Passer par Là _ de Mélanie Breton

À l’âge de 16 ans, elle rentre d’une soirée bien ordinaire avec sa plus jeune sœur et cette soirée se transforma en drame lorsque son père décida de s’enlever la vie. Ce fût un choc pour toute la famille. Les semaines et les mois qui ont suivis ont été remplies de soirée à discuter sur le pourquoi de ce geste, des soirées à se demander qu’est-ce qui s’est passé, à jongler avec un sentiment de culpabilité que chaque personne sentait à sa propre mesure. Plus les années ont passées, plus la compréhension de ce qui se passe après la mort à aider Lucie à passer au travers de ce deuil. Par contre, elle a du faire face à plusieurs autres deuils de cette même façon, dont sa sœur plusieurs années plus tard. Malgré la maturité et l’expérience, ce deuil fut tout autant perturbant. Aujourd’hui Lucie nous raconte son cheminement au travers de ces deuils et elle nous ouvre grands les portes sur sa compréhension de ce qui se passe au-delà du corps physique. Un aspect qui l’a énormément aidé à laisser partir les êtres chers qui l’ont quittés. 

Une journée bien normale à l’école secondaire s’est avéré une des plus marquantes pour Monia lorsque l’on lui annonce la mort de son père. Après une tempête d’une semaine environ, elle retourna à l’école presque comme si de rien était. Sentant qu’elle devait être forte pour sa famille, elle ne s’est pas laissé beaucoup de place pour vivre ce deuil si percutant. Au fil des années, des recherches, des questionnements et de beaucoup d’introspection, elle a mené sa vie de main de maître et elle nous raconte aujourd’hui le cœur bien ouvert le processus de son deuil.

Paul-Émile souffrait régulièrement d’hypoglycémie, encore très mal connu à cette époque. Liliane, sa femme, entrepris donc des recherches pour mieux comprendre ce que c’était et décida même de changer l’alimentation de toute la famille. Après une année en montagne russe avec des recherches et des tests pour comprendre ce qu’avait exactement son mari autant physiquement que mentalement, ils étaient rendus à faire des tests au cerveau. Le jour de ces tests, Liliane devait accompagner son mari à l’hôpital, mais au lieu de cela, elle le retrouva mort. Le suicide de son mari fût bien sûr un choc et elle perdit le nord. Tentant tant bien que mal de poursuivre sa vie et continuant de s’occuper de sa famille comme elle le pouvait dans les circonstances, Liliane n’arrivait plus à se sentir elle-même. Au fil des années et des décisions difficiles, elle finit par se retrouver tranquillement. Aujourd’hui, Liliane nous ouvre son cœur et nous livre un témoignage authentique, honnête et remplies d’émotions. Elle nous confirme que c’est possible de vivre un ‘’après’’ joyeux et positif, malgré un départ si brutal. 

C’est au travail qu’Annie reçu la nouvelle du suicide de son fils aîné. Un an auparavant, son fils avait fait une tentative de suicide, mais jamais elle n’aurait pensé possible qu’il le fasse à nouveau. Un sentiment étrange l’habitait cette journée-là lorsqu’elle s’est rendu au travail, sans trop savoir pourquoi. C’est au courant de la journée qu’elle reçue la nouvelle. Malgré la douleur, elle voulait être celle qui l’annonce à ces enfants. À partir de ce moment, rien ne fût pareille comme avant. Un mélange de culpabilité, de douleur, d’incompréhension d’être toujours en vie malgré ce mal si persistant. Aujourd’hui, c’est une maman sereine et remplie de bienveillance qui nous ouvre son cœur afin de nous partager son parcours dans ce deuil tragique.  

C’est à l’âge de 15 ans qu’Anthony fait face à l’événement qui changera le cours de sa vie. Lors d’une journée bien ordinaire à l’école secondaire, il apprend que son frère ainé s’est enlevé la vie. Les années qui ont suivies ont été des montagnes russes de choix difficiles, de rêves perturbateurs et d’un sentiment de ne plus se connaître lui-même. Aujourd’hui, à l’âge de 28 ans, Anthony nous raconte son cheminement dans ce deuil, comment il a dû prendre du recul pour réapprendre à se connaître et comment aujourd’hui, il vit sa vie pleinement. 

