Le podcast de la plongée et de l'océan.
Les Plongeurs Padawan, ce sont un papa et ses deux enfants qui partagent une passion pour la plongée
... moreBy Les Plongeurs Padawan
Le podcast de la plongée et de l'océan.
Les Plongeurs Padawan, ce sont un papa et ses deux enfants qui partagent une passion pour la plongée
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Dans l’univers captivant de la plongée sous-marine, où la beauté des profondeurs marines se dévoile dans le monde pas si silencieux de l’océan, certains passionnés combinent exploration aquatique et création cinématographique pour capturer des images à couper le souffle. Kevin Sempé, spécialiste de la vidéo sous-marine, est l’un de ces artistes qui parvient à retranscrire l’essence du monde sous-marin à travers son objectif. Cet épisode de notre podcast vous plonge dans son parcours atypique et sa passion pour le « cinéma aquatique ».
Kevin n’a pas suivi un parcours conventionnel. Originaire d’une famille très portée sur la musique, il a commencé sa carrière comme assistant photographe. Cette expérience précoce, combinée à une curiosité insatiable pour la photographie et la vidéo, a jeté les bases de sa future spécialisation.
L’intérêt de Kevin pour la plongée a commencé parallèlement à sa carrière dans l’image, mais c’est la rencontre avec Albert Falco, légendaire capitaine de la Calypso du commandant Cousteau, qui a véritablement orienté sa carrière vers les profondeurs océaniques. Travailler sur un documentaire sous-marin aux côtés de Falco lui a ouvert les yeux sur le potentiel de combiner ses deux passions : l’image et la plongée.
Filmer sous l’eau impose des défis uniques, de la gestion de la lumière naturelle fluctuante à la communication limitée sous l’eau. Kevin prodigue des conseils sur l’utilisation d’une simple caméra GoPro ainsi que des techniques de stabilisation des prises de vue. Il insiste aussi sur l’importance de la sécurité lors des plongées.
Au fil des ans, Kevin a contribué à plusieurs projets documentaires d’envergure. Il discute de ses expériences de tournage avec des apnéistes renommés, explorant des écosystèmes fragiles et mettant en lumière des espèces menacées. Chaque projet est une opportunité d’éduquer le public sur l’importance de la conservation marine tout en poussant les limites de son art.
Pour ceux qui aspirent à suivre ses traces, Kevin recommande de cultiver une compréhension profonde de la plongée, mais surtout d’acquérir maîtrise et compréhension des techniques de photographie, avant de se lancer dans la cinématographie sous-marine. Il souligne l’importance de la patience, de la persévérance et d’une préparation méticuleuse, essentielle pour capturer la majesté du monde sous-marin.
Kevin Sempé incarne la passion dans le domaine de la cinématographie sous-marine. Son parcours illustre comment la persévérance et l’amour de l’océan peuvent ouvrir des horizons inexplorés et influencer positivement notre perception des abysses. Pour les plongeurs et cinéastes en herbe, il reste une source d’inspiration pour transformer la passion en une fenêtre visuelle sur les trésors cachés de notre planète.
Pour en savoir plus :
Emission enregistrée le 27 décembre 2023.
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Pour ce nouvel épisode de notre podcast, nous avons rencontré Clémentine Séguigne, qui a soutenu sa thèse en fin d’année 2023, sur le thème de la conservation des requins. La spécificité de cette thèse (et de l’approche de Clémentine) réside dans le fait qu’elle porte sur une triple approche : écologique bien sûr, mais aussi économique (est-il possible de donner une valeur économique aux requins ?) et socio-anthropologique (quel rapport l’Homme entretient-il avec le requin dans une zone donnée ?).
Clémentine a fait sa thèse au sein du CRIOBE, à Moorea, en Polynésie française, et elle était encadrée par Eric Clua que nous avions reçu il y a quelques mois.
D’ingénieure en électronique à défenseuse des requins, le parcours de Clémentine est tout sauf ordinaire. Avec un master en écologie évolutive du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris à son actif, elle nous raconte comment la passion de la plongée l’a conduite à réorienter sa carrière vers la protection de ces créatures souvent mal comprises.
