L'Apocalypse parle de l'antagoniste de Dieu, la Bête. Cet animal n'a pas de nom, mais un numéro. Dans leur horreur [les camps de concentration] ont effacé les visages et l'histoire, transformant l'homme en numéro, le réduisant à un rouage dans une énorme machine. L'homme n'est plus qu'une fonction ... De nos jours, nous ne devrions pas oublier qu'ils (que ces camps de concentration) préfiguraient le destin d'un monde qui court le risque d'adopter la même structure que celle des camps de concentration, si la loi universelle des machines était acceptée. Les machines qui ont été construites imposent la même loi. Selon cette logique, l'homme doit être interprété par un ordinateur, ce qui n'est possible que s'il est convertit en nombres. La bête est un nombre et transforme en nombres. Dieu, quant à Lui, a un nom et nous appelle par notre nom. Il est une personne et recherche les personnes. Cardinal Ratzinger