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By Les Voix du Social
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The podcast currently has 11 episodes available.
Fayira Chacri a 24 ans. Elle termine actuellement sa 2e année de formation d’assistante sociale au sein de l’école de travail social Paris Croix Saint-Simon dans le 20e arrondissement de Paris.
Pour intégrer ce cursus et apprendre ce métier, qu’elle rêve d’exercer depuis ses 17 ans, Fayira a dû surmonter de nombreuses épreuves. Batailler pour obtenir un titre de séjour, d’abord, car si Fayira a grandi à Mayotte, elle est née aux Comores. Puis quitter son île, ses repères, sa famille, pour venir en métropole, où elle ne connaissait personne. Se démener, enfin, pour intégrer une école et financer son parcours, elle qui vient d’une famille sans ressources.
Cela a été dur, mais Fayira n’a aucun regret : ce métier d’assistante sociale, si peu considéré en métropole, s’étonne-t-elle, c’est celui qu’elle souhaite exercer, et aucun autre. Elle a aujourd’hui à cœur de le valoriser, et aussi de partager son histoire et un message d’espoir : celui d’un accomplissement possible, quelles que soient ses origines.
➡️Si vous souhaitez à votre tour participer au podcast Les Voix du Social, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : [email protected]
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2017, Céline Boussié, ancienne aide médico-psychologique auprès d'enfants polyhandicapés à l'Institut Moussaron dans le Gers, se voyait reconnaître le statut de lanceuse d'alerte après sa relaxe pour diffamation par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Quatre ans plus tôt, en 2013, démarrait son combat dénoncer les faits et ouvrir les yeux du grand public sur l'abandon des personnes polyhandicapées dans sa structure. Elle n'était pa la première à dénoncer les maltraitances graves dans cet établissement, qui existe toujours.
Après dix ans d'une vie rythmée par les procès, la plongée dans la précarité, les menaces,
l'incertitude et après un premier livre racontant son histoire, c'est cette fois une bande dessinée intitulée "Soigne, maltraite et tais-toi", récemment publiée par La Boîte à bulles, qui retrace son parcours avec finesse.
À Tonneins, dans le Lot-et-garonne, où elle est devenue adjointe au maire en charge de la
solidarité, de la citoyenneté et du handicap, Céline Boussié nous a confié la colère qui l'anime encore aujourd'hui contre ce qu'elle qualifie de "scandale politique" ; son attachement aux personnes polyhandicapées ; mais aussi sa volonté d'ouvrir une nouvelle page de sa vie, après les épreuves.
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Quel regard porte-t-on sur les trois années d'études que l'on vient d'achever lorsqu'on se trouve à l'aube d'une carrière d'assistant de service social?
Qu'a-t-on appris, ou désappris, pendant ces années ?
Quels défis a-t-on dû relever ?
Quelle étape a été la plus exigeante, la plus passionnante, la plus bouleversante?
Justine Pivert a obtenu son diplôme d'État en juillet dernier. Elle fait actuellement ses premiers pas officiels d'assistante sociale dans le centre d'accueil de demandeurs d'asile où elle avait effectué son stage de troisième année. Et va rejoindre en octobre la protection de l'enfance, via un premier poste en CDI au sein d'un service de placement éducatif à domicile.
Mais, quand nous l'avions rencontrée fin juin, elle attendait encore avec impatience l'obtention de son diplôme d'État. Et avec lui, le début de sa nouvelle vie. Elle avait alors accepté de faire avec nous un petit retour en arrière sur son parcours d'étudiante, les hauts et les bas de ses trois années d'études, et son état d'esprit de toute jeune professionnelle...
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A l'automne 2022, une dizaine d’auxiliaires de vie de l’agence Domidom de Caen, filiale du groupe Orpéa, ont tenu un piquet de grève pendant 45 jours. Elles étaient 14 au départ, huit ensuite, parce qu’il n’est pas simple de vivre sans salaire.
Le déclencheur ? La hausse du prix du gazoil, comme une goutte d’eau venant faire déborder le vase de ces travailleuses essentielles mais non reconnues, engagées pendant la crise sanitaire mais trop vite oubliées…
Soutenues par les syndicats, plusieurs élus, la solidarité locale et les caisses de grève, elles ont donc lutté de la ville Normande jusqu’au siège d’Orpéa à Puteaux pour obtenir de meilleures conditions de travail.. et à la fin, elles ont gagné ! Notamment 9 % d’augmentation de salaire.
Angelika Osmane, auxiliaire de vie de 49 ans, a été l’une des figures de cette mobilisation, qu'elle a accepté de nous raconter.
Pour en savoir plus :Le Media Social avait couvert cette grève l'an dernier, à travers un article qui donnait la parole à Angelika Osmane et Séverine Marotel.
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Éducateur spécialisé, doctorant en sociologie l’école des hautes études en sciences
Il a préféré saisir l'opportunité d’embarquer sa discipline dans les couloirs des services de protection de l’enfance où il exercé. Se façonnant ainsi le rôle inédit d’"éducateur-chercheur", qui lui permet, sur le terrain, d’interroger les pratiques professionnelles, de libérer la réflexivité des équipes, d’engager le collectif à faire un pas de côté.
