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By Clémence Léturmy
The podcast currently has 25 episodes available.
Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Néda Habillat, avocate au barreau de Paris et co-fondatrice du cabinet Seconda.
Néda se définit comme une véritable passionnée de droit, elle qui affichait dans sa chambre le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort,.
Au cours de notre échange, Néda a partagé les étapes marquantes de son parcours :
ses années d’études et de sa thèse qu’elle a dû abandonner après cinq années d’investissement intense ;
son choix de se lancer dans l’avocature, de sa réussite au concours de la Conférence du stage aux avocats au conseil, dont elle fut la première secrétaire;
l'équilibre qu'elle a trouvé entre sa vie de mère de trois jeunes enfants et son rôle d’avocate entrepreneure.
Nous avons également parlé de la naissance de Seconda cabinet d'avocats qui a pour clients exclusivement les avocats. L'ambition de Seconda est de permettre à tout avocat où qu’il soit et quel que soit son réseau, de bénéficier de l'aide d’experts dans tous les domaines du droit grâce à un pool d'experts, avocats et universitaires.
Une aide précieuse au développement commercial des avocats qui pourraient renoncer à certains dossiers de peur de ne pas avoir la connaissance et l'expertise nécessaires sur des sujets qui viendraient graviter autour de leurs dossiers.
Je vous laisse avec Néda qui saura mieux expliquer l'objectif de Seconda que moi.
Je vous souhaite une bonne écoute.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce 23ème épisode des Gisèles, j'ai le plaisir de recevoir Maxime Ruszniewski, féministe engagé et fondateur de REMIXT, entreprise engagée dans la promotion de la diversité et de la parité au sein des organisations.
Avocat de formation et ancien journaliste, Maxime a travaillé aux côtés de Najat Vallaud-Belkacem en politique avant de lancer REMIXT et de devenir membre du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Auteur du Petit Manuel du féminisme au quotidien, Maxime nous partage ses réflexions sur l’importance d’impliquer les hommes dans la lutte pour l’égalité des genres, ainsi que les moyens concrets de déconstruire les biais et automatismes ancrés dans notre éducation.
Ensemble, nous explorons son parcours, son engagement, et sa vision d'une société plus juste et inclusive.
Je vous souhaite une bonne écoute avec Maxime.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un instant si la Nature, tout comme les entreprises ou associations, pouvait elle aussi se défendre en justice pour éviter d'être endommagée ou détruite ?
C'est exactement de cette vision dont nous avons parlé avec Marine Calmet dans ce 22ème épisode des Gisèles.
Marine Calmet est avocate de formation et Présidente de l'association Wild Legal qui a pour mission d'être une école, un incubateur où étudiants, experts et citoyens collaborent pour les Droits de la Nature.
Au cours de notre conversation, Marine nous a raconté son parcours :
comment elle a choisi de renoncer à la carrière d’avocate pour partir en Guyane, où elle a passé trois ans à combattre des projets miniers destructeurs,
des droits de la nature, la manière dont ils se distinguent du droit de l’environnement classique, et leur développement à travers le monde,
de l'impact des politiques coloniales sur l'environnement ainsi que sur les scandales écologiques qui marquent notre époque,
de Wild Legal et de ses projets à venir.
En écoutant Marine, on réalise à quel point il est crucial de repenser notre place dans ce monde, non pas pour que le vivant s'adapte à nous, mais pour que nous apprenions à nous adapter au vivant.
Marine est aussi l’autrice de plusieurs ouvrages captivants:
Devenir gardien de la nature : https://www.fnac.com/a15602600/Marine-Calmet-Devenir-gardiens-de-la-nature-Pour-la-defense-du-vivant-et-des-generations-futures
Décoloniser le droit : https://www.fnac.com/a20088051/Marine-Calmet-Decoloniser-le-droit
Les droits de la nature : https://www.afd.fr/fr/ressources/droits-de-la-nature
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité nous le rappelle encore aujourd'hui avec le procès des violeurs de Gisèle Pelicot : les victimes peuvent ressortir encore plus fragilisées du procès pénal.
Comme l'explique très bien Camille Perrier Depeursinge lors de notre échange, la justice pénale est centrée sur la reconnaissance ou non de la culpabilité des auteurs d'infractions.
La justice restaurative, quant à elle, vient en complément, offrant aux victimes un espace de reconnaissance et de dialogue tout en permettant aux auteurs d'infractions de se responsabiliser.
Camille Perrier Depeursinge a rapidement perçu l'importance de cette approche et a fondé, alors qu'elle était encore avocate, l'Association pour la Justice Restaurative en suisse (AJURES)
Aujourd'hui, Camille est directrice de l'École de droit de l'Université de Lausanne (UNIL) tout en restant à la tête de cette association.