Après sa thèse, Clémentine vient de créer l’IREMP (Institut pour la Recherche sur les Ecosystèmes Mésophotiques et Profonds) avec pour buts la recherche, l’exploration et la conservation de ces écosystèmes.
Sa thèse, intitulée Approche écologique, économique et socio-anthropologique de la conservation des requins en milieux récifo-coralliens, nous offre des informations précieuses sur la coexistence homme-requin. Clémentine Séguigne explore l’impact des perceptions humaines sur les efforts de conservation et souligne l’importance cruciale de l’éducation et de la sensibilisation.
L’un des points forts de notre discussion porte sur le rôle potentiel de l’écotourisme dans la conservation des requins. Clémentine partage des données étonnantes sur la manière dont une pratique raisonnée du feeding peut non seulement favoriser l’économie locale mais aussi changer la perception négative des requins.
Un autre sujet captivant abordé est l’intelligence et la mémoire des requins. Les résultats de la thèse de Clémentine Séguigne remettent en question bien des idées reçues, démontrant une capacité de mémorisation et une intelligence comparables par certains aspects à celles des mammifères marins.
La conversation se termine sur une note d’espoir, mettant en lumière la science participative comme moyen d’améliorer la relation entre les humains et les requins. En impliquant davantage les communautés locales et les plongeurs dans les efforts de conservation, nous pouvons tous contribuer à un avenir où les requins prospèrent.
Cet épisode est plus qu’une simple discussion ; c’est un appel à reconnaître la valeur intrinsèque des requins dans nos écosystèmes et à agir pour leur préservation. Rejoignez-nous dans cette aventure audacieuse pour changer les narratives autour des requins et plongez dans l’écoute de ce nouvel épisode enrichissant.
Emission enregistrée le 26 novembre 2023.
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Avouez-le, vous ne vous attendiez pas à entendre une interview de Boris Diaw, légende du basket français, dans le podcast des Plongeurs Padawan. Si nous parlons très rapidement de la carrière de sportif de Boris, nous abordons un sujet qui nous passionne encore plus : la plongée. Nous vous invitons à découvrir une facette moins connue de Boris Diaw qui nous révèle sa passion pour la plongée sous-marine et la photo. Des passions qui l’ont conduit à explorer les merveilles cachées des océans à bord de son catamaran.
Car après une belle carrière au cours de laquelle il aura tout gagné, Boris s’est lancé dans un projet de tour de monde. En bateau.
Attention : pas un tour du monde en quelques mois… Non ! Boris aime prendre son temps. Il a déjà prévenu que son tour du monde à lui durerait 12 ou 13 ans.
Et il est sur un bon rythme puisqu’après près de 6 années à sillonner les mers du globe, Boris et l’équipage de son catamaran sont arrivés aux antipodes (en Nouvelle-Zélande), il y a quelques mois.
L’ancien capitaine de l’équipe de France sait déjà qu’il va prendre un peu de retard. Ulysse était resté chez Circé pendant un an. Boris Diaw a quant à lui été comme envouté à son arrivée en Polynésie française. Il était reparti dans les temps, pour arriver en Nouvelle-Zélande, mais il nous annonce qu’il va rebrousser chemin. Dans quelques semaines, le catamaran fera de nouveau route vers la Polynésie pour en savourer la beauté et explorer de nouveaux territoires.
De sa passion pour la photo à sa fascination pour les requins, en passant par son rôle de manager de l’équipe de France de basket et sa participation à la mission Tamataroa de la Mokarran Protection Society, Boris Diaw nous raconte tous ses projets d’après carrière avec une grande passion.
Un immense merci à Boris pour sa gentillesse et son temps.
Merci également à Jean-Marie (Mokarran) et Julien, d’avoir joué les intermédiaires.
