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Or


Cette semaine, aux États-Unis, on avance toujours à vue, tandis que l’Europe savoure une position plus confortable face à l’inflation, pendant que la banque du Japon laisse entrevoir un changement de cap.
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 🇺🇸 États-Unis  Â
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Aux États-Unis, le shutdown fédéral, désormais à son trente-huitième jour, entretient un climat d’incertitude et prive les marchés de données essentielles, notamment celles sur l’emploi. La Fed doit se contenter des enquêtes ADP pour évaluer la dynamique du marché du travail, faute de publication du rapport NFP. D’après le rapport ADP, le secteur privé américain se porte mieux que prévu avec 42 000 postes créés, une grande première depuis juillet, ce qui laisse penser que la politique d’assouplissement commence à porter ses fruits. Néanmoins, l’inflation, qui accélère depuis le mois de mai, avoisine désormais les 3,00% et pourrait pousser la Réserve fédérale à adopter une politique plus restrictive lors des prochaines réunions.
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En parallèle, Jerome Powell a suggĂ©rĂ© que la Fed pourrait prochainement mettre un terme Ă sa politique de Quantitative Tightening mise en place en 2022 dans sa lutte contre l’inflation. Pour rappel, cette mĂ©thode consiste Ă rĂ©duire le bilan de la banque centrale en laissant ses obligations arriver Ă Ă©chĂ©ance sans les remplacer. Mettre fin au Quantitative Tightening reviendrait Ă laisser la Fed renouveler son stock d’obligations, ce qui attĂ©nuerait les pressions Ă la hausse sur les rendements obligataires amĂ©ricains.Â
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 🇪🇺 EuropeÂ
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En Europe, l’inflation ralentit lĂ©gèrement et s’établit Ă 2,10% en octobre, en ligne avec l’objectif de la Banque centrale europĂ©enne. Depuis juillet, l'institution maintient son taux de dĂ©pĂ´t Ă 2,00%, contrairement Ă ces homologues amĂ©ricains. Dans ce contexte, la diffĂ©rence d’orientation avec la Fed, devrait continuer de soutenir l’euro au cours des prochaines semaines.Â
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De l’autre côté de la Manche, la Banque d’Angleterre a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés pour la 3ème fois consécutive à 4,00%. Cette décision intervient alors que le Royaume-Uni lutte contre une inflation presque deux fois supérieure à l’objectif de 2,00% de la banque centrale, sur fond de croissance atone. Si les tensions sur les prix persistent, l'institution pourra durcir davantage sa politique monétaire, laissant la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux dans les prochains mois.
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 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
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En Asie, Pékin et Washington ont amorcé un apaisement après la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping. Les deux pays se sont entendus sur une baisse des droits de douane américains, en échange d’un accès facilité aux terres rares chinoises. Dans la situation actuelle, Pékin conserve le monopole sur ces ressources devenues indispensables au secteur de la technologie, un atout stratégique désormais utilisé comme arme de dissuasion massive contre les menaces de Washington.
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Au Japon, le compte-rendu de la réunion de politique monétaire de septembre met en évidence un changement de ton au sein de la Banque du Japon, où un nombre croissant de membres se montrent désormais favorables à une hausse des taux. On perçoit bien la volonté d’engager progressivement un resserrement monétaire, d’autant que les inquiétudes liées aux tensions commerciales américaines s’atténuent. Dans ce contexte, même si les taux ont été maintenus en octobre, une première hausse pourrait voir le jour dès décembre.
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 🛢️ Matières premièresÂ
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Du côté des matières premières, les cours du baril de pétrole brut repartent à la baisse.  En cause, les réserves de pétrole aux Etats-Unis ont connu une hausse surprise de 5,2 millions de barils selon le dernier rapport de l’IEA.
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En parallèle, le prix de l’or a reculé ces dernières semaines et oscille désormais autour de la barre symbolique des 4000 dollars. Malgré cette baisse récente, l’or progresse encore de plus de 50% depuis le premier janvier, soutenu par une forte demande et des achats massifs des banques centrales.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Eloi Buffeteau et Quentin Di DiaÂ
By Widoowin Cross Asset SolutionsCette semaine, aux États-Unis, on avance toujours à vue, tandis que l’Europe savoure une position plus confortable face à l’inflation, pendant que la banque du Japon laisse entrevoir un changement de cap.
