Le 26 juillet 2024 s’ouvriront à Paris les 33èmes Jeux Olympiques d’été. Les télévisions du monde entier retransmettront l’événement, des milliards de téléspectateurs auront les yeux rivés sur les terrains de sport et sur les concurrents.
Pendant ce temps-là, d’autres caméras, plus discrètes, seront à l’œuvre : des technologies de vidéosurveillance toujours plus sophistiquées vont en effet être déployées un peu partout pour, nous dit-on, assurer la sécurité de chacun. La menace terroriste sera naturellement invoquée pour justifier la surveillance généralisée de la population, une menace qui a bon dos : on le sait, les innovations sécuritaires sont faites pour durer – c’est sans doute ce que l’on appelle « l’héritage olympique » – et tout autant, voire plus, que les poseurs de bombe, ce sont les contestataires, les militants écologistes, les défenseurs des droits de l’Homme et autres activistes qui en font les frais.
Voici donc les libertés publiques sacrifiées sur l’autel du sport marchandisé. A quel point exactement ? À quoi faut-il s’attendre ? C’est à ces questions que le Grain de Son, l’émission d’Attac Puy-de-Dôme, va tenter de répondre aujourd’hui.
Invités :
- Thomas, militant Saccage 2024 et membre d'Attac France
- Nicolas BONNET, porte-parole EELV Auvergne