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By Nature sans frontières • Fréquence Terre
The podcast currently has 151 episodes available.
Une fois n’est pas coutume, parlons discipline sportive, donc bien-être, dans « Nature sans Frontières », car dans cette chronique il s’agit à la fois de la Nature=Environnement et de la Nature=Caractéristiques des êtres humains.
Ce sport c’est l’ultimate ou frisbee, oui le fameux disque volant en vogue sur les plages. Eh bien, sachez que ce loisir c’est aussi une véritable discipline sportive exceptionnelle !
Le frisbee est le nom d’une marque de ce jeu de forme plate et ronde fabriqué pour planer en tournant sur lui-même, si l’on donne de l’effet en le lançant, et cela veut donc bien dire disque-volant ou discoplane.
Il est généralement en plastique, a une vingtaine de centimètres de diamètre, pèse 175 grammes et son bord est cintré, ce qui veut dire courbé.
L’invention officielle du frisbee date de 1948, il y a donc plus de soixante-dix ans.
Ce sont d’abord des jeunes qui, sur une plage de Californie, jouaient à se lancer une boîte de pop-corn et se rendirent compte qu’un plat à tarte volait et planait mieux. Alors, ils créèrent un jeu puis, il fut beaucoup question à l’époque de Martiens, de soucoupes volantes, d’extraterrestres…, et un homme d’affaires eut l’idée de fabriquer le frisbee que l’on connaît maintenant.
Dans les années mil neuf cent soixante, c’est devenu un sport avec des règles : l’ultimate (ultime-passe) frisbee. Il existe des fédérations et d’autres modèles furent créés, certains étant même lumineux ! Il s’est vendu des centaines de millions de frisbees depuis sa création.
Le jeu de frisbee le plus pratiqué est le jeu de plage qui consiste simplement à lancer le disque à son partenaire, qui doit le relancer à son tour ; néanmoins, au fil des années, comme précisé ci-avant, une discipline sportive utilisant le frisbee est apparue et s’est structurée en fédérations avec des championnats nationaux et internationaux.
C’est un sport auto-arbitré, ce qui en dit long sur la sportivité qui règne lors des matches où, après chaque rencontre, les deux équipes forment une grande chaîne fraternelle pour le debriefing.
Sport mixte selon les catégories, ce jeu réclame une excellente condition physique, de la dextérité, une grande technique, une maîtrise de soi, un esprit sportif, bref, il s’agit d’une fameuse école de Vie jouant un rôle social appréciable.
Pour la petite histoire, signalons que le but du jeu est d’amener le discoplane dans une zone d’en-but située à l’une des extrémités du terrain, un peu comme au football américain ou au rugby à XV, l’extrême sportivité et respect de l’adversaire en plus.
Photos : T.C./XLR8RS, P.Gf. – Musique : Michaël Mathy
C’est reparti ! Initié il y a plus d’un an, le mouvement des « Jeunes pour le Climat » a repris ses grèves scolaires et défilé en Belgique ce vendredi après-midi 7 février, tout en mettant plus particulièrement l’accent sur la préservation de la vie marine.
D’aucuns soulignent que l’on est loin des dizaines de milliers de participants d’il y a quelques mois, mais comme l’expliqua une organisatrice « la sensibilisation se fait également par d’autres canaux, directement au sein des écoles par exemple ».
Cependant, ce qui est réconfortant de constater, c’est le nombre relativement élevé de « grands-parents pour le climat » qui se trouvent aux côtés des jeunes, au point que des groupes structurés de personnes du 3e âge ont pris un certain essor.
Cela va-t-il quelque peu influencer les politiciens dont l’inertie est de plus en plus manifeste ? Les décideurs vont-ils être moins dédaigneux ? Le dénigrement à l’égard des jeunes activistes, telle Greta Thunberg, sur les réseaux sociaux et de la part d’une personnalité comme Michel Onfray, va-t-il s’estomper ? Les provocations policières, les manipulations de l’opinion publique et les propos des climatosceptiques qui semblent être fomentés par le Pouvoir afin de décrédibiliser le mouvement citoyen, sont-ils appelés à s’éteindre face à la réalité ?
Jean-Louis, un manifestant membre d’un mouvement citoyen militant pour l’Environnement, évoque la situation au micro de Fréquence Terre : la totalité de l’interview est reprise ci-dessous en podcast.
