Au moins deux grands noms marquent la médecine antique : Hippocrate bien-sûr, le maître grec qui légua le serment auquel les médecins se réfèrent aujourd'hui, mais aussi Galien. A l'apogée de l'Empire romain, ce dernier fut d'abord médecin des gladiateurs avant d'être envoyé au chevet des empereurs, et surtout de Marc Aurèle dont il soigna les incessantes coliques. Fondateur de l'anatomie et de la physiologie expérimentale, pharmacologue hors pair, on doit à Claude Galien certains fondements de notre médecine européenne. Notre invité : Véronique BOUDON-MILLOT, Directrice de recherche au CNRS (Laboratoire Orient et Méditerrané), auteur de l'ouvrage Galien de Pergame, un médecin grec à Rome. Chroniques :Vincent : L'héritage de Galien dans l'Inde contemporaineFlorent : Les recettes (thérapeutiques) du "père Galien"... Réalisation : Julie

A l'heure actuelle où le terme de race fait l'objet de sempiternels débats  dans la sphère politique, publique, mais aussi, encore, parmi les scientifiques il semble important de se pencher sur l'émergence historique de ce concept flou.Comment est apparue la notion de race en tant qu'objet scientifique ? Dans quel contexte historique, socio-politique et économique? Quelle différence entre race et dégénérescence, deux concepts de savoirs qui fondent le racialisme historique ?...Notre invité : Claude-Olivier DORON, Docteur en histoire et philosophie des sciences. Auteur du livre L'homme altéré: races et dégénérescence (XVIIe-XIXe siècles)Chroniques :Florent : La notion de race aujourd'hui et les débats qui enflamment les intellectuelsJulie : Les théories raciales de Blumenbach qui auraient inspiré les intellectuels nazis...

Depuis toujours les civilisations agissent sur leur environnement. L'appropriation de la nature et la maîtrise technique de celle-ci permettent de considérer l'environnement, non plus comme un matériau inerte et passif, un décors à l'arrière plan de l'épopée humaine, mais comme un objet historique à part entière. Des grands mouvements de colonisation jusqu'à l'impact des guerres sur l'environnement et leurs conséquences en matière de pollution et de dégradation des milieux naturels, partons à la découverte d'une discipline en plein essor.Notre invité : Grégory Quenet, Professeur en histoire environnementale à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et membre junior de l’Institut universitaire de France.Chroniques :Florent : Son "coup de gueule" contre la notion d'Anthropocène Réalisation : Julie

Au moins deux grands noms marquent la médecine antique : Hippocrate bien-sûr, le maître grec qui légua le serment auquel les médecins se réfèrent aujourd'hui, mais aussi Galien. A l'apogée de l'Empire romain, ce dernier fut d'abord médecin des gladiateurs avant d'être envoyé au chevet des empereurs, et surtout de Marc Aurèle dont il soigna les incessantes coliques. Fondateur de l'anatomie et de la physiologie expérimentale, pharmacologue hors pair, on doit à Claude Galien certains fondements de notre médecine européenne. 

Notre invité : Véronique BOUDON-MILLOT, Directrice de recherche au CNRS (Laboratoire Orient et Méditerrané), auteur de l'ouvrage Galien de Pergame, un médecin grec à Rome.

Chroniques :

Vincent : L'héritage de Galien dans l'Inde contemporaine

Florent : Les recettes (thérapeutiques) du "père Galien"... 

Réalisation : Julie

A l'heure actuelle où le terme de race fait l'objet de sempiternels débats  dans la sphère politique, publique, mais aussi, encore, parmi les scientifiques il semble important de se pencher sur l'émergence historique de ce concept flou.

Comment est apparue la notion de race en tant qu'objet scientifique ? Dans quel contexte historique, socio-politique et économique? Quelle différence entre race et dégénérescence, deux concepts de savoirs qui fondent le racialisme historique ?...

Notre invité : Claude-Olivier DORON, Docteur en histoire et philosophie des sciences. Auteur du livre L'homme altéré: races et dégénérescence (XVIIe-XIXe siècles)

Chroniques :

Florent : La notion de race aujourd'hui et les débats qui enflamment les intellectuels

Julie : Les théories raciales de Blumenbach qui auraient inspiré les intellectuels nazis...

Depuis toujours les civilisations agissent sur leur environnement. L'appropriation de la nature et la maîtrise technique de celle-ci permettent de considérer l'environnement, non plus comme un matériau inerte et passif, un décors à l'arrière plan de l'épopée humaine, mais comme un objet historique à part entière. Des grands mouvements de colonisation jusqu'à l'impact des guerres sur l'environnement et leurs conséquences en matière de pollution et de dégradation des milieux naturels, partons à la découverte d'une discipline en plein essor.

Notre invité : Grégory Quenet, Professeur en histoire environnementale à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et membre junior de l’Institut universitaire de France.

Chroniques :

Florent : Son "coup de gueule" contre la notion d'Anthropocène 

Réalisation : Julie

Le pôle science de RCP a installé son studio au cœur de l'université Paris 13, dans le campus de Villetaneuse (93). Trois éthologues du LEEC (Laboratoire d'Ethologie Expérimentale et Comparée) nous dévoilent, avec clarté, certains secrets du comportement des animaux sociaux.

