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L’intelligence artificielle à la place de votre médecin, comme tous les domaines la médecine fait face à l’intelligence artificielle.
Les domaines d’intervention de l’Ia dans la santé sont divers.
Le remplacement des médecins par l’intelligence artificielle (IA) soulève d’importantes questions éthiques, bien que l’objectif actuel soit plutôt de les assister et de les améliorer dans leurs pratiques. L’IA est perçue comme un outil pour améliorer la qualité des soins, optimiser les processus et redonner du temps aux soignants.
L’idée du ministère de la santé, n’est donc pas de remplacer les médecins, mais de créer une collaboration fructueuse où l’IA assiste les professionnels de santé, améliorant ainsi la qualité des soins et l’accès à ceux-ci.
Selon document du ministère, pour le moment, le médecin reste en maitrise des décisions. Il n’est pas question de laisser l’IA donner un diagnostic à une personne non médecin pour appliquer.
D’autres spécialités sont concernées par l’IA. tout ce qui concerne les diagnostics par imagerie sont très impactés par l’intelligence artificielle qui peut détecter mieux qu’un humain une maladie.
L’intelligence artificielle (IA) offre des perspectives considérables pour améliorer l’accès aux soins, réduire les inégalités et optimiser les parcours des patients. Plusieurs initiatives et stratégies sont en cours pour exploiter ce potentiel en France.
En intégrant des outils d’IA dans les parcours de soins, il devient possible de réduire les délais d’attente et de fluidifier l’accès aux soins.
Des exemples d’initiatives régionales incluent :
L’IA peut optimiser les parcours de soins en automatisant certaines tâches administratives, en facilitant l’aide au diagnostic et en rendant les processus de soins plus fluides. Cela permet de libérer du temps médical et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs du système de santé. L’IA peut devenir un allié stratégique pour permettre aux soignants de se recentrer sur les malades.
Dans ce cas le médecin intervient-il car comment gagner du temps si il doit toujours tout maitriser?
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un guide généraliste d’aide au choix des dispositifs médicaux numériques (DMN) utilisés par les professionnels de santé, incluant ceux embarquant de l’IA. Ce guide a pour objectif d’orienter les professionnels de santé et les acheteurs de DMN à usage professionnel dans leurs choix, en leur permettant d’identifier les principales questions clés à se poser.
La Plateforme des Données de Santé (Health Data Hub) joue un rôle central dans le développement d’outils de diagnostic et de dépistage basés sur l’IA. Créée en 2019, elle soutient actuellement 168 projets, dont 54 % sont portés par des hôpitaux et 28 % impliquent des industriels, avec environ 40 % utilisant des méthodes d’intelligence artificielle.
Parmi les projets phares soutenus par la plateforme, on peut citer :
Ces initiatives contribuent à améliorer l’accès aux soins, à réduire les inégalités et à optimiser les parcours des patients en utilisant l’IA pour faciliter le diagnostic, améliorer la coordination des soins et soutenir la prise de décision médicale.
L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle de plus en plus important dans la prévention en santé, transformant la manière dont les soins sont prodigués et dont les patients sont pris en charge.
L’IA permet de personnaliser les recommandations de santé, d’anticiper les risques et d’améliorer l’éducation sanitaire. Les outils numériques intégrant l’IA peuvent adapter les messages de prévention aux besoins spécifiques de chaque individu, en s’appuyant sur les données de santé disponibles, ce qui ouvre la voie à une approche plus proactive, visant à identifier les risques en amont et à proposer des actions ciblées pour améliorer le bien-être global.
Le développement d’un modèle économique durable pour l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la santé, basé sur les gains d’efficience, est une question cruciale pour assurer son adoption et son intégration à grande échelle. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour structurer ce modèle économique, en s’appuyant sur les initiatives et stratégies mises en place en France et en Europe.
Pour structurer un écosystème favorable au développement et à l’utilisation de l’IA, il faut des modèles économiques viables qui assurent l’adoption de l’IA par les établissements de santé et son accessibilité pour les professionnels de santé et les patients.
Ce dernier point pose des questions. il pose le sujet que nos données de santé seront utilisées pour générer des modèles. Les conditions d’exploitation ne sont actuellement pas claire. On parle de souveraineté mais certaines sont hébergés sur des systèmes non souverains
Quelques éléments chiffrés pour mesurer les moyens mis en œuvre pour l’intelligence artificielle en médécine.
Il ressort que le sujet dépôt de données est largement financé. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est le coeur du réacteur. Il faut des données pour entrainer l’IA. C’est presque 80 millions investis.
Ces montant doivent être consolidés au niveau européen afin que l’impact soit aussi fort que ce qu’investissent les USA et la Chine.Sources
Ministère de la santé, mettre l’intelligence artificielle au service de la santé.
