Quelques jours après avoir rencontré Emmanuel Macron à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, où le président français a abouti la création d’une Cité internationale de la Francophonie, Grégoire Furrer est revenu sur les bords du Léman avec un rêve. La langue française est une richesse formidable. Elle est un patrimoine que trois continents partagent et dont l’humour sert souvent de vecteur de conciliation. Depuis près de 34 ans, le président du Montreux Comedy Festival a maintenu intacte sa vision d’une Francophonie conquérante et qui n’a peur de rien. Dans les Hauts de France, à Lille, il a par ailleurs formé les États généraux de l’humour francophone.
L’objectif y est de créer un festival dans lequel tous les acteurs politiques, économiques et culturels soient également capables de partager la scène avec des artistes. «Je rêve d’une conférence durant laquelle un président explique de quelle manière l’humour lui a permis, un jour, de débloquer une situation de crise.»
Dans cet entretien, le président de la marque Montreux fait aussi sa propre introspection. Il revient notamment sur son premier voyage à Paris à 18 ans, construisant les premières fondations du tout premier festival qu’il montait trois ans plus tard. Entre mille doutes et mû par les rencontres humaines qui ont émaillé les trois dernières décennies de sa carrière, il a finalement pris le temps d’expliquer l’état des lieux du projet de sa vie.
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