 Comment des milliers de fourmis communiquent-elles au sein d'une fourmilière ? Par quels processus les termites, aveugles à la naissance, parviennent-elles à construire des sociétés si complexes, sans se marcher sur les pieds? Des éthologues du LEEC (Laboratoire d'Ethologie Expérimentale et Comparée) nous aideront à comprendre le fonctionnement de ces étranges sociétés parallèles. Fourmis, termites et même rongeurs, nous verrons que les modes de communication, les organisations sociales et la vie de groupe peuvent varier selon les animaux. Et la personnalité, s'exprime-t-elle chez ces êtres sociaux ? Existe-t-il des souris généreuses, avares, sympathiques ou  antipathiques ?

Invités du LEEC :

David SILLAM-DUSSES, Maître de Conférence et chercheur au LEEC et les doctorantes Marylin RANGASSAMI et Mathilde SAUVAGET

 

 

[caption id="attachment_18080" align="aligncenter" width="614"] Ceci est une reine de termite !![/caption]

Le pôle science de RCP a installé son studio au cœur de l'université Paris 13, dans le campus de Villetaneuse (93). Trois éthologues du LEEC (Laboratoire d'Ethologie Expérimentale et Comparée) nous dévoilent, avec clarté, certains secrets du comportement des animaux sociaux.

Comment des milliers de fourmis communiquent-elles au sein d'une fourmilière   ? Par quels processus les termites, aveugles à la naissance, parviennent-elles à construire des sociétés si complexes, sans se marcher sur les pieds? Des éthologues du LEEC (Laboratoire d'Ethologie Expérimentale et Comparée) nous aideront à comprendre le fonctionnement de ces étranges sociétés parallèles. Fourmis, termites et même rongeurs, nous verrons que les modes de communication, les organisations sociales et la vie de groupe peuvent varier selon les animaux. Et la personnalité, s'exprime-t-elle chez ces êtres sociaux ? Existe-t-il des souris généreuses, avares, sympathiques ou  antipathiques ? Invités du LEEC : David SILLAM-DUSSES, Maître de Conférence et chercheur au LEEC et les doctorantes Marylin RANGASSAMI et Mathilde SAUVAGET

Entre les années 1930 et 1965, l'agronome Lyssenko règne en maître absolu sur la science de l'Union soviétique. Une période noire pour la science...

Entre les années 1930 et 1965, l'agronome Lyssenko règne en maître absolu sur la science de l'Union soviétique. Après la culture et la politique, c'est la science qui subira durant toutes ces années une violente purge idéologique. En ligne de mire : la génétique et ses représentants. En effet pour Lyssenko cette science "réactionnaire", "bourgeoise", et ses tenants depuis Mendel jusqu'à l'imminent scientifique russe Vavilov, sont la plaie de l'URSS. Pourquoi s'en prendre à cette science, jeune mais déjà largement approuvée scientifiquement ? Nous verrons que le débat persiste sur les motivations de l'agronome et sur les responsabilités partagées entre l'homme et l'idéologie.  Les chercheurs français auront quant à eux, au lendemain de la seconde guerre mondiale une attitude troublante... Toujours est-il que "l'affaire Lyssenko" résonne aujourd'hui comme une période noire pour la science. Un prototype d'une science dévoyée, trahie au nom d'une idéologie politique.

Notre invité : Cédric GRIMOULT, historien des sciences Avec la chronique de Florent sur les interprétations de l'affaire Lyssenko" Et c'est Julie à la réalisation !

Témoins du passage du déluge, restes de monstres mythologiques en passant par de simples "jeux de la nature", les interprétations des fossiles furent multiples et parfois surprenantes dans notre histoire. Aujourd'hui ils sont les témoins de l'épopée du monde vivant, de son évolution et de celle de la Terre.

Dans les années 60, en Bourgogne, dans une des grottes d'Arcy-sur-Cure, on identifia une présence passée de Neandertal. Jusque là rien de très surprenant. Non, ce qui surprit les chercheurs furent plutôt ces petits fossiles, bien plus âgés, un polypier et un gastéropode, que nos lointains cousins avaient acheminés dans la grotte. Pourquoi ? Comment interprétaient-ils l'existence d'une roche ressemblant comme deux gouttes d'eau à un organisme figé ? Mystère. Cette découverte témoigne du fait que les hommes ont toujours côtoyé des fossiles.Témoins du passage du déluge, restes de monstres mythologiques en passant par de simples "jeux de la nature", leurs interprétations furent multiples et parfois surprenantes. Mais ce n'est qu'à une période récente qu'ils firent l'objet d'interprétations scientifiques. Aujourd'hui ils sont les témoins de l'épopée du monde vivant, de son évolution et de celle de la Terre. Notre invité : le paléontologue Eric Buffetaut Avec les chroniques : Julie sur la "découverte de l'archéopteryx" Florent sur "la course au plus gros fossile"