L’IA a profondément modifié la manière de produire, de diffuser et de recueillir l’information. Les algorithmes orientent nos choix via des recommandations, les chatbots fournissent des réponses immédiates qui ne sont pas toujours fiables et les deepfakes se banalisent. Que signifie s’informer, dans ce contexte? A t-on affaire à une transformation de l’information ou est-ce une étape supplémentaire dans une longue histoire en constante évolution ? Comment trouver des informations sécurisées ? 

Ces questions sont soulevées en compagnie de Louis Faucon, chercheur en machine learning, co-fondateur du projet Tournesol et Maud Ehrmann, chercheuse et chargée de cours au Laboratoire d’Humanités Digitales de l’EPFL

Cette rencontre s’est tenue en public sur le campus de l’EPFL le mercredi 2 avril 2025.

Elle est disponible en format video ici :  

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Etudiant en master en data science EPFL, membre de l’association Safe AI Lausanne, Thomas est particulièrement intéressé par les interactions entre technologies, démocratie, économie et écologie. Il rappelle ici que la technologie n'est jamais neutre, alerte sur les effets délétères des algorithmes de recommandations, et plus largement des impacts du développement -très rapide et fait de manière non démocratique-, des technologies sur l’environnement ou encore la santé mentale. 

Il parle également de son implication dans l’association Safe AI Lausanne et des différents enjeux qui se tiennent derrière la notion de “sécurité IA”. 

Lucide mais déterminé, il encourage les étudiant.e.s à lancer et à prendre part au débat autour de ces enjeux et évoque des alternatives possibles aux développements technologiques actuels, dont ceux proposés par le projet Tournesol dont il sera plus précisément question dans l’épisode suivant. 

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Cris Darbelley nous parle de son projet au sein de MAke Designing Life With AI, qui le plonge depuis le bachelor dans le travail de recherche parallèlement à ses études, il nous rappelle la définition de la protéine qui est au coeur de ses études et projet de recherche, il nous explique la révolution que représente l’IA dans la recherche en biologie moléculaire,  sa passion pour la biologie cellulaire, son usage limité de chat GPT à la recherche de sources, l’évolution du système éducatif qu’il estime inévitable et nécessaire, de son expérience de l’IA alliée à la criminologie, ou encore des ponts entre sciences du vivant et science computationnelle…

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Chiara Candiotti est une passionnée : par l’IA, par les technologies, par la psychologie, par les neurosciences, par le droit… Aucun ouvrage ou article traitant de ces sujets et permettant de faire des ponts entre eux ne semble pouvoir lui échapper. Cette étudiante avide de savoir est aussi très soucieuse de partager ses connaissances avec tous les publics. C’est dans cet esprit généreux et pédagogue qu’elle aborde, durant cette discussion, son parcours, son enthousiasme vis à vis de l’IA, les usages qu’elle en a, les limites juridiques qu’elle juge indispensables de poser au développement de ces technologies, sans oublier de revenir aux définitions de ces termes parfois encore obscurs (IA, chatbots, etc).

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

D’abord intéressé par la physique, Arthur Wuhrmann a choisi des études en sciences des données afin de se sentir plus utile et d’avoir un impact positif plus immédiat sur la société. Il nous parle de ce choix, des podcasts et vidéos qui l’ont influencé, de son souhait de se consacrer à la recherche sur la sécurité des données, de son recours quotidien à Claude, alternative à Chat GPT qu’il préconise, de sa conscience des dangers potentiels de l’IA, d’art et IA…

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Les technologies liées à l’IA sont devenues des outils clés dans la prédiction des changements climatiques et de leurs effets. Mais le développement de l’IA a aussi un impact non négligeable sur l’environnement. Comment résoudre ce paradoxe au mieux pour servir la cause environnementale ? Quels sont les véritables enjeux environnementaux de l’IA et comment sont-ils abordés dans le cadre de l’EPFL? 

