# Episode 13.

Mathilde Bras est l’invitée de ce nouvel épisode de Numériqu(ESS). Elle est chef de projet innovation ouverte au sein d’Etalab, la mission qui coordonne la politique d’ouverture et de partage des données publiques. Le sujet de l’open data est donc au coeur de cet échange. Dans la deuxième partie du podcast, Mathilde Bras revient sur le programme des entrepreneurs d’intérêt général. Animé par Etalab, ce programme permet de développer l’innovation ouverte au sein de l’État, grâce à des modes de collaboration inédits. Bonne écoute !

Ressources complémentaires:

Pour en savoir plus sur le mouvement d’ouverture des données publiques et la conférence de Sébastopol évoqués au début de ce podcast, vous pouvez consulter ces articles consacrés à l’histoire de l’open data, aux principes fondateurs définis en 2007 et à l’ouverture des données publiques en France.Voici les liens vers les différents acteurs du numérique mentionnés au début de cet épisode: Cap digital, Numa (ex-La Cantine) et le CNNum.Les missions de la DINSIC (Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication de l’Etat), à laquelle est rattachée la mission Etalab, sont présentées ici. Comme indiqué par Mathilde Bras, Etalab tient un blog qui présente ses activités, et qui est accessible via ce lien. La plate-forme d’open data développée et animée par Etalab est disponible sur data.gouv.fr. La loi pour une République numérique, qui a fait évoluer les missions d’Etalab, est présentée ici.Enfin le programme des Entrepreneurs d’intérêt général dispose de son propre site où vous pouvez découvrir les différents projets menés depuis son lancement.

# Episode 12.

Ce douzième épisode de Numériqu(ESS) est consacré à We Tech Care. Née du mouvement Emmaüs, soutenue par Google.org et la fondation SFR, cette startup sociale (qui a choisi un statut d’association) lutte contre l’exclusion numérique. Son projet Les Bons Clics fait partie des lauréats du French Impact, l’accélérateur d’innovation sociale lancé par le gouvernement. Pour revenir sur les enjeux de cohésion sociale liés au numérique et découvrir les actions de We Tech Care, nous avons rencontré Cécilia Creuzet, sa directrice adjointe.

Ressources complémentaires:

We Tech Care a été lancé en 2015 à l’iniative d’Emmaüs Connect, qui résume ici sa vision du numérique au service de l’insertion.Les partenaires de We Tech Care (dont Google.org et la Fondation SFR, évoqués dans ce podcast) sont présentés ici.We Tech Care a développé deux principaux outils: CLICNJOB pour accompagner les jeunes vers l’insertion professionnelle, et Les Bons Clics, destiné aux aidants des personnes en fragilité numérique et distingué par le French Impact.L’initiative French Impact est présentée plus en détail ici et ici.

 

 

# Episode 11.

Nous démarrons la deuxième saison de Numériqu(ESS) avec Isabelle Mashola, qui a co-fondé la startup à impact Isahit. Plusieurs centaines de femmes africaines utilisent déjà cette plateforme pour réaliser des micro-tâches numériques. Elles gagnent ainsi un complément de revenu pour mener à bien leurs projets. Isabelle va nous expliquer pourquoi le modèle économique d’Isahit diffère de celui d’autres plateformes de “digital labor”, pour offrir une rémunération plus élevée à ces femmes, tout en favorisant leur formation au numérique et leur professionnalisation. Isabelle partagera aussi sa vision de l’intelligence artificielle, un domaine où travaille la plupart des clients d’Isahit. Bonne écoute !

Ressources complémentaires:

Le champs d’activité d’Isahit relève de l’externalisation (ou BPO - Business Process Outsourcing). Isabelle Mashola et Philippe Coup-Jambet, ses deux co-fondateurs, ont choisi de se focaliser sur l’externalisation socialement responsable (ou Impact Sourcing). Vous trouverez plus d’informations sur l’impact sourcing sur cette page wikipedia, dans cette série d’articles publiés sur blog de la fondation Rockefeller ou sur le site de la Global Impact Sourcing Coalition (à laquelle appartient Isahit et plusieurs des autres entreprises mentionnées dans ce podcast).Les micro-tâches digitales réalisées par les personnes qui travaillent sur la plateforme Isahit relèvent quant à elles du “digital labor”. Au cours de cet épidose, Isabelle Mashola évoque cet ouvrage : “Qu’est-ce que le digital labor?” d’Antonio Casilli et Dominique Cardon.Elle mentionne également les travaux de Mary L. Gray, dont vous pouvez consulter le projet “In the crowd” ici.Enfin, Isabelle souligne dans ce podcast l’importance des communautés, des partenariats et des collaborations dans toute démarche d’impact social. Voici les liens où vous trouverez plus d’informations sur les acteurs et les actions mentionnés : Make Sense, OpenClassrooms, KiMSO.