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 🇺🇸 États-Unis  Â
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Aux États-Unis, le shutdown fédéral, désormais à son trente-huitième jour, entretient un climat d’incertitude et prive les marchés de données essentielles, notamment celles sur l’emploi. La Fed doit se contenter des enquêtes ADP pour évaluer la dynamique du marché du travail, faute de publication du rapport NFP. D’après le rapport ADP, le secteur privé américain se porte mieux que prévu avec 42 000 postes créés, une grande première depuis juillet, ce qui laisse penser que la politique d’assouplissement commence à porter ses fruits. Néanmoins, l’inflation, qui accélère depuis le mois de mai, avoisine désormais les 3,00% et pourrait pousser la Réserve fédérale à adopter une politique plus restrictive lors des prochaines réunions.
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En parallèle, Jerome Powell a suggĂ©rĂ© que la Fed pourrait prochainement mettre un terme Ă sa politique de Quantitative Tightening mise en place en 2022 dans sa lutte contre l’inflation. Pour rappel, cette mĂ©thode consiste Ă rĂ©duire le bilan de la banque centrale en laissant ses obligations arriver Ă Ă©chĂ©ance sans les remplacer. Mettre fin au Quantitative Tightening reviendrait Ă laisser la Fed renouveler son stock d’obligations, ce qui attĂ©nuerait les pressions Ă la hausse sur les rendements obligataires amĂ©ricains.Â
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 🇪🇺 EuropeÂ
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En Europe, l’inflation ralentit lĂ©gèrement et s’établit Ă 2,10% en octobre, en ligne avec l’objectif de la Banque centrale europĂ©enne. Depuis juillet, l'institution maintient son taux de dĂ©pĂ´t Ă 2,00%, contrairement Ă ces homologues amĂ©ricains. Dans ce contexte, la diffĂ©rence d’orientation avec la Fed, devrait continuer de soutenir l’euro au cours des prochaines semaines.Â
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De l’autre côté de la Manche, la Banque d’Angleterre a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés pour la 3ème fois consécutive à 4,00%. Cette décision intervient alors que le Royaume-Uni lutte contre une inflation presque deux fois supérieure à l’objectif de 2,00% de la banque centrale, sur fond de croissance atone. Si les tensions sur les prix persistent, l'institution pourra durcir davantage sa politique monétaire, laissant la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux dans les prochains mois.
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 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
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En Asie, Pékin et Washington ont amorcé un apaisement après la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping. Les deux pays se sont entendus sur une baisse des droits de douane américains, en échange d’un accès facilité aux terres rares chinoises. Dans la situation actuelle, Pékin conserve le monopole sur ces ressources devenues indispensables au secteur de la technologie, un atout stratégique désormais utilisé comme arme de dissuasion massive contre les menaces de Washington.
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Au Japon, le compte-rendu de la réunion de politique monétaire de septembre met en évidence un changement de ton au sein de la Banque du Japon, où un nombre croissant de membres se montrent désormais favorables à une hausse des taux. On perçoit bien la volonté d’engager progressivement un resserrement monétaire, d’autant que les inquiétudes liées aux tensions commerciales américaines s’atténuent. Dans ce contexte, même si les taux ont été maintenus en octobre, une première hausse pourrait voir le jour dès décembre.
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 🛢️ Matières premièresÂ
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Du côté des matières premières, les cours du baril de pétrole brut repartent à la baisse.  En cause, les réserves de pétrole aux Etats-Unis ont connu une hausse surprise de 5,2 millions de barils selon le dernier rapport de l’IEA.
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En parallèle, le prix de l’or a reculé ces dernières semaines et oscille désormais autour de la barre symbolique des 4000 dollars. Malgré cette baisse récente, l’or progresse encore de plus de 50% depuis le premier janvier, soutenu par une forte demande et des achats massifs des banques centrales.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Eloi Buffeteau et Quentin Di DiaÂ