Régulation de l’IA en Europe
Intelligence artificielle et IA, INSERM
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Les domaines d’intervention de l’Ia dans la santé sont divers.
Le remplacement des médecins par l’intelligence artificielle (IA) soulève d’importantes questions éthiques, bien que l’objectif actuel soit plutôt de les assister et de les améliorer dans leurs pratiques. L’IA est perçue comme un outil pour améliorer la qualité des soins, optimiser les processus et redonner du temps aux soignants.
L’idée du ministère de la santé, n’est donc pas de remplacer les médecins, mais de créer une collaboration fructueuse où l’IA assiste les professionnels de santé, améliorant ainsi la qualité des soins et l’accès à ceux-ci.
Selon document du ministère, pour le moment, le médecin reste en maitrise des décisions. Il n’est pas question de laisser l’IA donner un diagnostic à une personne non médecin pour appliquer.
D’autres spécialités sont concernées par l’IA. tout ce qui concerne les diagnostics par imagerie sont très impactés par l’intelligence artificielle qui peut détecter mieux qu’un humain une maladie.
L’intelligence artificielle (IA) offre des perspectives considérables pour améliorer l’accès aux soins, réduire les inégalités et optimiser les parcours des patients. Plusieurs initiatives et stratégies sont en cours pour exploiter ce potentiel en France.
En intégrant des outils d’IA dans les parcours de soins, il devient possible de réduire les délais d’attente et de fluidifier l’accès aux soins.
Des exemples d’initiatives régionales incluent :
L’IA peut optimiser les parcours de soins en automatisant certaines tâches administratives, en facilitant l’aide au diagnostic et en rendant les processus de soins plus fluides. Cela permet de libérer du temps médical et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs du système de santé. L’IA peut devenir un allié stratégique pour permettre aux soignants de se recentrer sur les malades.
Dans ce cas le médecin intervient-il car comment gagner du temps si il doit toujours tout maitriser?
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un guide généraliste d’aide au choix des dispositifs médicaux numériques (DMN) utilisés par les professionnels de santé, incluant ceux embarquant de l’IA. Ce guide a pour objectif d’orienter les professionnels de santé et les acheteurs de DMN à usage professionnel dans leurs choix, en leur permettant d’identifier les principales questions clés à se poser.
La Plateforme des Données de Santé (Health Data Hub) joue un rôle central dans le développement d’outils de diagnostic et de dépistage basés sur l’IA. Créée en 2019, elle soutient actuellement 168 projets, dont 54 % sont portés par des hôpitaux et 28 % impliquent des industriels, avec environ 40 % utilisant des méthodes d’intelligence artificielle.
Parmi les projets phares soutenus par la plateforme, on peut citer :
Ces initiatives contribuent à améliorer l’accès aux soins, à réduire les inégalités et à optimiser les parcours des patients en utilisant l’IA pour faciliter le diagnostic, améliorer la coordination des soins et soutenir la prise de décision médicale.
L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle de plus en plus important dans la prévention en santé, transformant la manière dont les soins sont prodigués et dont les patients sont pris en charge.
L’IA permet de personnaliser les recommandations de santé, d’anticiper les risques et d’améliorer l’éducation sanitaire. Les outils numériques intégrant l’IA peuvent adapter les messages de prévention aux besoins spécifiques de chaque individu, en s’appuyant sur les données de santé disponibles, ce qui ouvre la voie à une approche plus proactive, visant à identifier les risques en amont et à proposer des actions ciblées pour améliorer le bien-être global.
Le développement d’un modèle économique durable pour l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la santé, basé sur les gains d’efficience, est une question cruciale pour assurer son adoption et son intégration à grande échelle. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour structurer ce modèle économique, en s’appuyant sur les initiatives et stratégies mises en place en France et en Europe.
Pour structurer un écosystème favorable au développement et à l’utilisation de l’IA, il faut des modèles économiques viables qui assurent l’adoption de l’IA par les établissements de santé et son accessibilité pour les professionnels de santé et les patients.
Ce dernier point pose des questions. il pose le sujet que nos données de santé seront utilisées pour générer des modèles. Les conditions d’exploitation ne sont actuellement pas claire. On parle de souveraineté mais certaines sont hébergés sur des systèmes non souverains
Quelques éléments chiffrés pour mesurer les moyens mis en œuvre pour l’intelligence artificielle en médécine.
Il ressort que le sujet dépôt de données est largement financé. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est le coeur du réacteur. Il faut des données pour entrainer l’IA. C’est presque 80 millions investis.
Ces montant doivent être consolidés au niveau européen afin que l’impact soit aussi fort que ce qu’investissent les USA et la Chine.Sources
Ministère de la santé, mettre l’intelligence artificielle au service de la santé.
Régulation de l’IA en Europe
Intelligence artificielle et IA, INSERM
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