Le président Emmanuel Macron a rendu hommage au pape François depuis Mayotte, saluant un homme “aux côtés des plus vulnérables” et engagé pour une “idée fraternelle de l’humanité”. Ruth Elkrief souligne une relation complexe entre le pape et la France, marquée par six rencontres entre 2018 et 2024. Malgré des échanges chaleureux, des malentendus ont émergé entre un pape très politique et un président sensible aux valeurs spirituelles.

Sur le plan économique, François Lenglet rappelle que le pape a lutté pour assainir les finances du Vatican. Peu avant sa mort, il affrontait des résistances internes concernant le budget 2025, notamment avec le cardinal Marx. Les recettes en baisse, dues à la diminution des dons et à la déchristianisation, accentuent les défis financiers.

Abnousse Shalmani met en lumière les ambiguïtés du pape François, jésuite argentin influencé par la théologie de la libération. Ce courant, né en Amérique latine dans les années 1960, mêle conservatisme rigide et critiques du capitalisme, prônant parfois un autoritarisme au nom du bien commun. Selon elle, cette vision peut entraîner un déni de l’individu au profit du collectif.

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