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Franck Lorrain est un talent polymorphe : acteur, comédien au théâtre et de doublage, producteur de film, moniteur de plongée, rugbyman… Il nous emmène dans un voyage inédit, en immersion dans la Méditerranée, avec le film La Méditerranée n’est pas morte.
Réalisé par Marie Alart et Manuel Lefèvre, le film sera projeté en avant-première les vendredi 12 et dimanche 14 janvier, lors de la 25e édition du Salon de la Plongée. A cette occasion, plusieurs intervenants du film ainsi que l’équipe de production/réalisation seront présents : Pierre Boissery (Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse), Marie Alart et Manuel Lefèvre (réalisateurs) et évidemment Franck Lorrain (acteur / présentateur et producteur) pour ne citer qu’eux.
La Méditerranée n’est pas morte est un appel à l’action et une célébration de la vie marine méditerranéenne. Franck refuse de céder au pessimisme qui tend à faire croire que la mer Méditerranée est morte, mer la plus polluée au monde…
Dans ce film, il part à la rencontre des forces vives qui, au quotidien, œuvrent à son étude et à sa préservation.
Franck Lorrain nous évoque aussi d’autres projets qui lui tiennent à cœur : le projet « Plongée citoyenneté » avec les jeunes en difficulté du 18e arrondissement de Paris ou le spectacle Le monde du silence gueule, par exemple.
On évoque également ensemble son alter ego, Franck Barbote, qui sévit sur les réseaux sociaux.
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Nathalie Lasselin est une plongeuse expérimentée, membre du Women Divers Hall of Fame, et exploratrice.
Elle est également la marraine de la 25e édition du Salon de la Plongée.
Et comme nous recevions récemment Hélène de Tayrac, fondatrice du Salon et amie de Nathalie, l’occasion était trop belle pour nous de prendre contact avec Nathalie pour lui proposer une interview.
En dépit de ce que son accent laisse à croire, Nathalie est née et à grandi en France. Elle vit au Canada depuis plusieurs décennies et produit notamment des films sur ses aventures.
Nathalie ne s’est pas contentée de rester confinée dans un seul pays. Elle a rapidement élargi ses horizons et a entrepris des expéditions autour du globe. Des épaves des Grands Lacs aux eaux cristallines des Caraïbes, en passant par les mers froides de l’Arctique et des grottes en Chine, elle a exploré des environnements sous-marins divers et variés.
Une de ses expéditions les plus mémorables l’a conduite sous la banquise de l’Arctique, où elle a plongé sous la glace pour étudier la faune et la flore sous-marines uniques de cette région inhospitalière. Ses photographies subaquatiques de cette expédition ont capturé la beauté spectaculaire et la fragilité de cet écosystème précieux.
Au-delà de ses exploits d’exploration, Nathalie Lasselin est une fervente défenseuse de la préservation des océans. Elle utilise sa notoriété pour sensibiliser aux problèmes environnementaux qui menacent nos mers et nos océans ; notamment au travers d’opération de nettoyage. Son engagement envers la conservation marine est une partie essentielle de sa mission, et elle travaille activement pour faire entendre la voix des océans à travers le monde.
Nathalie Lasselin a également été choisie comme marraine de la 25e édition du Salon de la Plongée à Paris. C’est un honneur pour cet événement prestigieux d’accueillir une personnalité aussi renommée du monde de la plongée sous-marine. Elle apportera son expertise et son amour de la plongée pour enrichir cette édition du salon, au travers, par exemple, d’une exposition photo et des conférences.
Pour en savoir plus :
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Elle ne savait pas que c’était impossible.
Alors Hélène de Tayrac l’a fait !
Elle a créé et organisé le premier salon de la plongée à Paris, en 1999.
Deux ans plus tard, elle a déménagé son salon vers un gigantesque hall d’exposition de la porte de Versailles.
Elle a installé une piscine dans le salon, pour des baptêmes de plongée et des initiations à diverses activités.
Et elle a recommencé, d’année en année, grandissant, accueillant toujours plus d’exposants et de visiteurs.
Elle a même su laisser passer la « tempête covid » puis rebondir et repartir de plus belle.