En conclusion à cette manifestation, voici quelques slogans lus ou scandés : « Océans à la casse, on est tous dans la mélasse », « Nous voulons une terre à vivre pour nos petits-enfants », « De tous les maux, la complaisance est le plus mortel défaut », « Océans en chaleur, on en sent déjà la douleur »…
« Résister à la propagande de guerre ! » est une exposition qui se tient jusqu’au 19 décembre 2019 sur le campus de l’Université Libre de Bruxelles et, comme son thème est universel, c’est une occasion de la répercuter sur nos ondes.
Cette exposition s’articule autour de dix principes développés par la propagande :
Alors ? La conclusion de cette exposition est : « Peut-on refuser la guerre ? » La réponse est : « Oui, par conviction religieuse, pacifiste, humaniste ou antimilitariste, au nom de la justice, de la légitimité… »
Photos : Pierre Guelff.
En reportage pour Fréquence Terre à la Dune du Perroquet à Bray-Dunes, notre chroniqueur Pierre Guelff a constaté que l’argent des citoyens était bien utilisé. Le podcast ci-dessous est explicite en la matière ! C’est donc une heureuse constatation à l’heure du gaspillage des deniers publics, voire des détournements à d’autres fins.
Néanmoins, ce tableau est entaché par cette autorisation donnée aux chasseurs de pratiquer leur « amour de la Nature » trois fois par semaine, dont un jour du week-end. Et, cela pétarade, foi de chroniqueur !
Photos M.-P.P. et P.Gf.
Les centaines de milliers de Français qui habitent et qui visitent la Capitale de l’Europe, auront certainement un souvenir inoubliable de leur visite à la fantastique exposition « Crossroads » au Musée Art & Histoire du Cinquantenaire, l’un des plus vastes d’Europe avec ses milliers d’œuvres d’art et objets archéologiques.
Jusqu’au mois de mars 2020 s’y tient, donc, une exposition consacrée au Haut Moyen Âge, c’est-à-dire de l’an 300 à l’an 1000 et, je cite, ce fut un temps « où les objets circulaient, de même que les savoir-faire, les coutumes et les conceptions religieuses. Tous témoignent d’une étonnante diversité au cours de cette période unique en mutations. »
J’y ai relevé parmi des objets exposés de manière remarquable l’évangéliaire de Xanten du IXe siècle, le trône épiscopal (cathèdre) de Maximien de Ravenne (XVIe siècle), une splendide statue de la Vierge et l’Enfant, œuvre du Pays Mosan, datant des environs de l’an 1000, le culte des reliques se développant à partir du IVe siècle généralement à proximité des tombes de martyrs, puis, voici la reconstruction gigantesque et pourtant en réduction du bateau-tombe de Gokstad norvégienne, un touchant fragment d’un relief de sarcophage de Samara du IIIe siècle dénommé le « Philosophe » qui illustre la section « Écriture et Savoir » où il est indiqué que « le haut niveau de développement de la culture écrite constituait un fondement important de cette période allant du rouleau au codex. »
Et puis, voici une citation plus que surprenante « Pas de paix sans guerre » et sa triple explication : des voisins belliqueux, l’appât du gain et, déjà !, des changements climatiques…
Musique : Michaël Mathy.
Comme le rappelait ce samedi matin 12 octobre 2019 l’envoyée spéciale de notre partenaire RFI à Londres, le mouvement pacifiste de désobéissance civile « Extinction Rebellion » (XR) qui clame l’urgence climatique, est international et ses actions surprennent souvent les autorités par sa détermination et le lieu qu’il choisit pour les mener.
Ainsi, à Londres, ce fut le blocage de l’aéroport de London City ou de la circulation à Times Square.
Parmi les nombreuses personnes arrêtées dans la capitale anglaise, il y eut « Esmeralda la princesse belge rebelle de 63 ans », soulignait le quotidien « Le Soir ». Elle déclina sa participation de ce samedi après-midi 12 octobre de la branche belge d’« Extinction Rebellion » dans les jardins du palais royal à Bruxelles, invitant le chef de l’État belge à déclarer l’urgence climatique et environnemental, lui qui se dit préoccupé par cette situation.
Bien qu’elle partage l’appel du mouvement, je cite la princesse Esmeralda qui, la veille avait prouvé son attachement à cette… noble cause : « Ce serait merveilleux que le roi prenne position sur le climat, c’est un problème global, humain, urgent. Mais, vu la complexité du système belge, il ne parlera pas. »
Fréquence Terre est, bien entendu, sur place.
