Cette affirmation s’avère aussi pertinente aujourd’hui qu’au temps de David et de Paul, qui reprend ce texte dans sa lettre aux Romains (3.10-18). Le constat demeure le même : malgré des millénaires d’histoire, la nature humaine n’a pas changé. Le monde, tel que nous le voyons, se comporte encore en général comme s’il n’y avait pas de Dieu ni de jugement dernier. La réaction habituelle devant cette condamnation est mitigée. On est d’accord qu’il y a des actes abominables qui se commettent un peu partout sur notre planète, mais de là à généraliser et à inclure tout le monde dans ce jugement, il ne faut pas exagérer, pense-t-on. (...)