Marie entretenait une relation très proche avec son frère ainé qu’elle considérait comme une figure à suivre, un modèle. C’est peu après vers 17 ans, lors de son entrée au Cégep en psychoéducation, qu’elle sera frappée de plein fouet par l’annonce du suicide de son frère. Elle qui venait tout juste de déménager de la maison familiale, elle décida d’y retourner quelques temps, et diminua sa charge scolaire afin de tenter de continuer à vivre dans un monde qui lui, continuait de tourner comme si de rien était. Elle resta forte et aida les gens autour d’elle jusqu’à s’oublier elle-même. Plusieurs années plus tard, c’est l’annonce d’un cancer qui lui fera réaliser qu’elle devait penser à elle. Son corps avait parlé, et elle décida de l’écouter. Ce grand coup de fouet lui a donc permis de prendre du temps pour elle, de parler, de consulter, de se reconnecter à elle-même afin de pouvoir vivre sa vie à 100% auprès de son conjoint, ses enfants et sa famille.

C’est à l’âge de 19 ans que Sam apprends que son meilleur ami s’est enlevé la vie. Il était alors étudiant au Cégep et il réalisa qu’il n’avait jamais été sensibilisé à ce qu’est le suicide et ce que ça importe. Le coup a tellement été grand qu’il savait alors qu’il devait s’impliquer à la cause. 12 ans plus tard, 75 000$ amassé grâce au Gala Sébastien Bouchard, son spectacle bénéfice annuel pour la prévention du suicide, il nous raconte aujourd’hui comment il a vécu le suicide de son ami, comment cet événement influence sa vie maintenant et comment il aide la cause aujourd’hui à sa façon. Sam s’ouvre avec grande générosité, authenticité et franchise sur cet événement qui a définitivement marqué dans sa vie, un avant et un après. 

Susie, c’est une entrepreneure depuis toujours. Lorsqu’elle a accouché de son deuxième garçon, elle était à la gestion d’une entreprise familiale et y amenait son tout-petit avec elle. Quelques mois plus tard, lorsqu’elle tomba enceinte de sa fille, son 3e enfant, elle décida de prendre son congé de maternité à la maison et de vendre les parts qu’elle avait dans l’entreprise familiale. Elle décida par le fait même de retirer ses garçons de la garderie pour les garder avec elle aussi. C’est là que l’idée de faire l’éducation en famille a commencé à prendre de plus en plus de place… Aujourd’hui, son conjoint et elle ont une entreprise ensemble et elle fait l’éducation à temps plein à 3 enfants. Elle nous raconte comment elle est arrivée à trouver un équilibre épanouissant pour tous entre carrière et vie de famille! 

Stéfanie savait qu’elle voulait des enfants, mais elle savait aussi qu’elle ne voulait pas mettre de projets de côté à cause qu’elle avait une famille. Quand elle a un projet un tête, sa première question est : comment j’y intègre mes enfants afin de leur faire vivre des aventures, afin de se mettre à l’épreuve ensemble, d’y apprendre la débrouillardise, la gestion de l’imprévu, le goût du défi, la capacité à fabriquer son bonheur même si tout n’est pas toujours facile et surtout de l’apprécier encore plus par fierté d’accomplissement… ce sont pour toutes ces raisons, qu’elle et son conjoint profitent de tous les moments de congé possible pour partir à l’aventure! Elle nous parle donc aujourd’hui de ses trois congés de maternité hors du commun, au Maroc, en roadtrip au Etats-Unis et dans le nord du Québec. 

Mélanie a travaillé comme sexologue pendant 5 ans avant d’entrer à l’école de l’humour. Sachant qu’elle voulait s’investir à fond sur sa carrière d’humoriste, mais qu’avoir une famille était aussi très important pour elle, elle se posa la question à savoir si elle devait commencer par focuser sur sa carrière ou commencer par fonder sa famille. Elle décida donc de se donner à fond comme humoriste, et quelques années plus tard, sa carrière bien établie, elle se lança dans l’aventure de la maternité. Aujourd’hui, Mélanie nous raconte comment elle conjuge carrière d’humoriste et son rôle de maman, de belle-maman, de conjointe, de femme. Elle nous raconte les hauts et les bas avec authenticité et franchise, comme on le lui connaît bien!