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Cette semaine, la France perd sa note et sa couronne, tandis que le shutdown se poursuit en AmĂ©rique et que la Chine s’enlise dans la dĂ©flation.Â
 🇺🇸 États-Unis   Â
Aux États-Unis, le shutdown se poursuit et bloque depuis trois semaines la publication de plusieurs indicateurs économiques. Dans ce contexte, le rapport sur l’inflation attendu vendredi constitue la dernière donnée majeure dont disposera la Fed avant sa décision sur les taux la semaine prochaine. Une nouvelle baisse, largement anticipée par les marchés, pourrait redonner de l’élan à l’économie, mais affaiblirait la compétitivité du dollar et risquerait de raviver l’inflation. D’ailleurs, selon l’outil FedWatch du CME, les investisseurs anticipent désormais à 98,90% une baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion de la Fed.
Ces derniers mois, les partenariats se sont multipliés dans le secteur de l’IA. Nvidia soutient OpenAI et xAI, qui réinjectent ensuite leurs fonds dans l’achat de ses processeurs. Par ailleurs, OpenAI s’approvisionne aussi auprès d’AMD tout en collaborant avec Oracle. Les acteurs s’appuient les uns sur les autres et entretiennent une croissance cyclique. Ainsi, la croissance du secteur de l’IA à elle seule a contribué à plus de 80 % de la croissance du PIB américain au premier semestre 2025 et devrait continuer de stimuler l’économie d’ici la fin de l’année.
 🇪🇺 EuropeÂ
De l’autre cĂ´tĂ© de l’Atlantique, la France subit une nouvelle dĂ©gradation de sa note souveraine. S&P Global Ratings abaisse la note du pays de AA- Ă A+, Ă©voquant une instabilitĂ© politique majeure et une dĂ©gradation de la situation budgĂ©taire. L’agence anticipe une dette publique dĂ©passant 120% du PIB d’ici 2028, alors que le pays traverse sa plus grave crise politique depuis la fondation de la Cinquième RĂ©publique en 1958. Dans l’état actuel des choses, le verdict de Moody’s, attendu en fin de semaine, pourrait bien enfoncer le clou et accentuer la perte de crĂ©dibilitĂ© de la France.Â
À l’inverse, l’Italie affiche une trajectoire plus rassurante avec un déficit budgétaire prévu autour de 3,00% du PIB en 2025, contre 3,40% en 2024. Cette amélioration, saluée par Christine Lagarde, renforce la crédibilité du pays au sein de la zone euro ce qui lui a permis de voir sa note souveraine relevée par Fitch au mois de septembre. L’Italie reste moins bien notée que la France pour le moment, mais si la tendance se poursuit, l’écart pourrait se réduire, voire s’inverser.
Côté macroéconomique, en Europe, l’inflation a légèrement accéléré en septembre pour atteindre 2,20% sur un an. Ce niveau reste proche de l’objectif de la Banque centrale européenne, qui juge sa politique monétaire suffisamment solide pour faire face à d’éventuels chocs inflationnistes. Christine Lagarde rappelle néanmoins que la stabilité des prix reste la priorité, contrairement à ses homologues américains davantage tournés vers l’économie et l’emploi. Face à une reprise éventuelle des tensions inflationnistes, l’institution pourrait durcir sa politique monétaire afin de préserver le pouvoir d’achat.
 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Du côté asiatique, la Banque populaire de Chine a maintenu son taux préférentiel de prêt inchangé, comme largement anticipé par le marché. Pékin reste sur la réserve, dans un contexte de tensions commerciales persistantes avec les États-Unis et de pression déflationniste, alimentée par une demande intérieure en berne. En effet, les prix à la consommation ont de nouveau reculé en septembre, pour la sixième fois depuis le début de l’année 2025. Si cette tendance se prolonge, elle affaiblira davantage la croissance.
 🛢️ Matières premièresÂ
Après avoir atteint des niveaux historiques, l’or a entamé un repli et semble désormais se diriger vers les 4 000 dollars. Cette correction reflète à la fois une prise de bénéfices massive et un retour des flux financiers vers les actifs plus risqués.