Lors de notre échange, nous avons discuté :
de son parcours et comment elle est passée de l'avocature à la direction de l'école de droit de l'Université de Lausanne.
de son expérience forte, marquée par des désillusions, à la Cour Pénale Internationale d'Arusha ;
de son installation à son compte comme avocate après un retour de congé maternité difficile ;
de la justice restaurative, de son fonctionnement et de ses bienfaits tant pour les victimes que pour les auteurs d'infractions.
Un immense merci à Camille pour son accueil chaleureux et son partage généreux.
Je vous souhaite une bonne écoute.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode j'accueille Tiphaine Auzière avocate en droit social, associée du cabinet Challenges Avocats. Tiphaine Auzière partage sa vie entre la Côte d'Opale, chère à son coeur et Paris où elle y a les locaux de son cabinet.
Tiphaine est la fille de Brigitte Macron mais nous n'aborderons pas ce point dans cet échange car c'est bien de son parcours et de son actualité dont je voulais parler avec elle.
En effet, Tiphaine Auzière est également romancière et a publié au printemps dernier son premier roman intitulé "Assises", un roman qui relate la vie de trois femmes qui se trouvent devant la justice. Des trajectoires de femmes, victimes de violence et un questionnement profond sur le rôle de la justice.
Lors de notre échange nous avons abordé :
son envie très jeune de devenir avocate et du choix du droit social;
de son rôle de mère et dans quelle mesure il conditionne aujourd'hui l'exercice de son métier, elle qui s'est arrêtée un temps de travailler pour se consacrer à ses enfants;
et bien évidemment de son livre.
Je vous souhaite une bonne écoute.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on lui demande si elle est avocate ou avocat, Isabelle Rein Lescastereyres répond qu'elle est médecin.
Son serment : ne pas abimer les familles plus qu'elles ne le sont déjà par son intervention.
Isabelle Rein Lescastereyres est associée du cabinet BWG, qui en 24 ans d'existence est devenu une référence en droit de la famille et du patrimoine. L'objectif : rendre ses lettres de noblesse au droit de la famille et fonctionner comme un cabinet d'affaires.
Lors de notre échange nous avons évoqué :
son parcours et comment d'HEC elle est devenue l'associée d'un des plus grands cabinets parisiens en droit de la famille.
le cabinet BWG, de son fonctionnement et de sa composition exclusivement féminine.
son approche internationale du droit de la famille et des enjeux de toutes expatriations.
la conciliation vie personnelle - vie professionnelle quand on est une mère de trois enfants.
le mythe de la confiance en soi.
Isabelle a mené sa carrière sans plan défini mais en travaillant fort pour provoquer ou saisir les opportunités qui se présentaient à elle.
Je vous laisse donc en compagnie d'Isabelle avec qui j'ai passé un excellent moment.
Je vous souhaite une bonne écoute.
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Que faire quand la guerre vous oblige à envisager différemment votre carrière professionnelle ?
C'est ce qu'a dû faire Anna Kudinova.
Anna est géorgienne et passe une partie de son enfance en Russie où elle fera également ses études de droit à Moscou.
Anna arrive en 2015 en France avec un objectif : apprendre les droits de l'Homme et la procédure de la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour devenir avocate experte dans ce domaine en Russie.
Mais la guerre en Ukraine fera exploser ses projets. La Russie étant désormais exclue de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, elle doit repenser sa carrière. Ses engagements rendront même son retour en Russie trop dangereux.
Aujourd'hui, Anna est conseillère en droits humains. Elle enseigne mais surtout conseille des avocats dans leur procédure auprès de la Cour européenne des Droits de l'Homme.
Lors de notre échange, nous avons parlé :
de son parcours, de la Géorgie, de la Russie et de son arrivée France.
de l'apprentissage du français, de ses études à Grenoble et de sa passion pour les droits humains.
de son expérience à la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
Anna nous explique avec grande simplicité et sincérité les difficultés qu'elle a rencontrées tout au long de son parcours. Vous entendrez donc derrière son sourire l'histoire d'une femme résiliente, passionnée. Car il en aura fallu de la résilience et des capacités de rebond quand une guerre redessine votre trajectoire personnelle et professionnelle
Je vous invite à explorer son instagram : droits_humains_by_anna. Elle y explique son métier et nous enseigne à nos droits au travers une actualité toujours riche sur ces sujets.
Cet épisode sort le jour de l'anniversaire d'Anna. Nous y avons vu un signe.
Joyeux anniversaire à Anna.
Bonne écoute.
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Dans cette épisode je suis très heureuse de vous partager ma conversation avec Karen Noblinski avocate pénaliste qui intervient principalement sur les violences sexuelles et le cyberharcèlement.
J'ai rencontré la première fois Karen autour d'un café matinal à coté de ses locaux.