Ces sujets sont abordés avec Tom Beucler, Professeur assistant en science des données environnementales à l'Université de Lausanne, Erwan Koch, Directeur du Centre d'expertise sur les extrêmes climatiques (ECCE) à l'UNIL et Manuel Cubero-Castan, chef de projet numérique responsable à l’EPFL 

Cette rencontre s’est tenue en public sur le campus de l’EPFL le mercredi 5 mars 2025.

Elle est disponible en format video ici : 

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Alexandre Sadeghi est diplômé en architecture de l’EPFL. Fondateur du cabinet d’architecture et de design Astroid, il est aussi assistant scientifique au Laboratoire de design et media (Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC) & Faculté informatique et communications (IC) de l’EPFL, où il coordonne le Blue City Project qui développe une plateforme permettant la cartographie, la visualisation et l’infrastructure réseau des villes grâce à l’IA et au Deep Learning. Durant cette conversation, il parle de la manière dont l’IA transforme le monde de l’architecture et l’urbanisme, de ses recherches, des ateliers menés avec ses étudiants avec l’IA pour concevoir des bâtiments, de ses diverses expériences en Chine, de son recours artistique aux générateurs d’images qui lui ont permis de créer des super-héros suisses* mais aussi de littérature (avec ou sans IA?) puisque Alexandre est aussi écrivain**.

*https://www.lematin.ch/story/nos-cantons-ont-desormais-leur-propre-super-heros-645866518380

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

Valentin Hartmann has just completed his Phd at EPFL in date science and AI. During his final year of research, he focused on the use of AI in language learning. Together with other recent graduates like himself, he set up a start-up specializing in this field. He goes back to the origins of this project, explaining how this tool works to meet the needs of people motivated to learn a new language but lacking the time to do so. During this conversation, we also discuss AI's use of private data and the current means of protecting it, what he considers to be the most useful and relevant uses of AI in his daily life, his concern about the environmental impact of the development of these energy-intensive technologies, and what he would dream of asking AI visionary and pioneer Ilya Sutskever.

Design, production and moderation : Anne Laure Gannac

Agatha Duzan est étudiante en master en systèmes de communication à l’EPFL, et présidente de l’association Safe AI Lausanne. Durant cette discussion, elle revient sur son parcours, explique en quoi consiste précisément ses études focalisées sur le data science et leur lien avec l’IA. Elle évoque aussi la faiblesse de l’IA en mathématiques, explique les enjeux en matière de sûreté et sécurité de l’IA -domaine qui la passionne. Elle parle aussi de son propre usage, restreint et circonscrit, des outils IA, et insiste sur l’incertitude qui définit, pour l’heure, l’IA.

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac

En mettant à disposition des archives longtemps cantonnées aux bibliothèques, ainsi qu’en permettant le traitement et le croisement de ces données à une vitesse inégalée et grâce à de nouveaux modèles de langage, les technologies dites de l’IA révolutionnent le champ de l’Histoire. Réciproquement, l’Histoire met à disposition de ces technologies une richesse de données indispensables à leur développement. Histoire et IA ont donc tout à gagner de leur collaboration. Mais sous quelles conditions ? Comment garantir une fertilité et une longévité à cette union ?

Dans cet épisode, les professeurs Bela Kapossy, historien et ancien directeur du Collège des humanités de l'EPFL et Frédéric Kaplan, chercheur en humanités digitales et actuel directeur du Collège des humanités, expliquent la manière dont l’IA a transformé le travail de l’historien.ne, avec quels outils et pour quels usages spécifiques (traduction, lecture, résumé, extraction et traitement de documents d’archives…). Ils débattent aussi des limites, risques d’erreurs et autres zones aveugles propres à l’IA et de la façon de les réduire. Leurs échanges, ponctués par les questions du public, conduisent à une réflexion sur les contours du rôle de l’historien.ne tel qu’il reste encore, pour l’heure, indispensable et irremplaçable aux côtés de l’IA.

Cette rencontre s’est tenue en public sur le campus de l’EPFL le mercredi 18 décembre 2024.

Elle est disponible en format video ici : 

Création, réalisation et modération : Anne Laure Gannac