Alors qu’il était attendu de 400 à 1.000 personnes, que près de 3.000 personnes avaient indiqué sur Facebook être intéressées, c’est un fameux dispositif policier qui les attendait. Il avait même entièrement bouclé les accès audit palaisPourtant, dès le départ, et c’est la condition sine qua non pour rallier « Extinction Rebellion » et ses actions, le pacifisme y est omniprésent : « Nous respectons tout le monde : les uns envers les autres, envers le grand public, le gouvernement et la police, nous ne commettons aucune violence, ni physique ni verbale, nous ne portons ni armes ni masques, nous n’apportons ni alcool ni drogues, nous nous tenons responsables de nos actes et quiconque enfreint ces accords sera prié de partir… » indique la charte dite des « rebelles ».
Les centaines de manifestants n’ont pas forcé les barrages et se sont installés à même le pavé d’une place adjacente, en principe pour vingt-quatre heures…
Parmi eux, Xavier au micro de Fréquence Terre : sa déclaration se trouve dans le podcast repris ci-dessous. Il y développe les motifs de sa participation parce que les politiciens sont inactifs et qu’il espère que le roi va se « mouiller ».
Eh bien ce sont les manifestants qui ont été mouillés car, avec une rare violence, les policiers ont utilisés pompe à eau et gaz lacrymogènes pour les déloger, certains à l’heure où je vous parle, c’est-à-dire aux environs de 17 heures, se sont regroupés dans un coin de la place et vont, visiblement, faire l’objet d’une attaque en règle des forces de l’ordre.
Décidément, même une manifestation totalement pacifiste ne plaît pas aux autorités…
Pierre Guelff en direct de Bruxelles pour Fréquence Terre en partenariat avec POUR.
Certaines photos sont des prises d’écran du JT de RTL, de DH Vidéo, les autres sont de Francis D. et de Pierre Guelff.
« Aujourd’hui, je pense qu’il y a une universalité d’un corpus de valeurs qui nous viennent des Lumières et avec lesquelles l’homme ne peut ni négocier ni transiger. La liberté de conscience, les droits de l’homme, le droit à la dignité pour tous, la liberté d’expression, la liberté de manifestation, la démocratie peuvent être partagés par toutes les cultures du monde. »
Ainsi s’exprime Jean-Michel Quillardet dans son nouvel essai Pour un humanisme universel paru chez Dervy, auteur, avocat, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, rencontré à la librairie bruxelloise Abao : « Il y a lieu d’expliquer ce qu’est une vision humaniste universelle, parce qu’elle contient des valeurs pouvant être acceptées par tous. Cela participe à un combat mené contre le populisme. Il y a des rappels à faire face à l’obscurantisme, à l’intégrisme, à l’antimaçonnisme… », précisa-t-il. À la question de savoir si l’humanisme est une croyance au même titre que la religion, Jean-Michel Quillardet répondit : « C’est à la fois une croyance et une réalité, il faut essayer que l’Amour règne dans la Société. En effet, compte tenu de la renaissance du communautarisme, de ne pas s’ouvrir aux autres, il faut enseigner la laïcité. C’est un principe trop peu connu. Être laïque n’est pas être contre une religion, mais c’est la séparation de l’Église et de l’État[1], l’application du multiculturalisme, car aucune identité n’est supérieure à une autre. Il faut expliquer, dès l’école primaire, ce qu’est la Charte de la Laïcité, dont je suis à l’origine, et ne pas omettre que la démarche humaniste est un combat à mener au quotidien sur soi-même. »
En sept chapitres bien rythmés et illustrés de nombreux exemples, l’auteur aborde la nécessité de s’engager : « Il existe un esprit, une conscience, qui donne à l’homme une responsabilité particulière et qui l’oblige, pour reprendre le beau mot de Montaigne ‘‘à porter l’humaine condition’’, se remettre en question et choisir soi-même plus de force, plus de sagesse, plus de beauté[2]. »
Des militants de l’humanisme
Comment définir l’humanisme ? Comment l’appliquer ? Jean-Michel Quillardet exposa son point de vue : « L’humanisme, c’est préserver en l’homme son immense et incomparable dignité. C’est découvrir la nature profonde de l’être humain. L’énergie spirituelle qui fonde la nature humaine, est la raison elle-même. Le mouvement des Lumières est un idéal universel qui permet encore au XXIe siècle de donner un sens et un guide à l’humanité. Les Lumières constituent la révolution de l’esprit dont nous avons plus que besoin. Les Lumières, c’est la libre pensée, le libre examen, le refus de tout dogmatisme, elles constituent le projet humaniste avec lequel il ne peut être transigé. L’homme est au cœur de nos interrogations à partir du moment où nous nous considérons comme des militants de l’humanisme. C’est dans le sens de l’affirmation de la liberté et dans le combat contre tout déterminisme, qu’il soit considéré comme naturel ou comme culturel, que nous devons pousser nos efforts. »
Une prochaine chronique abordera plus spécifiquement, outre la laïcité, le devoir de Mémoire et la Justice humaine.