Bel accomplissement pour une femme, dans le milieu très masculin de la plongée, qui était à l’époque plus une professionnelle de la communication que de la plongée.
Les chiffres parlent : dans quelques semaines, les portes du 25e Salon de la Plongée ouvriront à Paris.
Pour beaucoup, c’est LE rendez-vous annuel qui permet à la communauté francophone de passionnés de plongées en tous genre de se retrouver. On y croise des clubs de plongées ou des organisateurs de voyages ou croisières, on y découvre des destinations de rêve pour aller plonger ou des associations et évidemment on visite les stands des fabricants et vendeurs de matériel.
Alors pour tout ce qu’elle a accompli et pour savoir qui se cache derrière cet événement que nous aimons tant : nous avons lancé l’invitation à Hélène de Tayrac qui, avec une grande gentillesse, a dégagé du temps dans une période pourtant chaude pour elle, le salon approchant à grands pas.
En 2020, Hélène de Tayrac a été intronisée au Women Divers Hall of Fame. Son parcours de plongeuse et ses actions pour la promotion de l’activité au travers du salon ont ainsi été récompensé.
Et c’est d’ailleurs Nathalie Lasselin qui a parrainé sa candidature au Hall of Fame, Nathalie qui est la marraine de la 25e édition du salon et que vous retrouverez très prochainement en interview sur notre podcast.
Nous avons aussi découvert qu’Hélène est photographe et vidéaste sous-marine. Elle fait d’ailleurs partie du jury de notre concours photo, Manaan.
On l’a dit et on le sait, la milieu et l’industrie de la plongée sont globalement très masculin. Ca change petit à petit, on voit de plus en plus de femmes, monitrices dans les clubs, plongeuses et scientifiques dans des organisations de recherche ou encore chez les fabricants de matériel.
Mais ce n’était pas le cas il y a 25 ans, quand Hélène a commencé à travailler sur son projet de salon.
A cette époque, par exemple, on ne trouvait pas de combinaisons de plongée conçues pour les femmes.
Le chemin parcouru est énorme.
Hélène l’affirme : elle n’aurait pas pu faire ce qu’elle a fait si elle avait été un homme. Certes elle a dû faire ses preuves, bien davantage que si elle avait été un homme, mais ça lui a aussi permis d’éviter les guéguerres d’égo. Pendant que les hommes sont occupés à faire la compétition entre eux, elle fait ses affaires et suit sa route.
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Antonin nous l’avait annoncée l’année dernière, à la veille de son départ pour la Polynésie française : la nouvelle expédition Gombessa d’Andromède Océanologie durerait plusieurs années et aurait comme sujet : le grand requin-marteau. La mission Tamataroa (du nom du grand requin-marteau dans la langue locale des Tuamotu) est menée avec l’association Mokarran Protection Society et avec le support, notamment, de l’horloger Blancpain.
De retour après plusieurs mois à Rangiroa, nous avons fait un point avec Antonin sur cette première saison de l’expédition, les études réalisées et les résultats obtenus.
Le grand requin-marteau n’est pas le plus connu des grands prédateurs marins. Comme beaucoup d’autres espèces de requins, il est très menacé. Sa protection est donc essentielle.
Il convient donc de pouvoir en savoir plus sur la population de mokarran : combien d’individus ? Répartition mâles / femelles ? Espace de reproduction ? Présence de juvéniles ? Individus résidents ou migrateurs ? De quoi se nourrissent les grands requins-marteaux ? Ere de répartition ? Etc.
Si la mission Tamataroa va bientôt voir débuter sa deuxième saison, l’association Mokarran Protection Society, fondée par Jean-Marie Jeandel, quant à elle, travaille depuis déjà plusieurs années.
Et le résultat de ces années d’études s’est concrétisé en août 2023 par une première publication de Tatiana Boube qui présente les premiers résultats sur la population de Sphyrna mokarran dans l’Ouest de l’archipelle des Tuamotu, en Polynésie française. Comme toutes les publications scientifiques, c’est en anglais, mais c’est très intéressant.