 

 

 

# Episode 10.

C’est de voyages – ou plus exactement de séjours linguistiques – dont nous allons parler dans ce dixième épisode de Numériqu(ESS). Alix Paulmier, notre invitée, a fait un constat simple : il n’existe aucune offre adaptée pour que les enfants handicapés puissent, eux aussi, apprendre une langue vivante en partant à l’étranger. Elle a donc décidé d’utiliser le numérique pour résoudre cette inégalité. Sa structure s’appelle FOXP2 et c’est un bel exemple de numérique inclusif.

Ressources complémentaires:

Avant ou après votre écoute de cet épisode de Numériqu(ESS), regardez aussi la vidéo de FOXP2.Voici également quelques liens vers différentes associations mentionnées par Alix Paulmier : Arpejeh (Accompagner la Réalisation des Projets d’Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés), l'APF France Handicap,  la FÉDÉEH (le mouvement des jeunes handinamiques), la FFdys (Fédération française des DYS).Enfin vous pouvez découvrir le réseau de soutien à l'entrepreneuriat féminin Empower'Her en cliquant ici. Son programme Women'Act est présenté ici.

 

 

# Episode 9.

Dans ce neuvième épisode de Numériqu(ESS), nous avons eu le plaisir de rencontrer Yannick Blanc, Président de l’association de préfiguration du Carrefour des innovations sociales. Cette plateforme numérique veut faciliter la création, à l’échelle nationale, d’une véritable communauté de l’innovation sociale. Ainsi que va nous l’expliquer Yannick Blanc, elle a la particularité d’être développée avec l’aide d’entrepreneurs d’intérêt général, selon les principes des communs et en s’appuyant sur des outils en open source. Bonne écoute !

Ressources complémentaires:

Le Carrefour des innovations sociales est co-construit par un collectif de 70 membres présentés ici. Il a été impulsé par La Fonda, le think tank du monde associatif, et le CGET, le Commissariat général à l'égalité des territoires.La Fonda a publié une série d'articles  sur l'impact des usages numériques sur la sphère associative que vous pouvez retrouver ici.Sur le site du CGET, vous pouvez retrouver un entretien avec les entrepreneurs d'intérêt général qui développent le carrefour des innovations sociales. Les défis auxquels répondent les différentes promotions d'entrepreneurs d'intérêt général sont présentés ici.Si vous souhaitez approfondir la découverte de l'Etat-plateforme, voici le lien vers le blog d'Henri Verdier, qui a été cité au cours de cet épisode.Enfin, pour découvrir les projets sélectionnés par l'accélérateur du French Impact, également évoqué au début de ce podcast, et suivre ses actualités, rdv ici.

# Episode 8.

Pour ce huitième épisode de Numériqu(ESS), nous avons été reçus par François-Marie Geslin. Membre du comité exécutif du groupe de protection sociale AG2R LA MONDIALE, François-Marie Geslin est en charge de ses activités sociales et de son engagement sociétal. Nous allons évoquer avec lui la transformation digitale de sa direction, mais aussi sa collaboration avec la fabrique numérique Simplon pour favoriser la digitalisation de l’ESS.

Ressources complémentaires:

Vous trouverez dans ce document un résumé des informations clés sur AG2R LA MONDIALE et sur ses activités sociales.L'entreprise Simplon, qui est évoquée dans ce podcast, assure des formations au numérique gratuites et professionnalisantes. Elle accompagne également la transformation numérique des entreprises  "classiques" et des structures de l'ESS.Le programme DigitESS, né du partenariat entre AG2R LA MONDIALE et Simplon, est présenté ici.

 

# Episode 7.

L’invitée de ce septième épisode de Numériqu(ESS) est Eva Sadoun. Elle a co-fondé, avec Julien Benayoun, la plateforme d’investissement solidaire LITA.co. Cette fintech, qui vient de lever plus de 2 millions d’euros, a deux particularités : elle a un statut d’entreprise sociale, et elle utilise le digital pour démocratiser la banque privée. Elle appartient au mouvement Tech for good qui se développe actuellement en France, et dont on va reparler avec Eva.