Pas complètement chercheur, plus vraiment éducateur, Aurélien Cadet nous raconte
(1) Il y prépare une thèse, sous la direction de Marc Bessin. Son sujet : "L'autorité d'un nouveau genre. Ethnographie de la relation d'autorité dans le cadre de la prise en charge des adolescent.es dit.es "difficiles""
Pour suivre son activité (et notamment ses "live" sur Twitch), c'est par ici.
Il faut aussi partie des streamers que nous avions interviewé pour cet article du Media Social.
Il appartient enfin au collectif de professionnel·le·s et étudiant·e·s du social le Hublot social .
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Être travailleur social, c’est se sentir, parfois, malgré toute sa bonne volonté, son engagement, voire sa révolte, impuissant face aux problématiques des personnes qu’on accompagne.
Jeune éducatrice spécialisée, Alixe Moujeard a été frappée, dès ses débuts, par la
Confrontée à l’inefficacité des réponses existantes, elle a choisi de partir en quête de nouvelles solutions. En reprenant ses études, d’abord, puis en créant son propre outil : SéduQ, un jeu de sensibilisation, de prévention, voire de réduction des violences sexuelles, dont les travailleurs sociaux peuvent se saisir auprès des jeunes qu’ils accompagnent.
Un outil de médiation ludique pour libérer la parole sur toutes les questions liées au sexe, des plus légères aux plus graves.
L'aventure a emporté Alixe bien plus loin que prévu : sa start-up, Désclics, édite aujourd'hui plusieurs jeux et propose animations et formations aux travailleurs sociaux, grâce à un réseau de professionnels de terrain.
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Le 12 mai 2021, dans le département de l’Aube, Audrey Adam, conseillère en économie sociale et familiale (CESF), était retrouvée morte, tuée par balle par un octogénaire à qui elle rendait une visite professionnelle.
Ce drame a mis en lumière non seulement les risques du métier, mais aussi les conditions d'exercice souvent difficiles des travailleurs sociaux, et le manque de reconnaissance dont ils souffrent au quotidien.
Si rares sont les professionnels à dénoncer les violences qu'ils subissent, quelques-uns ont cette fois décidé que ce meutre ne pouvait rester sans réponse, à plus forte raison dans un contexte de manque de moyens chronique, lui-même générateur de violences.
Ils ont lancé le Collectif Travail social de demain, à l'initiative d'un hashtag "Balance ton travail social" sur les réseaux sociaux (@DemainTravail sur Twitter).
Caroline (*), 30 ans, assistante sociale en protection de l’enfance, est l'une d'entre eux. Elle raconte au Média social leur engagement, pour dénoncer toutes les violences, y compris institutionnelles, que subissent les travailleurs sociaux.
Pour elle, il en va tout simplement de l’avenir du secteur, et de son métier, qu’elle souhaite exercer encore longtemps.
(*) son prénom a été modifié à sa demande
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Avant d'y être obligé par la crise sanitaire, quel travailleur social aurait imaginé devoir un jour exercer son métier à distance, par écran ou par téléphone interposé ?
Pourtant, c'est ce à quoi à dû se résoudre une partie des professionnels du secteur, en particulier pendant le confinement - y compris certains dont le coeur d'intervention se situait au domicile même des familles.
Il leur a fallu réinventer leurs pratiques, dans l'urgence, sans protocole clair bien souvent.
Un sacré défi, qu'a dû relever Mathilde, jeune assistante sociale au sein d'un service d'aide éducative en milieu ouvert (AEMO), à Paris. Elle a bien voulu nous raconter son expérience, et analyser ce que cette période hors normes et éprouvante a pu faire émerger dans sa pratique.
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Nathalie Da Cruz est née au Sénégal. Elle est arrivée en France il y a 11 ans seulement, à l'âge de 49 ans. Elle exerce, depuis trois ans, comme assistante de vie chez Logivitae, service d'aide à domicile situé à Paris 12e.
En mars 2020, elle a attrapé le Covid-19. Puis a repris le travail et exercé en première ligne durant toute la pandémie, malgré la fatigue persistante.
Nathalie aime toujours son métier, malgré sa dureté. Mais elle aimerait bien, enfin, être reconnue à la hauteur de ce qu'elle accomplit.
Voire obtenir, pourquoi pas, la nationalité française ?
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Comment s'impliquer sans se perdre ? Accompagner sans envahir ? Donner de soi tout en protégeant ? Ils sont nombreux, les travailleurs sociaux à s'être un jour posé la question de leur engagement émotionnel.
Educatrice spécialisée, Stéphanie Krystlik s'est reconvertie dans l'analyse des pratiques et la supervision. S'appuyant sur son expérience professionnelle, et sur les compétences développées dans dans ses nouvelles fonctions, elle explique, dans cette épisode, en quoi l'implication dans la relation d'accompagnement est, selon elle, essentielle.
A rebours de la fameuse "juste distance" traditionnellement invoquée en travail social.
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