LES PREMIÈRES DAMES

Lorsqu’ils échangent ce baiser, elle garde les yeux grands ouverts. En ce 21 avril 2021, Olena Zelenska et son mari Volodymyr savourent le résultat de l’élection présidentielle. Avec 73% des voix, le socle du nouveau président écrase toute opposition. Mais c’est aussi le poids de la fonction qui les étreint l’un comme l’autre. 

Les Ukrainiens ont fait le choix de la démocratie. En élisant un acteur ultra populaire, c’est tout le système passé qu’ils envoient dans les orties.

Son épouse Olena, Olena Zelenska puisqu’en Ukraine, on féminise aussi les noms de famille- ne se doutait pas que son mari se destinerait à une carrière politique de haut niveau. Vraiment pas.

Lorsqu’il annonce sa candidature à la télévision au soir du 31 décembre 2018, elle n’en revient pas.

Texte & Voix : Valérie Trierweiler

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Dimanche 10 mai 1981, il est vingt heures, les Français découvrent le visage de François Mitterrand qui s’affiche en pointillé sur les écrans de télévision, Danielle Mitterrand arbore un large sourire qui illumine l’ensemble de son visage et plisse ses yeux en amandes.

Texte & Voix : Valérie Trierweiller

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Elle est à part. Forcément à part.

Personne ne s’attendait à voir Carla Bruni dans ce rôle de première dame. Encore moins aux côtés de Nicolas Sarkozy.

En 2007, quelques mois après l’élection de ce dernier, et le départ de Cécilia, la rumeur court dans tout Paris. 

Nicolas Sarkozy et l’ancien top model Carla Bruni auraient une liaison. 

La rumeur dépasse la vitesse du son.

Carla, l’égérie des podiums, Carla la beauté italienne, Carla la chanteuse adorée des bobos de gauche. 

L’artiste aux deux millions d’albums vendus trois ans plus tôt. La chanteuse à la voix suave de « C’est quelqu’un qui m’a dit ». 

Oui il s’agit bien de Carla Bruni, celle que l’on dit encore croqueuse d’hommes.

Texte & Voix : Valérie Trierweiller

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Comment ne pas la regarder avec une certaine admiration lorsque ce jour-là, elle s’exprime devant une centaine de jeunes dans son ancien quartier de Chicago de South Side. 

Un quartier défavorisé, à l’habitat dégradé, insalubre et dans lequel l’insécurité règne, comme la précarité. C’est bien là qu’elle a grandi, au premier étage d’une petite maison sans prétention.

 « Oui je suis née dans une famille pauvre et je suis devenue avocate alors si vous le décidez, vous pouvez le devenir vous aussi. Le travail vous permettra d’accéder à vos rêves. N’ayez pas peur, soyez déterminés ». 

A son jeune auditoire, elle parle de Barack dont les chances à la naissance de devenir Président étaient-admettons-le-assez minces. 

Elle leur dit encore qu’elle et son mari sont noirs, comme eux et qu’en aucune manière, cela ne doit être un frein à leur ambition. 

Michelle veut leur communiquer l’envie de décrocher le pouvoir, quel qu’il soit. Ne pas se résoudre à sa condition, tel est son leitmotiv. 

Transmettre, transmettre cette chance dont elle a bénéficié comme si elle avait une dette à honorer auprès de sa communauté. 

Le rêve américain, oui c’est ça, leur rappeler que le rêve américain est à la portée de chacun. 

Le discours est rôdé. Michelle Obama sait que lorsqu’elle prend la parole, c’est ainsi, le silence se fait. On l’écoute, sa propre expérience a valeur d’exemple. Elle est devenue l’une des femmes les plus puissantes au monde.

Texte & Voix : Valérie Trierweiller

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Elle ne sourit pas, se concentre sur les marches de la passerelle. Elle descend lentement, son sac à main noir sur le bras gauche, la main droite accrochée à la rampe. La tenue est sombre également. Elle porte un petit chapeau sur une mise en pli impeccable. La jupe est bien sûr sous le genou. 

Nous sommes en juillet 1959 et Charles de Gaulle, investi président de la République depuis le mois janvier effectue son premier voyage officiel à l’étranger. C’est l’Italie qu’il a choisi pour cette première destination. Yvonne, son épouse l’accompagne, comme elle le fera à chacun des voyages d’État. Elle aime veiller sur lui. Cela fait 48 ans qu’elle est sa vigie.

Texte & Voix : Valérie Trierweiler

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