De son cĂ´tĂ©, le prix du baril de pĂ©trole est reparti Ă la hausse cette semaine, portĂ© par les sanctions amĂ©ricaines visant le pĂ©trole russe. Ce rebond intervient dans un contexte de tendance baissière Ă moyen terme, alors que l’OPEP+ a dĂ©cidĂ© d’augmenter sa production il y a quelques semaines.Â
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Eloi Buffeteau et Quentin Di DiaÂ
By Widoowin Cross Asset SolutionsCette semaine, la France perd sa note et sa couronne, tandis que le shutdown se poursuit en AmĂ©rique et que la Chine s’enlise dans la dĂ©flation.Â
 🇺🇸 États-Unis   Â
Aux États-Unis, le shutdown se poursuit et bloque depuis trois semaines la publication de plusieurs indicateurs économiques. Dans ce contexte, le rapport sur l’inflation attendu vendredi constitue la dernière donnée majeure dont disposera la Fed avant sa décision sur les taux la semaine prochaine. Une nouvelle baisse, largement anticipée par les marchés, pourrait redonner de l’élan à l’économie, mais affaiblirait la compétitivité du dollar et risquerait de raviver l’inflation. D’ailleurs, selon l’outil FedWatch du CME, les investisseurs anticipent désormais à 98,90% une baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion de la Fed.
Ces derniers mois, les partenariats se sont multipliés dans le secteur de l’IA. Nvidia soutient OpenAI et xAI, qui réinjectent ensuite leurs fonds dans l’achat de ses processeurs. Par ailleurs, OpenAI s’approvisionne aussi auprès d’AMD tout en collaborant avec Oracle. Les acteurs s’appuient les uns sur les autres et entretiennent une croissance cyclique. Ainsi, la croissance du secteur de l’IA à elle seule a contribué à plus de 80 % de la croissance du PIB américain au premier semestre 2025 et devrait continuer de stimuler l’économie d’ici la fin de l’année.
 🇪🇺 EuropeÂ
De l’autre cĂ´tĂ© de l’Atlantique, la France subit une nouvelle dĂ©gradation de sa note souveraine. S&P Global Ratings abaisse la note du pays de AA- Ă A+, Ă©voquant une instabilitĂ© politique majeure et une dĂ©gradation de la situation budgĂ©taire. L’agence anticipe une dette publique dĂ©passant 120% du PIB d’ici 2028, alors que le pays traverse sa plus grave crise politique depuis la fondation de la Cinquième RĂ©publique en 1958. Dans l’état actuel des choses, le verdict de Moody’s, attendu en fin de semaine, pourrait bien enfoncer le clou et accentuer la perte de crĂ©dibilitĂ© de la France.Â
À l’inverse, l’Italie affiche une trajectoire plus rassurante avec un déficit budgétaire prévu autour de 3,00% du PIB en 2025, contre 3,40% en 2024. Cette amélioration, saluée par Christine Lagarde, renforce la crédibilité du pays au sein de la zone euro ce qui lui a permis de voir sa note souveraine relevée par Fitch au mois de septembre. L’Italie reste moins bien notée que la France pour le moment, mais si la tendance se poursuit, l’écart pourrait se réduire, voire s’inverser.
Côté macroéconomique, en Europe, l’inflation a légèrement accéléré en septembre pour atteindre 2,20% sur un an. Ce niveau reste proche de l’objectif de la Banque centrale européenne, qui juge sa politique monétaire suffisamment solide pour faire face à d’éventuels chocs inflationnistes. Christine Lagarde rappelle néanmoins que la stabilité des prix reste la priorité, contrairement à ses homologues américains davantage tournés vers l’économie et l’emploi. Face à une reprise éventuelle des tensions inflationnistes, l’institution pourrait durcir sa politique monétaire afin de préserver le pouvoir d’achat.
 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Du côté asiatique, la Banque populaire de Chine a maintenu son taux préférentiel de prêt inchangé, comme largement anticipé par le marché. Pékin reste sur la réserve, dans un contexte de tensions commerciales persistantes avec les États-Unis et de pression déflationniste, alimentée par une demande intérieure en berne. En effet, les prix à la consommation ont de nouveau reculé en septembre, pour la sixième fois depuis le début de l’année 2025. Si cette tendance se prolonge, elle affaiblira davantage la croissance.
 🛢️ Matières premièresÂ
Après avoir atteint des niveaux historiques, l’or a entamé un repli et semble désormais se diriger vers les 4 000 dollars. Cette correction reflète à la fois une prise de bénéfices massive et un retour des flux financiers vers les actifs plus risqués.
De son cĂ´tĂ©, le prix du baril de pĂ©trole est reparti Ă la hausse cette semaine, portĂ© par les sanctions amĂ©ricaines visant le pĂ©trole russe. Ce rebond intervient dans un contexte de tendance baissière Ă moyen terme, alors que l’OPEP+ a dĂ©cidĂ© d’augmenter sa production il y a quelques semaines.Â
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Eloi Buffeteau et Quentin Di DiaÂ