Message aux anthropologues et bilan d’AnthroStory Un épisode à passer si vous n’êtes ni anthropologue ni dans les sciences sociales et que la cuisine interne du podcast ne vous intéresse pas. Mais si vous êtes anthropologue ou dans les sciences sociales, restez jusqu’au bout et passez le message, on vous en sera vraiment reconnaissants. C’est la fin d’année, je suis peinard sur une terrasse, le bon moment pour faire un microbilan d’AnthroStory, réfléchir un poil sur l’avenir du truc, vous donner quelques infos internes et, surtout, vous demander un coup de main. Et non, je ne vais pas demander de la tune, on a toujours un Patreon en cour bien sûr, mais j’ai besoin d’une aide différente. Quoique si vous avez un million et que vous ne savez pas quoi en faire, j’ai quelques idées. Le format: interviews Premièrement, bilan du contenu. 69 épisodes si j’ai bien compté, entre des interviews, des chroniques, des discussions, des quizz. Je voulais tester plusieurs concepts, plusieurs formats, avec plus ou moins de réussites. Le premier format était celui de l’interview, entre 15 et 20 minutes, avec un anthropologue. Je suis, disons, mitigé sur le format. Autant je reste persuadé que ne pas excéder 30 minutes et important, parce que les thématiques sont lourdes et qu’il ne faut pas larguer les auditeurs, autant c’est franchement pas évident à gérer. C’est une question de technique en fait. Penser qu’on va allumer son micro et faire un interview avec un timing parfait tout en ayant un contenu riche, intéressant, clair et agréable à écouter, c’est ne pas connaitre la réalité du terrain. Ira Glass, de This American Life, dit qu’il faut 12 heures d’enregistrement pour faire un contenu final d’une vingtaine de minutes. Sans aller jusqu’à cet extrême, je le rejoins. Certains de nos épisodes, franchement, ne sont pas vraiment intéressants, à part pour ceux que le sujet précis intéresse. Ce n’est pas la faute de nos invités, mais celle du format choisit. En restant avec eux une journée entière à parler, on aurait eu du contenu beaucoup plus pertinent, on aurait pu tailler dans la […]