Ce texte semble se situer avant le chapitre précédent qui mentionne « la quatrième année du règne de Jojakim » (25.1), alors qu’ici on en est « au début » (1). Le ton radical et sans merci des jugements précédents devient encore plus compréhensible si on considère les événements qui les ont précédés : la réaction incrédule du peuple, les menaces de mort proférées contre Jérémie, l’exécution d’un autre prophète, Urie, par le roi Jojakim. C’est avec un ton suppliant que l’Éternel adresse son appel à la repentance. Il promet même de renoncer à exécuter son jugement contre le pays. Mais ce que retiennent les prêtres, les prophètes et tout le peuple, ce n’est pas cet appel, mais la menace de destruction du pays qu’ils considèrent blasphématoire et qui, selon eux, mérite la mort. (...)