Cet épisode est une conversation entre Fouad Souak et Karim Essemiani, fondateur de Gwenneg, une plateforme de financement participatif axée sur le territoire breton. L'échange explore la vision atypique de la finance de Karim, qui privilégie le financement de l'économie réelle et des projets ayant un impact social et sociétal fort, par opposition à la spéculation abstraite souvent associée à la finance.

Karim et Fouad discutent des qualités essentielles d'un entrepreneur, insistant sur l'humilité, la résilience et la capacité à être un « commerçant » plutôt qu'un simple commercial, ainsi que du rôle de Gwenneg non seulement en tant que source de financement, mais aussi en tant qu'accompagnateur bienveillant et challenger pour les dirigeants.

L'importance de la communauté locale et du cofinancement avec d'autres acteurs financiers est soulignée, tout comme l'inquiétude face à la solitude des dirigeants et le besoin de désacraliser les difficultés entrepreneuriales.

Dans ce 37e épisode, Karim partage son point de vue sur la verticalité de la pensée et l'horizontalité de l'exécution dans le leadership, ainsi que l'impact de Gwenneg sur la création et le maintien d'emplois locaux et le soutien à de nouveaux modèles, notamment dans l'agriculture et le logement.

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Quel est le vrai indicateur de performance d’un financeur engagé ?

Pour Karim Essemiani, ce n’est ni le taux de rendement, ni le chiffre d’affaires cumulé, ni la valorisation des startups.

C’est le nombre d’emplois créés ou maintenus sur le territoire.

Dans cet extrait, le fondateur de Gwenneg partage avec force sa vision du financement à impact : une finance qui ne soutient pas seulement des bilans, mais des vies ancrées, des familles, des écosystèmes vivants. Il y évoque :

• Le drame social du licenciement local,
• Les projets en turbulence qu’il choisit d’accompagner,
• L’importance de soutenir les mutations profondes des modèles économiques, notamment dans l’agriculture ou l’immobilier,
• Et le rôle décisif du “capitaine”, le porteur de projet capable de tenir la barre quand tout tangue.

Une plongée lucide et inspirante dans la finance territoriale, éthique et transformationnelle, à rebours des modèles court-termistes.

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Verticalité de la pensée, solitude du dirigeant et fragilité cachée des entrepreneurs

Dans cet extrait, Karim Essemiani évoque deux sujets rarement abordés ensemble : la posture intérieure du dirigeant et le mal-être silencieux de nombreux chefs d’entreprise.

Il partage sa vision de la « verticalité de la pensée » comme ligne de conduite : une colonne vertébrale intellectuelle qui relie convictions, cohérence et capacité de tenir dans la tempête.

Mais il enchaîne aussi avec un constat alarmant : la solitude extrême dans laquelle se trouvent nombre d’entrepreneurs aujourd’hui, confrontés à l’échec, à la dette, à l’isolement émotionnel — parfois jusqu’au drame personnel.

“Un col blanc peut se relocaliser. Mais un col bleu licencié, c’est un drame social. Et un dirigeant seul, c’est un risque collectif.”

“Ce n’est pas un sujet social. C’est un sujet sociétal. Et on ne voit pas encore les signaux de fumée.”

Un passage dense, lucide et nécessaire, où l’on parle de :

• Leadership éthique et ancrage personnel,
• Accompagnement des mutations de modèles dans l’agriculture ou l’éco-construction,
• Urgence de briser le tabou sur la détresse entrepreneuriale,
• Et du besoin de bâtir des écosystèmes bienveillants, mais sans complaisance.

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On parle beaucoup de la French Tech. Des licornes. Des levées. Des plateformes.

On parle moins de ceux qui font tenir ensemble les morceaux, dans les territoires, sans levée, sans vitrine.

Et on parle presque jamais de ceux qui pensent l’écosystème comme une grammaire collective, pas comme un ring.

Daniel Gergès est l’un de ces hommes.

À Rennes, à Saint-Malo, dans les lignes souples de l’Ouest breton, il tient une place discrète et centrale.

Ancien entrepreneur, aujourd’hui à la tête du Pool — la structure qui porte la French Tech Rennes Saint-Malo —, il incarne une posture rare : celle du facilitateur ancré, du passeur d’énergie, de celui qui, plutôt que de créer sa propre lumière, oriente la lumière vers les autres.

