Ce script représente mon interprétation entant qu'étudiant en 2e année de Médecine. Il est fourni entant qu'aide à l'étude et n'a pas comme objectif d'être une ressource primaire. Veuillez pardonner les erreurs grammaticales.
Cet épisode porte sur
• les lombalgies,
• leur importance clinique,
• les diverses causes de la lombalgie,
• la différentiation des causes de la lombalgie,
• les traitements des lombalgies aigues et chroniques,
• ainsi que quelques considérations particulières chez les enfants.
Une lombalgie est une douleur du bas du dos, peu importe la cause.
La douleur lombaire est la 2e cause de consultation médicale pour un symptôme, et a une incidence de vie de 84%.
La douleur lombaire peut avoir une multitude d’étiologies que l’on peut classifier grossièrement en 4 groupes :
• Premièrement et prépondérantes sont les causes traumatiques et mécaniques,
• On regroupe les causes par douleur projeté d’origine pelvienne et abdominale
• On regroupe les causes néoplasiques
• Et finalement on regroupe les causes inflammatoires, auto-immunes et infectieuses.
L’évaluation clinique procède par exclusion.
Le but premier du diagnostique est d’exclure les causes plus sérieuses à l’aide d’indices cliniques comme :
• Un trauma récent, inversement proportionnel à l’âge
• Une perte de poids soudaine ou sans explication
• Une fièvre sans explication
• Un patient immunodéprimé
• Des antécédents de cancer
• Des douleurs nocturnes
• Des antécédents de toxicomanie, particulièrement des injections intraveineuses
• L’ostéoporose ou l’utilisation chronique de corticostéroïdes
• Un patient âgé de plus de 70 ans
• Des symptômes neurologiques comme une rétention urinaire ou une incontinence fécale,
• D’autres symptômes neurologiques comme la paresthésie, la faiblesse musculaire ou la paralysie, surtout s’ils sont progressifs,
• Une douleur réfractaire à la thérapie
• Ou si les symptômes durent plus de 6 semaines.
Ces indices servent à exclure des conditions qui nécessitent une attention médicale immédiate. En anglais, on les nomme les « red flags ».
Le différentiel de la douleur lombaire est vaste.
Dans les causes traumatiques ou mécaniques, on retrouve les entorses, les claquements ou étirements, les hernies discales, une sténose du canal rachidien ou des foramens intervertébraux, les fractures, les fractures de compression secondaire à l’ostéoporose, la spondylolyse et la spondylolisthésie, les troubles congénitaux ET les troubles posturaux. Si on a exclus toute cause organique identifiable pour la douleur, on pose le diagnostique non-spécifique de lombalgie mécanique proprement dite. Les troubles d’origine mécanique sont responsables de 97% des douleurs lombaires.
La douleur projetée dans la région lombaire peut provenir des organes pelviens, comme la prostate ou les viscères, ou des organes abdominaux, comme les reins, l’aorte, les viscères, le pancréas et la vésicule biliaire. Certaines pathologies types sont la pancréatite, la salpingite, la péritonite pelvienne, la néphrolithiase, la pyélonéphrite, l’anévrysme de l’aorte, la cholécystite, les abcès et les ulcères.
Les néoplasies sont responsables de moins d’un pourcent des lombalgies. On y compte le myélome multiple, les métastases osseuses, les lymphomes, les leucémies, les tumeurs de moelle épinière, l’expansion ou l’infiltration de tumeurs retropéritonéens et les tumeurs vertébrales.
Les causes infectieuses et inflammatoires expliquent un centième de pourcent des lombalgies. L’ostéomyélite, les abcès, le zona, l’arthrite rhumatoïde, les spondylarthrites, les affections abdominales inflammatoires comme Chron’s et la maladie de Paget sont des causes beaucoup moins fréquentes de lombalgie.
Évidemment, dépendant de la pathologie, la douleur lombaire n’est pas nécessairement la raison de consultation primaire ni la manifestation typique.
À l’histoire, il est important de noter le type d’emploi du pat(continued)