J’ai commencé l’école non loin de la maison, j’ y allais à pied.Mon passe temps favori dans la cité était de jouer aux jeux vidéos arcades.Tel que Street Fighter, Fatal Fury, King of fighters.C’est des jeux japonais qui ont bercé mon enfance et plus tard les mangas tels que Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT.J’ai commencé à aimer la culture japonaise, la cuisine japonaise et à apprécier les moments que je passais avec mes amis du quartier.On jouait beaucoup au football. Tous les jours je faisais du sport. Je me souviens qu’il y avait souvent des bagarres sur le terrain de foot aménagé pour les habitants de la cité par la S I C (Société immobilière du Cameroun.)Il m’est arrivé de me bagarrer parce qu’on voulait me prendre mon goûter, mais celui où ceux avec qui je me suis battu sont devenus mes meilleurs amis.Le quartier était animé, il y avait des commerces et les habitants fréquentaient ses commerces. Des fois pour se ravitailler en vivre ou pour regarder des matchs de football entre voisins et amis. C’était de belles années.Une fois, alors que c’était les vacances et que son père était dans l’un des bars du quartier, j’ai rencontré une fille du nom de Vanessa.C’était la première fois que j’embrassais une fille, on s’est embrassés durant des heures.C’était mon entrée dans l’adolescence, j’étais plutôt du genre populaire dans mon quartier et à l’école aussi, de nature calme et réservé avec un côté imprévisible, conséquence de ma vie en cité. Toujours avec de la spontanéité, qui je trouve est une des plus belles qualités,Dans le quartier, la violence était monnaie courante et dans la nuit, il y avait des agressions.Je voyais tout de suite la différence quand j’allais dans d’autres quartiers.Étant insouciant, je voyais déjà et arrivais à comprendre le fait d’avoir de l’argent et le fait de ne pas en avoir.A l’école, j’étais plutôt intelligent, avec une éducation laïque ouverte vers le monde.Dans la famille, en y allant en vacances, je voyais l’éducation qu’avait mes cousins.Une éducation religieuse avec comme mentor le coran, ou encore les amis de la famille ou je constatais que le mentor était la bible.Plus tard je comprenais que c’était pour avoir de la droiture et c’est essentiel dans une éducation. L’éducation du laisser aller est toxique pour le vivre ensemble, surtout quand il y’a des problèmes financiers.Moi, j’ai eu une éducation assez stricte.