Dans cet épisode, on parle de :

• la tech vue depuis le sol, pas depuis la scène ;
• des récits creux que l’on se raconte dans l’innovation, et de ceux qu’on pourrait faire émerger à la place ;
• de cartographies d’écosystèmes, de soirées fondatrices, d’algorithmes lents ;
• de souveraineté numérique, de lobbying invisible, d’accélération exponentielle ;
• de ce qu’il faudrait peut-être préserver avant même de vouloir transformer.

Et puis, il y a ce moment où Daniel dit :

“La lenteur d’un territoire, ce n’est pas de l’inertie. C’est de la résistance.”

Alors que tout s’accélère, que la tech devient objet géopolitique et que les promesses sociales sont souvent reléguées au pied du tableau blanc, cette conversation trace un chemin plus large.

Un chemin ni centralisé, ni spectaculaire, mais profondément politique.

Celui de ceux qui restent pour transformer, qui parlent bas pour faire entendre, et qui dessinent, en silence, les nouveaux récits qu’il nous faut apprendre à habiter.

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Il n’a pas levé de fonds spectaculaires. Il n’a pas lancé l’application du moment. Mais il est sur la carte.

Pas n’importe laquelle : celle de l’écosystème tech du Grand Ouest, un réseau de lieux, de noms, d’initiatives et de visages — pensée comme une ligne de métro du numérique. Et pendant des années, Daniel Gergès y figurait seul. Pas comme un totem. Comme un nœud.

“Moi, dans l’écosystème, je suis peut-être un de ceux qui a passé le plus de temps à parler de ça avec enthousiasme aux gens qui l’entourent.”

Pas un créateur d’algorithmes. Un évangélisateur de liens. Celui qui écoutait. Qui faisait des ponts. Qui ne gardait pas ses idées, mais les redistribuait comme on distribue des clés dans une fête où chacun a le droit d’entrer.

Et puis arrive la question qui fend tout :

“Et l’innovation sociale ? Est-elle visible ? Est-elle reconnue ? Est-elle même compatible avec la tech ?”

Daniel ne se défile pas. Il raconte les murs. Les silos. Les mots qui ne circulent pas. Les cartographies parallèles.

Mais il raconte aussi le rêve fondateur d’un lieu où tout cela pourrait se croiser : l’Imagine Summit, une tentative d’abolir les frontières entre les entrepreneurs de plateforme et les porteurs d’initiatives solidaires.

“En vrai, c’est des univers étanches. Socialement. Financièrement. Même les mots ne sont pas les mêmes.”

Et peut-être que tout est là.

Ce n’est pas une carte qu’il faut redessiner. C’est une langue commune qu’il faut inventer.

Et Daniel — sans drapeau, sans mantra, sans capital-risque — continue de faire circuler cette langue, un lien à la fois.

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Dans l’univers feutré des plans d’accompagnement à l’innovation, rares sont ceux qui osent parler de stratégies roublardes. Daniel Gergès, lui, en fait une hypothèse sérieuse — et presque souhaitable.

Au fil d’une conversation tendue mais limpide sur les enjeux de souveraineté numérique, il dit ce que peu veulent formuler : la France ne gagnera pas la bataille de la tech en essayant de refaire Google ou OpenAI, mais en imposant des règles du jeu suffisamment rusées pour rebattre les cartes. Pas en copiant, mais en encadrant différemment. En créant des couches intermédiaires, des standards inédits, des kill switches. Bref, en reprenant la main par le cadre, pas par le produit.

Et puis, presque à voix basse, il lâche ce qui pourrait être une ligne de front pour les dix années à venir :

“Nous, en tant qu’êtres humains, on a du mal à intégrer l’exponentielle. La vitesse à laquelle les choses évoluent maintenant, ça commence à être décorrélé de l’idée de progrès.”

C’est cette phrase qui sonne comme un avertissement, mais aussi comme un point de bascule : et si le vrai luxe, aujourd’hui, c’était de ralentir à temps ? Pas pour refuser le changement. Mais pour ne pas perdre — à force d’aller vite — le sens même de ce que l’on transforme.

Dans ce monde qui n’a plus le temps de penser ce qu’il produit, Nouveaux Récits rappelle que la souveraineté, c’est peut-être d’abord un tempo.

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Dans ce 35e épisode de Nouveaux Récits, Fouad Souak reçoit Éric Challan-Belval, président du MEDEF 35 et Président de La Feuille d'Érable, pour une conversation profonde sur la transformation de notre économie. Entrepreneur social, ancré dans le territoire breton, Éric partage sa conviction : pour répondre aux crises écologiques et sociales, la décroissance n’est pas une fatalité. Il faut inventer une croissance différente — sobre, circulaire, ancrée dans les territoires.

