Les anticorps sont sécrétés par des globules blancs, les lymphocytes B. Ils peuvent reconnaître de façon spécifique un corps étranger en se fixant à ses antigènes. Pour produire des anticorps monoclonaux, dirigé contre un antigène particulier, on injecte l' antigène à des souris. On prélève ensuite dans la rate des souris les lymphocytes B producteur des anticorps néoformés. Puis on fusionne chaque lymphocyte avec une cellule capable de se diviser indéfiniment. Chaque cellule obtenue, l'hybridome sera mis en culture pour produire des anticorps dit monoclonaux. Les anticorps monoclonaux sont employés en médecine comme marqueurs de cellules, dans les tests de grossesse, la localisation des tumeurs, le rejet de greffes… Extrait de anticorps monoclonaux (série Biotechnologie et alimentation) l'Encyclopédie Audiovisuelle des Sciences et techniques. Réalisation: Michel Vérot © CNDP /1998 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

La culture de cellules végétales permet de multiplier les plantes sans passer par la reproduction sexuée. On prélève des fragments d'un organe que l'on cultive en milieu stérile sur gélose, avec des régulateurs de croissance et dans des conditions de lumière et de température précises. Un mois plus tard, on prélève des micro-fragments sur le bourgeonnement formé et on les met à leur tour en culture. Enfin par repiquage on obtient en grande quantité des plantes complètes toutes semblables à la plante initiale : des clones. Cette technique permet aussi de régénérer des plantes infectées en n'en cultivant que la partie dépourvues de microbes. Extrait de Culture hors sol et in vitro (série Biotechnologie et alimentation) l'Encyclopédie Audiovisuelle des Sciences et techniques. Réalisation: Philippe Dodet © CNDP /Educagri Editions 1999 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

Les cultures de cellules sont indispensables à la recherche et à la médecine. Pour réaliser une culture à partir d'un organe, on dissocie par voie enzymatique les différentes populations cellulaires que l'on sépare ensuite par centrifugation. Les cellules sont ensuite mises dans un milieu complexe contenant du sérum de veau, des antibiotiques et des facteurs de croissance dans des conditions d'asepsie sévère. Nourries régulièrement, les cellules se reproduisent ainsi de nombreuses fois. Extrait de Culture de cellules (série Biotechnologie et alimentation) l'Encyclopédie Audiovisuelle des Sciences et techniques. Réalisation: Jocelyne Fouché © CNDP /CRDP de Bretagne 1999. - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

Dans un bioréacteur, on favorise le développement de réactions chimiques ou de culture de cellules grâce à la maîtrise des procédés biotechnologiques utilisant les micro-organismes. Ainsi, dans une sucrerie distillerie, les betteraves à sucre sont râpées et mélangées à l'eau chaude. Du jus obtenu on va pour partie extraire du sucre, pour partie fabriquer de l'éthanol : dans des bioréacteurs, grandes cuves fermées à l'abri de l'air, on ajoute des levures au jus sucré. Les levures vont produire par fermentation du dioxyde de carbone et de l'éthanol qui sera récupéré par distillation. Extrait de Bioréacteurs (série Biotechnologie et alimentation) l'Encyclopédie Audiovisuelle des Sciences et techniques. Réalisation: Pierre Gadrey © CNDP /Educagri Editions 1999. - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

Dans les stations d'épuration, les eaux sont débarrassées de la boue riche en matières organiques par les bactéries : dans des bassins aérés, pour se nourrir, des bactéries agglutinent la matière organique dans un gel, le floc. Celui-ci sera ensuite séparé de l'eau claire par décantation. Selon un autre procédé, la boue est enfermée dans un digesteur à l'abri de l'air : les bactéries transforment la matière organique en gaz méthane. Le gaz sera utilisé pour fournir, via une turbine et un alternateur, une partie de l'électricité nécessaire au fonctionnement de la station. Extrait de A l'eau les bactéries (série Les biotechnologies à notre service). Réalisation: Pierre Combroux © CNDP /La cinquième /1995. - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

Quels sont les risques liés à la dissémination de gènes indésirables dans la nature ? Tous les produits issus des biotechnologies peuvent-ils être commercialisés ? Comment faire profiter les pays en voie de développement des progrès réalisés ? Voici quelques-unes des questions qui ont été soulevées en même temps que les biotechnologies se développaient. Extrait de Des microbes sur ordonnance (série Les biotechnologies à notre service) Réalisation Véronique Kleiner © CNDP/la cinquième/1996 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

La transplantation d'embryon permet de faire porter les embryons fécondés d'une vache sélectionnée par des vaches sans valeur génétique. Dans la fécondation in vitro, de nombreux ovules sont ponctionnés chez une vache excellente puis fécondés en dehors de l'utérus et réintroduits chez des vaches receveuses. On peut alors aussi choisir le sexe des embryons en recherchant dans leurs cellules la présence (ou l'absence) du chromosome Y. Dans le domaine de la recherche, le clonage permet le transfert des noyaux des cellules d'embryons provenant de vaches élite vers les ovules énucléés de vaches ordinaires. Extrait de Des animaux sur mesure (série Les biotechnologies à notre service) Réalisation Romuald Gentes et Xavier Petter © CNDP/la cinquième/INRA 1995 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

La FIV permet de résoudre certains cas de stérilité chez la femme. Le protocole est délicat, la réussite incertaine. Il faut d'abord soustraire l'ovaire de l'influence de l'hypophyse et le stimuler pour lui faire produire plusieurs ovocytes. Puis les ovocytes sont ponctionnés sous échographie et mélangés aux spermatozoïdes. Le transfert de l'embryon dans l'utérus maternel se fera 48h plus tard, au stade 4 à 8 cellules. Extrait de FIV, fécondation in vitro. Réalisation Micheline Paintault © CNDP/la cinquième 1996 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

La transgénèse ou transfert de gènes est un ensemble de techniques qui apporte à un organisme un morceau d'ADN d'un autre organisme. L'OGM, l'organisme génétiquement modifié, possède ainsi un nouveau caractère héréditaire. Les transfert de gènes se font grâce à des bactéries qui peuvent échanger naturellement des gènes par conjugaison, soit par l'intermédiaire de virus dans le cas de la transduction. Si l'utilisation des OGM en agriculture pose problème, la thérapie génique, en médecine, est porteuse d'espoir. Extrait de Transfert de gènes (série Biotechnologie et alimentation) l'Encyclopédie Audiovisuelle des Sciences et techniques. Réalisation: Sylvie Nicol © CNDP /CRDP de Bretagne 2002 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012

On casse les cellules de l'échantillon à analyser, en les mélangeant à une matrice et à une enzyme à la température de 56°C . On récupère par centrifugation les morceaux de cellules et l'ADN et enfin on purifie le tout par passage dans une colonne et centrifugation : on récupère ainsi de l'ADN pur Extrait de du DVD Rom Génétique 3ème. Réalisation: Thierry Imbert © SCEREN/CNDP /2009 - TDC n° 1038 Les biotechnologies - juin 2012