Ressources complémentaires:

Les projets "startups for good" évoqués dans cet épisode sont présentés par LITA.co sur son site.LITA.co est une entreprise de l'Economie Sociale et Solidaire bénéficiant de l'agrément "Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale". Cet agrément ESUS est décrit ici, et les différentes structures de l'ESS ici.Le mouvement "Tech for good" initié par France Eco-Sociale Tech qu'évoque Eva Sadoun dans cet épisode est présenté sur ce site. Vous pouvez le suivre sur Twitter, c'est par là.

 

# Episode 6.

Dans ce sixième épisode de Numériqu(ESS), nous rencontrons Emmanuelle Larroque. Elle a fondé Social Builder, une startup sociale qui forme les femmes aux métiers du numérique et les entreprises – et notamment les entreprises de services numériques- aux enjeux de mixité. Emmanuelle plaide pour une démarche d’inclusion, dès la conception des technologies. Elle nous explique pourquoi il est fondamental que les choix technologiques, par exemple en matière d’intelligence artificielle ou d’algorithmes, soient des choix éclairés.

Ressources complémentaires:

Le programme SheMeansBusiness évoqué par Emmanuelle Larroque est ouvert gratuitement aux femmes intéressées par cette formation. Les inscriptions se font ici. Le chatbot Adabot est quant à lui présenté ici.Social Builder a publié fin 2017 une étude sur le sexisme dans les formations tech et numérique, dont les résultats sont disponibles via ce lien.Cet épisode de Numériqu(ESS) a été enregistré au MAIF Start Up Club. La MAIF présente ici sa vision de l'ESS et de la révolution digitale, et ici ses actions de soutien à l'économie collaborative.

# Episode 5.

Crédit photo: WWoW 2017

Pour ce cinquième épisode de Numériqu(ESS), nous nous rendons au Luxembourg. Fabrice Croiseaux est directeur général d’InTech, une entreprise de services numériques. InTech met son expertise des technologies émergentes au service de projets de tech for good, à l’image de celui conduit pour l’ONG We Are Not Weapons of War. Fabrice nous présente sa vision de la transformation digitale, et nous explique pourquoi la montée en puissance du numérique impose, selon lui, d’évoluer vers un modèle économique plus social et plus solidaire.

Ressources complémentaires:

Comme l'indique Fabrice Croiseaux dans cet épisode, InTech a noué un partenariat avec ShareIT.io, un programme qui permet à des entrepreneurs sociaux innovants de bénéficier du soutien de mentors et de développeurs pro-bono pour concevoir, prototyper et développer la solution technique qui leur permettra d'accélerer leur projet.Dans le cadre du soutien apporté à We Are Not Weapons of War, évoqué dans ce podcast, InTech développe notamment l'application numérique Backup, qui permet d'assister les victimes de viols de guerre, d'alerter sur la commission de crimes et de coordonner un réseau de professionnels pour venir en aide à ces victimes. Plus d'informations sont accessibles ici.InTech soutient également d'autres projets, comme Hackers against natural disasters.

 

# Episode 4.

Dans cette quatrième édition de Numériqu(ESS), nous avons rendez-vous avec Valérie Fayard, Déléguée Générale Adjointe en charge du Pôle Innovation et Développement d’Emmaüs France. On verra avec elle que les différentes structures Emmaüs jouent un rôle moteur pour l’appropriation du numérique au niveau local. Elle nous expliquera également pourquoi le mouvement Emmaüs a dû s’organiser à l'échelle nationale pour faire face à l’arrivée de nouveaux acteurs. Ce sera l’occasion de revenir sur le lancement de la boutique solidaire en ligne Label Emmaüs, et d’évoquer les problématiques de financement à l’heure du numérique.

Ressources complémentaires:

Vous pouvez en apprendre davantage sur les valeurs et les textes fondateurs du mouvement Emmaüs en cliquant iciLa boutique en ligne Label Emmaüs, présentée dans ce podcast, édite aussi un blog. Divers sujets liés au numérique sont abordés dans sa rubrique #websolidaire.Le programme Solidatech, également mentionné dans ce podcast, aide les associations à accéder aux outils numériques et à développer leur utilisation. Il est porté par une autre entité du mouvement Emmaüs: Les Ateliers du bocage, une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) de collecte, réemploi et vente de matériel informatique.La startup sociale We Tech Care, évoquée à la fin du podcast, a été lancée par Emmaüs Connect (une association qui forme au numérique des personnes en insertion et les professionnels qui les accompagnent), avec le soutien de Google.org et de plusieurs autres partenaires.
We Tech Care développe des plateformes d'apprentissage pour faciliter l'accès au numérique et accompagne les opérateurs de services et les collectivités dans leur stratégie d'inclusion numérique. 
Emmaüs Connect et We Tech Care éditent des Cahiers dédiés à l'#InclusionNumérique.