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Vu au Bicolore, lieu d’exposition de la chic Maison du Danemark sur les Champs Élysées à Paris, l’exposition The Future of the Past prend la forme d'une brocante métaphorique de 200 m² dans laquelle toute une jeune génération franco-danoise et péruvienne d’artistes contemporains nous interroge sur ce que les objets perdurent ou traduisent d’une civilisation.
Il y a 10 ans, en 2014, le premier centre de cultures urbaines de France ouvrait ses portes à Lille. Il s’appelle le Flow et est un hotspot incontestable de la culture hip-hop française.
Le 6 octobre 1889, le Moulin rouge ouvrait ses portes pour la première fois. Ce dimanche 6 octobre, ça fera 135 ans que ce cabaret parisien unique fait rêver les touristes du monde entier, et même de France.
Pour l'occasion, le Moulin Rouge fait gagner à 135 chanceux.ses un billet gratuit et le droit de pénétrer dans les coulisses de la mythique salle. Ou plutôt 138, parce que Nova aussi s'est incrusté, et avant tout le monde, en plus de ça.
Ce week-end, le Trabendo a vibré au son duArte Mix
Il y avait le moine le plus stylé du monastère, j’ai nommé Jacques, il y avait aussi Belaria et ses synthés disco… et… un explorateur qui voyage inlassablement en quête de sons… David Bola lui a tendu le micro on écoute ça dans ce podcast.
Connaissez-vous l’histoire de MOLECULE celui qui fabriquait de la musique avec des sons documentaires qu’il récolte, tel un photographe animalier, au fil de ses voyages
Ce week-end, on l’a croisé au Arte Mix, au Trabendo à Paris, il revient sur l’album “ -22,7” … composé au Groenland.
MOLECULE est un explorateur, il ne s’est pas arrêté au Groenland, il a fait aussi le milieu de l’Atlantique, à Nazaré… et récemment, il est parti produire un album de dub à Kingston avec des producteurs et chanteurs locaux
Le son jamaicain se mêle à la house française dans ce dernier album de MOLECULE.
Notre journaliste David Bola a aussi tendu le micro à Belaria et ses synthés disco… et nous raconte
un passage dans le vortex de l’alchimiste Jacques… un DJ set de Crystalmess et un closing avec Ultra Nouk, vous pouvez revivre les coulisses de l’Arte Mix au Trabendo, en podcast et sur nova.fr, NOVA Y VA !
Nova Y Va, à l’Orangerie du Chateau de Versailles où l’artiste plasticienne Eva Jospin présente son œuvre Chambre de soie : une broderie monumentale de 350 mètres carrés et de 107 m de long, une plongée végétale tissée de fils de soie, de coton et de jute, une flânerie dans la forêt de soi-même, comme un écho au célèbre essai de Virginia Wolf, Une chambre à soi.
Excellence technique et poétique dans un défi de broderie où chaque trait du dessin à main levée à l’encre noire de l’artiste est devenu un fil, avec plus de 400 nuances colorées d’écheveaux pour construire les branches, lianes, motifs végétaux et minéraux de ce vagabondage onirique.
L'œuvre a été produite par les artisans de l’atelier Chanakya et de la Chanakya School of Craft à Mumbai, puis présentée à l’occasion du défilé haute couture automne-hiver 2021-22 de la maison Dior.
Rencontre avec Eva Jospin, au premier jour de l’accrochage du premier lai de la tapisserie… Qui sera continuée pour l’occasion de deux lais inédits, inspirés des célèbres jardins du château, et des moins connus bosquets disparus !
Chambre de soie, Eva Jospin à l’Orangerie du Château de Versailles jusqu’au 29 septembre, tous les jours sauf le lundi, de 9h à 18h.
Et tous les samedis soirs à l’occasion des Grandes Eaux Nocturnes du château, l’exposition est ouvert en nocturne !
Entrée avec accès aux jardins à partir de 9€.
Plus d’infos ici: https://www.chateauversailles.fr/actualites/expositions/eva-jospin-versailles
Papier et NYV par : Anna Flori Lamour
Réalisation du NYV : Benjamin Macé
Depuis le 15 mai et jusqu’au 9 juin, La Colline consacre un temps fort à l’auteur Laurent Gaudé, homme de mots et d’épopées aussi solaires que sauvagement humaines, qui raconte, avec une plume à l’oralité troublante, les histoires qui le traversent :
Dans Le Tigre bleu de l’Euphrate, monologue testamentaire d’Alexandre le Grand, le passé se répercute dans le présent ;
Dans le récit Terrasses, c’est le présent qui fait se dérober le sol sous nos pieds en explorant les thèmes de la survie et du traumatisme après les attentats de 2015 à Paris. Ce dernier texte a été écrit spécialement pour le metteur en scène, collagiste, adaptateur, scénographe, créateur d’installations québécois Denis Marleau et son alter égo artistique Stéphanie Jasmin, scénographe et conceptrice vidéaste du spectacle, invitée de ce Nova y va en compagnie des comédiens Daniel Delabesse et Marilou Aussilloux.
« Nous resterons tristes longtemps, mais pas terrifiés. Pas terrassés. », écrit Laurent Gaudé… Il y a de l’urgence, de l’horreur, la sobriété, la pudeur, mais aussi de la lumière, de l’espoir et du courage… Une façon, poursuit l’auteur, de « saluer cette humanité restée debout ». À voir donc, et toutes les infos sont sur le site du théâtre et sur celui de la Radio Nova, ça va de soi !
