Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre le concept même d’«intelligence urbaine».
- D’abord, s’il existe des villes intelligentes, existe-t-il aussi des villes stupides?
- Plus sérieusement, qu’est-ce qui fait qu’une ville est jugée «intelligente», ou non, par sa population?
- Quel est le rôle du numérique, des données massives et de l’intelligence artificielle dans la capacité des villes à répondre aux défis contemporains?
- Le développement de nouvelles solutions techniques et technologiques améliore-t-il l’intelligence et la résilience des villes?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Pauline Folcher, enseignante et chercheure en marketing et communication territoriale à l’Université de Montpellier, en France, et co-titulaire de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente à l’Institut Montpellier Management.
Docteure en sciences de la gestion, Pauline se spécialise sur les questions de culture numérique, de communication sociétale, de relations publiques et de marketing territorial. Ses activités de recherche portent sur les comportements des consommateurs, les représentations citoyennes et ce qu’elle qualifie d’«intelligence urbaine vécue».
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter des évolutions récentes au sein des interactions entre les collectivités territoriales et leur population en matière de qualité de vie, d’engagement politique, de lien social et de résilience urbaine.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!