Quel(s) rapport(s) les jeunes entretiennent-ils avec la politique? La jeunesse ne forme pas une catégorie homogène. Mais des intérêts communs se dessinent. Les manières de s'informer sont différentes de celles de leurs aînés, celles de se faire entendre aussi, mais les jeunes peuvent se mobiliser pour les causes qui leur semblent juste et qui font sens. Face à la montée des extrémismes, Catherine Haxhe est allée rencontrer des jeunes aux profils différents, ainsi qu'une série de chercheurs, journalistes, économistes et responsables d'associations qui les côtoient. 

Avec Claire Thoury, Brieuc Wathelet, Salomé Saqué, Sarah Jonet, Jean-Pascal Labille et Bruno Colmant

Une personne sur cinq en Belgique court un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon le SPF Sécurité sociale. La lutte contre la pauvreté est donc un enjeu démocratique majeur. C’est pourquoi, dans le cadre du récent plan d’action européen en droits sociaux, la Belgique s’est donné l’objectif de sortir 279 000 personnes de la pauvreté à l’horizon 2030.

Selon les Nations Unies, la pauvreté c’est le manque de revenus, de développement humain (santé, éducation, logement) et d’exclusion sociale. L’exclusion sociale, c’est se sentir en dehors de tout ce qui fait société, en ce compris, la politique, les élus, les partis, et… les élections.

Cette manne de gens qui se sentent oubliés, est-ce que les partis extrêmes pourraient s’en saisir ?

Avec Christine Mahy, Jean-Pascal Labille, Bruno Bauraind, Bruno Colmant, Brieuc Wathelet ainsi que les bénéficiaires et bénévoles de la Maison de la Laïcité et des Solidarités d'Angleur

Connaissez-vous la sécurité sociale, la sécu ? Et sa place dans nos existences et dans notre intimité ?

Depuis son instauration il y a 80 ans, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la sécurité sociale est devenue un socle fondamental de l’organisation de notre société. Mais de plus en plus de discours se font entendre aujourd'hui contre la sécu: elle serait trop cher à financer et trop peu rentable par rapport aux coûts occasionnés. Ce discours, de plus en plus récupéré par des partis de droite, voire d’extrême droite, risque de mettre à mal la solidarité, l’état social et par là, nos démocraties.

Avec Sarah de Liamchine, Bruno Colmant, Jonathan Peusch, et les bénévoles de la Maison de la Laïcité et des Solidarités d'Angleur

Analyse des mécanismes qui mènent aux théories du complot et aux fake news dans ce 5e épisode. Comment les partis extrémistes et populistes utilisent-ils ces théories? Et comment les déconstruire? 

Réponses avec Olivier Klein, François Debras, mais aussi le service animations du Centre d'Action Laïque de la Province de Liège qui déconstruit les théories du complot en classe. 

Dans ce numéro, nous évaluerons toute l’importance que revêt l’EVRAS sur le terrain, en frappant à la porte d’un planning familial liégeois, situé en Outremeuse. Tous les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 6e primaire et 4e secondaire recevront dorénavant une animation relative à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Mais comment ça se passe concrètement ? On parle de quoi ? Comment ? Avec quelles réactions ?

Nous avons rendez-vous avec Louisa, Virginie, Céliane et Clémence. Elles donnent des animations EVRAS dans les écoles.

Ce premier numéro va redéfinir le terme "extrémisme". Ou "extrémismes" ? Ce n’est pas si simple d’y voir clair. Pourquoi les extrémismes font-ils peur ? A-t-on raison d’avoir peur ?

La réponse avec Sylvie Lausberg, Catherine Maréchal, Caroline Sägesser, Hervé Parmentier, Edouard Delruelle, Jean Leclercq et François Debras.

Qu’ils soient politiques, philosophiques, religieux, écologiques, sociaux ou économiques, les comportements extrémistes questionnent nos fondamentaux démocratiques et nous concernent toutes et tous. Les extrémismes enferment les idées, cadenassent les débats : ils sont notre prison. Dans ce deuxième épisode, nous allons tenter de comprendre qui sont les groupes extrémistes religieux, mais aussi l’interpénétration du religieux et du politique.

Avec Sylvie Lausberg, Caroline Sägesser, Pierre Rosanvallon, Jean-Philippe Schreiber, François Finck et Edouard Delruelle.

En 1968, après la libération sexuelle, apparaît une certaine éducation sexuelle dans les écoles. En cause ? L’apparition croissante de grossesses non désirées chez les jeunes filles. Viendra ensuite le Sida et avec lui, la thématique des IST, infections sexuellement transmissibles. Depuis le 12 juillet 2012, l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, EVRAS, comme on la nomme aujourd’hui, fait partie des missions de l’enseignement obligatoire. Mais dans les faits, peu d’élèves étaient concernés par ces animations. Aujourd’hui, tous les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 6e primaire et 4e secondaire devront recevoir une animation relative à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Une étape importante votée il y a quelques mois qui a suscité attaques, polémiques, rumeurs, et désinformation. Quels liens peut-on faire entre ces attaques et les mouvements extrémistes ? Pourquoi l’EVRAS fait-elle l’objet de tant de fake news et de théories du complot ?

La réponse avec Sylvie Lausberg, Caroline Sägesser, Lionel Rubin, Olivier Klein, François Debras et Nicolas Lebourg.