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
[1] Ce qui est loin d’être le cas en Belgique, par exemple.
[2] Les Trois Piliers maçonniques.
En ce vendredi 20 septembre 2019, la Capitale de l’Europe accueille une nouvelle manifestation pour le climat, compte tenu de l’urgence face à une inquiétante dégradation de l’Environnement.
Inspiré par l’activiste Greta Thunberg, cette jeune suédoise qui continue inlassablement d’alerter les politiques et décideurs malgré les sarcasmes et insultes lancés lâchement à son insu, à l’image des propos odieux du philosophe Michel Onfray, principalement des jeunes, aujourd’hui de plus en plus rejoints par des adultes, clament depuis des mois qu’il faut sauver la Terre du désastre.
Si, même des grands-parents se retrouvent aux côtés de leurs petits-enfants, ce qui est symboliquement très fort, de plus en plus d’ONG, mais, aussi, de puissants syndicats, s’associent à ce mouvement citoyen.
En ce 20 septembre, Fréquence Terre (en partenariat avec POUR) est à nouveau au cœur de l’événement et, plutôt que de longs discours, le reportage se concentre sur les slogans scandés, chantés ou écrits sur une multitude de calicots et pancartes.
En voici quelques-uns : Nous sommes tous des colibris – Pas de nature sans futur – Savez-vous nager ? – H&M = 12 tonnes d’invendus brûlés par an ! – Halte aux fausses politiques, place à la pratique – Fin du monde, fin du mois, même combat – Sobriété, solidarité, humilité envers la Nature – Arrête de niquer la mer – Pas la guerre mais la révolution climatique –
Depuis des mois, donc, des centaines de milliers de citoyens, voire des millions, font pression sur les élus pour qu’ils aient le courage de mettre au pas ceux qui salissent la Terre. Ce n’est pas facile quand on connaît les accointances entre certains politiciens et les lobbys, mais, que ceux-ci prennent garde car, si, jusqu’à présent, ces Marches pour le Climat se sont déroulées dans le calme, on sent de plus en plus cet engagement pacifique voisiner avec des propos plus radicaux au cœur des manifestations.
Ainsi, un tract disait clairement : « Comme on a pu l’observer, les révoltes qui restent dans les cadres établis rentrent totalement dans le jeu du pouvoir et ne permettent pas d’obtenir de réelles avancées » alors qu’un slogan était assez explicite sur la manière d’agir : « Notre maison brûle, brûlons leurs palais » et qu’un jeune manifestant me déclarait que le « pacifisme ne sert plus à rien, il faut passer à autre chose… »
C’était Pierre Guelff, parmi 15 à 20 000 manifestants depuis la Capitale de l’Europe, pour Fréquence Terre.
Photos : Fréquence Terre
Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, président démocrate et humaniste du Chili, était victime de la dictature militaire menée par Augusto Pinochet. Il fut la première victime de dizaines de milliers d’autres chiliens.
Lors d’un hommage rendu à Evere (Bruxelles), si différents témoignages confirmèrent ce tragique pan de l’Humanité, les intervenants ont, également, attiré l’attention sur les menaces antidémocratiques qui pèsent, ci et là, de la part de nostalgiques de pareille régime dictatorial.
Fréquence Terre, en partenariat avec POUR, ne pouvait que transmettre ces témoignages qui, unanimement, appellent encore à la vigilance, à la solidarité et à la fraternité universelle.
Extraits de témoignages :
La totalité des témoignages, ponctuée de chants, est à écouter sur notre podcast repris ci-contre.
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