La Mokarran Protection Society ayant pour objectif la protection du grand requin-marteau, les méthodes d’études ne doivent pas être invasives et doivent éviter ou limiter au maximum tout stress additionnel sur l’animal.
Les observations devant être complété par des analyses plus poussées (génétique notamment), il fallait trouver de nouvelles méthodes et de nouveaux outils afin d’effectuer notamment des prélèvements et du marquage d’individus.
Les équipes ont donc réussi à développer un outils tout en un permettant à la fois la mesure, l’enregistrement vidéo, le marquage avec balise acoustique et le prélèvement de tissu.
On espère que cette mission aiguisera autant votre curiosité que la nôtre.
Si c’est le cas, vous pouvez écouter les autres émissions de notre podcast, notamment avec Antonin et Jean-Marie Jeandel.
L’équipe de la mission Tamataroa se retrouvera dans les prochains jours à Rangiroa pour débuter la saison 2.
Rendez-vous est déjà pris avec Antonin pour un « débriefing », donc restez connecté pour en savoir plus, dans les prochains mois.
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Détenteur de quatre records du monde de plongée en apnée (catégories immersion libre et poids variable), Pierre Frolla a déjà son nom gravé dans le marbre de l’Histoire de ce sport. Retraité de la compétition, Pierre bouillonne d’idées et de projets. L’école de plongée qu’il a imaginée et fondée à Monaco il y a plus de vingt ans est maintenant la plus grosse école de plongée pour enfant au monde. Et comme si ce n’était pas assez, Pierre participe à des films, des séries télévisées, des reportages… Et écrit des livres.
Rencontre avec un personnage singulier qui nous raconte sa carrière et sa vision de la vie.
Pierre Frolla est un compétiteur, il nous le dit ici : il n’aime pas perdre.
Mais avant d’exceller dans l’apnée, Pierre a pratiqué le judo à très haut niveau (il se préparait à une qualification olympique pour les JO d’Atlanta 1996) et le water polo.
Retraité de sa carrière de sportif, il continue d’aborder ses projets avec une vision de gagneur : pour les faire avancer et aboutir, plutôt que pour grossir une liste d’idées qui ne verrons peut-être jamais le jour.
On l’entend dans sa voix : Pierre aime partager et a à cœur de faire passer ses messages et d’être compris. Ses mots sont donc toujours très adaptés à son auditoire.
Et c’est crucial quand on enseigne des disciplines qui permettent l’exploration du milieu sous-marin. Car bien pratiquées, l’apnée et la plongée sous-marine ne sont pas dangereuses, elles mettent toutefois les pratiquants fassent à de multiples dangers.
Fondée il y a plus de 20 ans, l’Académie Monégasque de la Mer forme à l’apnée, bien sûr, mais aussi à la plongée bouteille et au secourisme. Avec près de 5000 enfants accueillis l’année dernière, l’école de Pierre s’est tout simplement imposée comme la plus grande école de plongée pour enfants au monde.
Tous les projets de Pierre Frolla montre une claire recherche esthétique. Le but est simple : montrer le monde aquatique, faire découvrir un univers inimaginé et mettre en avant sa beauté.
Si les lecteurs ou spectateurs sont émus, ils aimeront. Et s’ils aiment, ils protègeront.
C’est ce qui a gouverné à la réalisation du livre « Océans : face à face » avec Greg Lecoeur. Quand deux passionnés du monde marin, inquiets de sa destruction et désireux de contribuer à sa préservation, se rencontrent : le résultat ne peut qu’être magnifique. Nous vous recommandons donc de vous faire plaisir et de vous offrir le livre de Pierre et Greg.
Un grand merci à Pierre pour son temps et son enthousiasme.Pour en savoir plus :
Emission enregistrée le 10 novembre 2023.
