Le bloc de branche gauche est un trouble de la conduction électrique du cœur. Un trouble auquel le Dr Simon Calle vient de consacrer une thèse tout juste récompensée par le prix Jacqueline Bernheim. Ce prix est décerné chaque année par le Fonds pour la Chirurgie cardiaque. Il met à l’honneur la meilleure recherche ayant conduit au dépôt d’une thèse de doctorat réalisée dans une structure universitaire belge par un auteur qui n’a pas atteint l’âge de 40 ans.

« Le bloc de branche gauche fait référence à un des deux faisceaux de nerfs qui se situent entre les ventricules », explique le Dr Calle, cardiologue à l’hôpital universitaire de Gand. « Ce sont ces nerfs qui, via des signaux électriques, déclenchent les battements du coeur. Il existe deux blocs de branche: un gauche et un droit. J’ai travaillé sur le bloc gauche. Quand il devient défaillant, cela peut déboucher sur de sérieux problèmes pour le patient. Même si le bloc restant, le droit dans ce cas, peut prendre le relais. »

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Les effets du tabac sur notre santé ne se limitent pas aux atteintes respiratoires ni aux cancers associés (poumons, gorge...). Le tabagisme induit aussi des effets négatifs sur le système cardiovasculaire.

"Sept secondes après avoir inhalé de la fumée de cigarette, la nicotine interagit avec notre cerveau et déclenche une série de réactions qui vont très vite rendre le fumeur accroc au tabac", explique le Dr Pierre Nys, tabacologue. L'habitude tabagique va avoir des effets sur la circulation sanguine, sur les flux dans nos artères, sur la surpoduction de globules rouges par l'organisme, sur les taux de cholestérols,

Le médecin aborde aussi l'épineuse question du tabagisme chez les futures mères et leur bébé à naître.

Et à propos, les alternatives à la cigarette sont elles "bonnes", ou plutôt à proscrire...? Et la chicha, le "narguilé", est-il plutôt inoffensif ou bien encore plus néfaste pour notre coeur? Le tabacologue apporte un éclairage nuancé et éclairant sur ces questions.

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La qualité de l’air que nous respirons a un impact sur la santé de notre coeur. Un chiffre ? En Europe, 700.000 décès prématurés seraient dus chaque année à une surexposition à des polluants présents dans l’air.

« La première conséquence de la mauvaise qualité de l’air sur la santé ne concerne pas, comme on pourrait le présumer, les maladies pulmonaires, mais bien les maladies cardiovasculaires », nous confie le Pr Jean-François Argacha, cardiologue à l’UZ Brussel. « Et la première maladie cardiovasculaire qui émerge dans ce contexte est l’artériosclérose, soit le vieillissement prématuré de nos artères. Une pathologie susceptible d’entraîner ensuite un infarctus ou un accident vasculaire cérébral ».

Les particules fines sont notamment pointées du doigt. Le scientifique a étudié et démontré un lien linéaire entre le niveau de ventilation d’une personne (et donc son exposition aux polluants de l’air) et la réaction inflammatoire au niveau de la paroi de ses vaisseaux. En bref, lors d’un fort physique, au plus on respire un air chargé, au plus on induit un stress oxydatif.

Faut-il dès lors bannir le sport en ville ? Ou les déplacements à vélo en milieu urbain ? Le Pr Argacha tempère. Tout est une question de seuils", dit-il. « Il faut tenir compte de la durée et de l’intensité des efforts physiques, mais aussi de l’importance et de la nature de la pollution ». D’une manière générale, à Bruxelles, le bénéfice de l’exercice physique dépasse largement les effets de la pollution de l’air sur notre santé ».

Et le spécialiste de pointer une étude épidémiologique réalisée aux Pays-Bas. Elle montre que les cyclistes urbains affichent une durée de vie réduite d’une semaine à cause de leur exposition à la pollution de l’air... Mais que par contre, le bénéfice de l’effort physique qui y est lié leur procure 30 à 40 mois d’espérance de vie supplémentaire du fait de cette pratique!

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Pas trop grasse, pas trop sucrée, pas trop salée. La qualité de notre alimentation a un impact direct sur notre santé cardiovasculaire. La Dre Lamprini Risos, cardiologue à l'hôpital Erasme, s'intéresse de près aux liens qui peuvent se tisser entre ce qui passe par notre assiette et la santé de notre coeur.

"En adoptant de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge de la vie, et même avant la naissance, les maladies cardio-vasculaires sont largement évitables", indique-t-elle.

"Adopter une alimentation saine, variée et de qualité permet de prévenir l'apparition de maladies cardiaques", insiste-t-elle. Pour ces personnes, il y a très peu de risque de développer un infarctus ou un accident vasculaire cérébral avant, au moins, 65 ans. Et l'alcool, le café et le thé? Elle fait également le point à ce sujet.

Ecoutez votre coeur! Le podcast Oreillettes et Ventricules vous donne rendez-vous sur le site du Fonds pour la Chirurgie Cardiaque!

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