Le Tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé, mis en scène par Denis Marleau, se joue du 24 mai au 16 juin au Petit Théâtre de la Colline du mercredi au samedi à 20h, le mardi à 19h et le dimanche à 15h30. Places de 10 à 33 €.
Terrasses de Laurent Gaudé, mis en scène par Denis Marleau, se joue du 15 mai au 9 juin au Grand Théâtre de la Colline du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 16h.
La Colline – théâtre national : 15 Rue Malte-Brun, Paris 20ᵉ (m° Gambetta). Toutes les infos ici.
Journaliste : Anna Flori Lamour
Réal : Malo Williams
Du 14 au 20 mai 2024, La Fondation Cartier pour l’art contemporain invite à Paris le Center for the less good idea de William Kentridge et Bronwyn Lace, le centre d’art qui, dans la tentaculaire et chaotique ville sud-africaine de Johannesburg, accueille, incube et fait jouer la jeunesse sud-africaine. Musiciens, danseurs, dramaturges, chorégraphes, metteurs en scène ou compositeurs au service d’une idée : celle de créer ensemble, sans limites de couleur, d’âge, de sexe, de genre ou de niveau social. Et si, de ce côté-ci du monde, de la moins bonne idée naissait parfois la meilleure ?
Du 4 au 7 avril, les rencontres de la bande dessinée investissent toute la ville avec une programmation aux petits oignons.
Luz nous explique comment faire disparaitre 17,2 kg de Sarkozy. Marie Klock nous raconte l'histoire de Matthias Lehmann. David Blot nous fait la visite des expos.
Si la monnaie, aujourd'hui, est surtout dans notre carte bleue, dans les systèmes de nos téléphones même, encodée dans des data bases loin de nous, il fut un temps où cette pièce de monnaie, tangible, alourdissait les poches des jeans. On mettait 10 francs dans la machine, pour jouer au flipper, à Pacman, pour écouter son morceau préféré sur le jukebox du café du coin…
C'était là qu’allait l’argent de poche des ados. Si vous avez été sages ce mois-ci, vous pouvez venir récupérer quelques pièces (spécialement frappées pour l’occasion) au guichet de l’exposition Insert Coin à la Monnaie de Paris et… jouer !
Visuel : Eric Clayberg plays Ms. Pac-Man, 2005 © Bill Polo/The Boston Globe via Getty Images
Nova y va, au vernissage du parc du Hangar Y, qui depuis fin mars poursuit l’exploration artistique en extérieur : 24 œuvres d’artistes contemporain·es internationaux et internationales sont exposées en plein air, toutes en lien avec la nature, toutes insérées dans les différents espaces selon une scénographie sensible et ludique. Il y a quelque chose d’une chasse au trésor à se balader des ruisseaux ombragés à la perspective de Le Notre, tout autour du bassin de Chalais, à flâner d’œuvre en œuvre, comme autant de possibles échappées féériques vers des mondes imaginaires auxquels nous participons en touchant, en s’asseyant, en glissant, en s’abritant auprès des sculptures et des installations.
On croit voir apparaître des farfadets dans les sous-bois avec le cabinet de curiosités de Mark Dion, des marraines fées dans des théières avec le Pavillon de thé de Joana Vasconselos, ou des extraterrestres dans les bassins avec les Lentilles flottantes de Marta Pan. Il y a encore les œuvres sculpturales et protéiformes de Barthélémy Toguo, Jeremy Deller, Christian Boltanski, Ugo Rondinone, Johan Creten Carlos Cruz Diez ou Sarah Lucas qui dialoguent avec les 10 hectares du parc…
Pour ce Nova y va, nous avons rencontré Blanche De Lestrange, conseillère artistique de l’exposition en plein air, ainsi que les artistes Pablo Reinoso pour ses assises célestes, et Julien Berthier qui propose un morceau de calanque artificiel et motorisé… Surprenant! Plus qu’une exposition, c’est une véritable promenade artistique et enchanteresse qui se savoure par les yeux, mais aussi par les oreilles en suivant l’installation immersive Lisières sonores, sons de la forêt mêlés de bruits humanoïdes, comme autant d’appels à une rêverie délicieusement étrange.
Nova y était, et Nova vous recommande donc chaleureusement cette parenthèse bucolique, artistique et poétique dans le parc de Chalais à Meudon, toutes les infos sur le site du Hangar Y et sur celui de la Radio Nova!
Par Anna Flori-Lamour et Benjamin Macé.
ACCÈS : 31, avenue de Trivaux - 92190 Meudon Gares : Meudon Val Fleury (RER C), Meudon (Ligne N) Bus : Lignes 169, 289, 389 (arrêt : Trivaux-Hangar Y)
TARIFS : Parc : 3€ / 2€ - Exposition : 10€ / 7€. Le parc est gratuit le mercredi.
HORAIRES : Le hangar est ouvert de 10h à 20h les week-ends et jours fériés et de 11h à 19h en semaine pendant les vacances scolaires (zone C). Le parc est ouvert 7/7j de 11h à 19h en semaine et de 10h à 20h les week-ends et jours fériés.
The podcast currently has 41 episodes available.