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Découvrez dans ce nouvel épisode de notre podcast, une conversation avec Fabienne Delfour, éthologue et auteure du passionnant ouvrage Dans la peau d’un dauphin (Flammarion). Plongez dans l’univers acoustique des dauphins et découvrez leur intelligence remarquable et leurs interactions sociales, à travers les récits de Fabienne qui a dédié une grande partie de sa vie à l’étude de ces cétacés.
Ethologue, Fabienne Delfour, nous emmène dans un voyage sous la surface des océans, à la rencontre des dauphins qui continuent de fasciner et d’intriguer, mais dont Fabienne nous révèle les secrets. Son livre, Dans la peau d’un dauphin, est un témoignage sur son expérience et ses découvertes au fil des ans. Mais le livre démystifie également le mythe du gentil dauphin : mensonge, jalousie, manipulation sont au registre des comportements courants de ces animaux.
Dans la peau d’un dauphin est une invitation à voir le monde sous un angle différent, à travers les yeux d’un dauphin. Ou plutôt à travers ses oreilles puisque le monde des dauphins est avant tout acoustique. Fabienne Delfour nous explique que la compréhension du monde et du comportement des dauphins doit être vu au travers d’un prisme, déformant notre monde visuel en un univers avant tout acoustique.
Comme nous l’avions déjà ressenti lorsque Pierre Robert De Latour était venu nous parler des orques de Norvège, l’intelligence et la vie sociale des dauphins, mais aussi leurs modes de communications évolués remettent en question la vision de l’Homme qui tend à se placer au-dessus de toute autre forme de vie sur Terre.
La puissance des intelligences artificielles récentes couplée aux outils de captation du langage des cétacés permettra peut-être à l’avenir de mieux comprendre, interpréter, voire de communiquer avec eux. En attendant, Fabienne et ses collègues à travers le monde continuent leurs recherches afin de mieux comprendre les comportements et la biologie des cétacés. Nous espérons que toutes ces études permettront aussi de rapidement protéger les créatures qui peuplent nos océans, dans toute leur diversité.
Pour en savoir plus :
Emission enregistrée le 7 octobre 2023.
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Décollage immédiat pour la Polynésie Française, archipel des Tuamotu. Passez les 48 prochaines minutes à Rangiroa, au bord de la passe de Tiputa.
Nos guides du jour : Jean-Marie Jeandel, le fondateur de l’association Mokarran Protection Society, et son fils Moana.
Créée en 2019, la Mokarran Protection Society a pour objectif d’étudier et de protéger la population de grands requins marteaux en Polynésie française, particulièrement à Rangiroa. Selon les études scientifiques, cette espèce est gravement menacée et pourrait disparaître dans une dizaine d’années sans intervention.
Jean-Marie Jeandel n'est pas seulement le fondateur de cette association, mais aussi un acteur clé dans la sensibilisation aux menaces qui pèsent sur les requins. Il nous parle de ses projets en cours et de la manière dont il collabore avec les autorités, les scientifiques, mais aussi la population polynésienne pour faire avancer sa mission.
Moana, le fils de Jean-Marie, nous a également partagé son quotidien de collégien à Rangiroa. À seulement 14 ans, il est déjà très sensibilisé aux enjeux environnementaux et a la chance de profiter quotidiennement de l’Océan Pacifique qui entoure son île. Il n’est donc pas étonnant qu’il pratique la plongée (vive la plongée en famille !), le snorkeling, mais aussi le surf ou la pirogue polynésienne (va’a).
Le temps et l’énergie déployés par Jean-Marie et tous les bénévoles de la Mokarran Protection Society permettent de faire de gros progrès dans la connaissance du grand requin marteau, sur sa biologie, mais aussi sur sa reproduction, ses migrations et ses habitudes. Tout cela avec pour but finale la sauvegarde de l’espèce, en Polynésie d’abord, mais pourquoi pas à travers le monde.
Un grand merci à Jean-Marie et Moana pour leur temps et leur partage.
Pour en savoir plus :
L’épisode contient des extraits audio de vidéos de la chaîne Youtube de Mokarran Protection Society.
Emission enregistrée le 2 septembre 2023.
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