
Sign up to save your podcasts
Or
Normalement la taille du cerveau est proportionnelle à la taille du corps.
Normalement...
Ceci dit la caille, le hérisson, la poule domestique, ont des petits cerveaux par rapport à la taille de leurs corps, il parait. Pourtant personne ne saurait dire si la caille est bête. Chacun s’adapte à son milieu, ce qui est preuve d'intelligence.
Et nous ?
Combien de temps faudra-il pour que notre cerveau s’adapte à notre nouveau milieu, beaucoup plus petit. Forcément ...
Les temps étant à l’inaction, en ce dimanche matin, grasse matinée bien méritée, après cette semaine de révolution domestique haletante. Arrêt sur images, museau en l’air hors de l’eau, ne plus bouger les pattes, ne pas épuiser inutilement notre système immunitaire, attendre.
La chose n'a rien d'indigne ni de ridicule, nos ancêtres l’utilisaient pour survivre aux prédateurs, aux menaces en tout genre.
Et c’est toujours mieux que de vider des rayons, ou voler des masques dans les hôpitaux...
L’attaque planétaire du rabat joie poilu a mis à genou l’économie tout en nous forçant au civisme. Rangés, seul ou par deux, en deux colonnes bien distinctes, chacun chez soi. Pas un postillon qui dépasse, cachez ce papier toilette que je ne saurai voir.
Si nous arrivons tous à applaudir aux fenêtres à 20hprécises pourquoi n’arriverions-nous pas à revenir tous ensemble aux fondamentaux, applaudir aussi les agriculteurs, les instituteurs, les boulangers, les éducateurs...
Allons-nous en profiter pour préparer la fête à venir, la joyeuse bataille, le retour à la « Non » normale. Allons-nous sortir de chez nous en nous ruant sur nos jours d’avant, ou allons poser un premier pas, tous ensemble dans ce qui ressemble bien à la nouvelle révolution.
La dernière était numérique, la prochaine sera-t-elle comportementale ?
Pourquoi le changement devrait-il venir d’ailleurs, de quelqu’un d’autre, de plus haut ? De ceux pour qui on a voté ou pas.
Allez oust l’accumulation, la sur-production, la sur individualisation, la consommation dégénérée... on vous préfère la sobriété, l’ultra- relocalisation des activités, la décroissance quoi. C’est meilleur pour l’espèce. Toutes les espèces. On en parlait pas plus tard qu’hier avec l’étourneau posé sur le balcon, nous regarder avec amour en pyjama faire notre footing dans le salon. Oui, il y en a encore qui commandent sur Amazon, mais ils se cachent, la nuit sous les draps. Et j’avoue, je l’ai fait au début du confinement pour acheter ce micro. Je remercie au passage tous ceux qui l’ont préparé et qui l’ont livré. Il nous reste encore beaucoup à réfléchir pour les travailleurs de l’absurde, ceux et celles qu’on a placé par défaut à la production en série des défaillances de ce monde. Et si on commençait par eux. Chacun sait faire autre chose, d’utile, pour lui ou pour les autres. Et si on s’organisait entre voisins, entre quartiers, entre villages pour ré-inventer nos boulots, nos métros, nos dodos.
On ne va pas revenir comme avant. Le Covid-machin sera-t-il notre salut ?
Journal de bord
Normalement la taille du cerveau est proportionnelle à la taille du corps.
Normalement...
Ceci dit la caille, le hérisson, la poule domestique, ont des petits cerveaux par rapport à la taille de leurs corps, il parait. Pourtant personne ne saurait dire si la caille est bête. Chacun s’adapte à son milieu, ce qui est preuve d'intelligence.
Et nous ?
Combien de temps faudra-il pour que notre cerveau s’adapte à notre nouveau milieu, beaucoup plus petit. Forcément ...
Les temps étant à l’inaction, en ce dimanche matin, grasse matinée bien méritée, après cette semaine de révolution domestique haletante. Arrêt sur images, museau en l’air hors de l’eau, ne plus bouger les pattes, ne pas épuiser inutilement notre système immunitaire, attendre.
La chose n'a rien d'indigne ni de ridicule, nos ancêtres l’utilisaient pour survivre aux prédateurs, aux menaces en tout genre.
Et c’est toujours mieux que de vider des rayons, ou voler des masques dans les hôpitaux...
L’attaque planétaire du rabat joie poilu a mis à genou l’économie tout en nous forçant au civisme. Rangés, seul ou par deux, en deux colonnes bien distinctes, chacun chez soi. Pas un postillon qui dépasse, cachez ce papier toilette que je ne saurai voir.
Si nous arrivons tous à applaudir aux fenêtres à 20hprécises pourquoi n’arriverions-nous pas à revenir tous ensemble aux fondamentaux, applaudir aussi les agriculteurs, les instituteurs, les boulangers, les éducateurs...
Allons-nous en profiter pour préparer la fête à venir, la joyeuse bataille, le retour à la « Non » normale. Allons-nous sortir de chez nous en nous ruant sur nos jours d’avant, ou allons poser un premier pas, tous ensemble dans ce qui ressemble bien à la nouvelle révolution.
La dernière était numérique, la prochaine sera-t-elle comportementale ?
Pourquoi le changement devrait-il venir d’ailleurs, de quelqu’un d’autre, de plus haut ? De ceux pour qui on a voté ou pas.
Allez oust l’accumulation, la sur-production, la sur individualisation, la consommation dégénérée... on vous préfère la sobriété, l’ultra- relocalisation des activités, la décroissance quoi. C’est meilleur pour l’espèce. Toutes les espèces. On en parlait pas plus tard qu’hier avec l’étourneau posé sur le balcon, nous regarder avec amour en pyjama faire notre footing dans le salon. Oui, il y en a encore qui commandent sur Amazon, mais ils se cachent, la nuit sous les draps. Et j’avoue, je l’ai fait au début du confinement pour acheter ce micro. Je remercie au passage tous ceux qui l’ont préparé et qui l’ont livré. Il nous reste encore beaucoup à réfléchir pour les travailleurs de l’absurde, ceux et celles qu’on a placé par défaut à la production en série des défaillances de ce monde. Et si on commençait par eux. Chacun sait faire autre chose, d’utile, pour lui ou pour les autres. Et si on s’organisait entre voisins, entre quartiers, entre villages pour ré-inventer nos boulots, nos métros, nos dodos.
On ne va pas revenir comme avant. Le Covid-machin sera-t-il notre salut ?
Journal de bord