À travers son parcours inspirant, d’abord dans les nouvelles technologies puis dans l’économie circulaire avec La Feuille d’Érable, Éric nous embarque dans une réflexion stratégique sur les ponts entre performance économique et inclusion sociale. Comment fédérer acteurs publics, privés et citoyens autour de projets durables ? Pourquoi la parole sincère et pédagogique est-elle indispensable pour embarquer tous les acteurs du changement ? Quel rôle joue l’économie sociale et solidaire dans la réinvention de nos modèles ?

Dans cet échange sans filtre, Éric nous livre des clés concrètes pour bâtir un capitalisme plus humain, plus local, et surtout plus durable.

Si vous cherchez des récits inspirants pour repenser l'économie locale, transformer votre organisation ou simplement nourrir votre réflexion sur les futurs modèles de croissance, cet épisode est fait pour vous.

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Dans ce second extrait de Nouveaux Récits, Éric Challan-Belval, président du MEDEF 35 et entrepreneur engagé, partage ses convictions pour bâtir une économie plus humaine, résolument ancrée dans les territoires. Partant de son parcours singulier — de la Bretagne à la présidence d’une organisation patronale — il défend une approche du capitalisme humaniste où la croissance n'est pas un gros mot, mais un moteur de transformation sociale et écologique.

Avec Fouad Souak, ils explorent des questions cruciales : comment créer des ponts entre sciences dures et sciences sociales ? Pourquoi l’économie circulaire est-elle incontournable pour nos territoires ? Comment l’expérience de terrain de La Feuille d’Érable démontre-t-elle la puissance de l'économie sociale et solidaire pour réconcilier inclusion et performance ?

Une conversation profonde et accessible, qui rappelle que la complexité des enjeux d’aujourd’hui nécessite un dialogue sincère et du temps long pour imaginer des modèles économiques viables et durables.

🎧 Cet épisode est une boussole pour celles et ceux qui cherchent des solutions concrètes pour réinventer l'économie de demain, sans renier la nécessité d’une performance durable. Idéal pour les entrepreneurs, décideurs et citoyens curieux d’un nouveau modèle de prospérité partagée.

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🌿 Mots-clés : Économie à impact, Bretagne, capitalisme humaniste, économie circulaire, MEDEF 35, insertion professionnelle, développement durable, transition écologique, économie sociale et solidaire, croissance responsable, entreprise à mission.

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Dans cet extrait exclusif de Nouveaux Récits, Éric Challan-Belval, entrepreneur breton et président du MEDEF 35, partage sa vision d’un capitalisme humaniste et d’une économie locale au service du bien commun. De ses premiers engagements écologiques à la tête de La Feuille d’Érable, une entreprise pionnière du recyclage et de l'insertion sociale, Éric nous livre un témoignage inspirant et concret sur la nécessité de réconcilier performance économique et impact environnemental.

À travers des exemples vécus, il explique comment les entreprises peuvent devenir des moteurs de transformation écologique et sociale, en s'appuyant sur les territoires, en mobilisant les acteurs locaux, et en osant parler vrai. Ensemble, on explore des solutions pour repenser la croissance, favoriser l'économie circulaire et replacer l’humain au cœur des décisions stratégiques.

🎧 Si vous cherchez des récits inspirants d’entrepreneurs engagés, des pistes d’action pour transformer l’économie de votre territoire, ou tout simplement un nouvel éclairage sur le rôle des entreprises dans la transition écologique, cet épisode est fait pour vous !

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🌍 Mots-clés : économie locale, Bretagne, impact social, économie circulaire, capitalisme humaniste, insertion professionnelle, transition écologique, développement durable, entreprise à mission, MEDEF, recyclage.

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Le leadership n’est pas une affaire solitaire. Pour avancer, il faut s’entourer, échanger, se challenger.

C’est ce qu’Aurélie Basse incarne à travers son réseau de soutien et son "Club des Agitateurs", où l’intelligence collective nourrit l’action.

"On ne règle pas les problèmes du monde seul." Cette phrase résume tout. Que ce soit pour une entreprise, un territoire ou une société, la coopération est la clé du changement. L’innovation, l’impact, la résilience naissent du collectif.

"Vous n’imaginez pas à quel point les autres ont envie de vous aider." Encore faut-il leur en donner l’occasion.

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