Est-ce que la fête peut réparer ce que le monde abîme ? Quand on la regarde d'un œil utopique, en y chantant les slogans qui peuvent y naître, quand on vit dans les bulles de micro-société qu'elle créé, quand on épluche des archives de mouvements politiques qui se sont formés autour d'espaces de fête, comme les émeutes de Stonewall qui ont donné naissance à la Pride, on est tenté de répondre par l'affirmative. Mais il faut prendre en compte aussi le revers de la médaillle. Se demander qui a accès aux fêtes, et qui est refoulé à l'entrée ; qui s'y sent en sécurité, et dans quelles conditions ? Et puis pourquoi a-t-on besoin de ses espaces-là, pour y dire quoi ? Quelle énergie apportent-ils à nos luttes ?
Nous en avons discuté lors d'une journée spéciale aux Magasin Généraux à Pantin, avec Mathilde Caillard, alias MC Danse pour le climat, techno-activiste au sein du collectif Planète Boum Boum, Béatrice Dufour, photographe qui a lancé il y a maintenant 8 ans, le projet Studio Louche, qui capture des images dans les cabarets parisiens et Axel Ravier docteur en sociologie de l’Université de Rouen–Normandie et de l’Université de Lausanne, auteur de la thèse "Des gays (pas) comme les autres : l’homosexualité masculine dans l’environnement socio-spatial des grands ensembles
Médiation du talk : David Bola
Réalisation du podcast : Lucie Ruotte
Production : Léna Le Roux Bourdieu
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