J'ai été accueillie par une femme avenante et souriante de qui se dégageait une grande tranquillité.
Je me souviens de m'être assise et de l'avoir écoutée me parler de son parcours et ses engagements. Son propos a beaucoup résonné en moi et devait donc être entendu sur le podcast des Gisèles.
Karen n'est pas devenue avocate par hasard. Lycéenne, elle trainait déjà dans les couloirs du Palais pour assister à des procès en assises.
C'est donc naturellement qu'elle choisira les études de droit, le droit pénal et enfin l'avocature, voyant dans le métier d'avocat un moyen de se lever contre les injustices.
Karen est avocate depuis 5 ans, elle exerce à son compte depuis deux ans.
Lors de notre échange nous avons parlé :
de son parcours jusqu'à l'avocature et de son besoin de se lever contre toutes les injustices.
des déclencheurs pour son installation à son compte.
du cyberharcèlement et des avancées de la justice pour condamner les harceleurs qui, sur les réseaux, ne laissent plus de répit à leurs victimes.
de sa vision du métier d'avocat.
de ses engagements contre les violences faites aux femmes, du débat sur la définition du viol, et du viol comme arme de guerre.
Karen conclut notre échange et nous proposant de ne pas nous résigner et de toujours continuer à nous lever contre les injustices.
Cet épisode a été enregistré au mois d'avril 2024. Isild Le Besco dont nous parlons avec Karen, avait expliqué au micro de Léa Salamé pourquoi elle refusait de déposer plainte contre Benoît Jacquot qu'elle accuse de viol. Elle est revenue sur sa position puisqu'au 30 mai 2024, date de la diffusion de ce podcast, elle annonce avoir finalement déposé plainte. Le sujet du manque de confiance que les femmes victimes de violence sexuelles ressentent vis-à-vis de la justice est cependant toujours d'actualité.
Je vous souhaite une bonne écoute.
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Dans cet épisode, j'accueille Sonia Koutchouk, avocate en droit de la famille. Passionnée de formule 1, Sonia souhaitait être journaliste sportive. C'est avocate qu'elle deviendra. Elle exerce aujourd'hui au sein du cabinet SEMYA.
J'ai découvert Sonia grâce à son associée Mathilde Rouannet qui un jour me suggéra son intervention sur le podcast des Gisèles. En effet, Sonia a construit sa carrière et sa notoriété sur les modes amiables de règlement des différends appelés les MARD. Elle privilégie aujourd'hui sa pratique quasiment à ces modes.
Mais que sont les MARD qui semblent redessiner le rôle de l'avocat ?
En quoi ces modes de résolutions des conflits représentent un réel intérêt pour les justiciables ?
Lors de notre échange, nous avons évoqué :
son parcours et les raisons qui ont motivé son installation à son compte,
des différents modes amiables existants et de leurs intérêts dans toutes les sphères du droit et non pas uniquement en droit de la famille.
J'ai beaucoup aimé mon échange avec Sonia et son propos. Etre avocate ce n'est pas uniquement défendre les intérêts de ses clients dans le but de gagner une bataille.
Le positionnement de l'avocat peut amener à plus d'apaisement. L'avocat pourrait-il donc être un coach pour ses clients ?
Je vous laisse donc en compagnie de Sonia et vous souhaite une belle écoute.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode j'accueille Bhavani Kichenin, avocate en droit des affaires au Barreau de Paris.
Avocate depuis 4 ans, elle exerce aujourd'hui à son compte au sein de BKH avocat.
Si elle se définit comme citoyenne du monde, cela ne l'empêche pas de revendiquer haut et fort son identité réunionnaise.
J'avais donc très envie d'échanger avec elle pour comprendre ce que peuvent vivre de nombreux étudiants qui se trouvent contraints d'étudier à des milliers de kilomètres de chez eux mais également pour en savoir plus sur l'étude qu'elle mêne encore aujourd'hui avec Berkeley : The Berkeley Global Society Women Rights Project. Une étude qui a pour objectif de recenser toutes les législations du monde sur les violences faites aux femmes.
Cette idée lui est venue à l'issue d'un échange avec une amie des Philippines qui lui parla de l'existence du syndrome de la femme battue comme étant une excuse pénale dans son pays.
Vous imaginez donc comme j'avais envie d'en savoir plus.
Lors de notre échange, nous avons donc évoqué :
Son parcours de la Réunion à Berkeley en passant par Paris où elle exerce aujourd'hui.
Du déclencheur pour son installation à son compte
De ses origines réunionnaises
Et bien évidemment de I'étude qu'elle mène avec Berkeley.
Le travail mené par Bhavani méritait d'être mis en avant, tout comme son parcours qui ne peut nous inspirer que de l'humilité.
Je vous souhaite une bonne écoute en compagnie de la solaire Bhavani Kichenin.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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