Share Podcast Mosaïque avec Antoine Mercier
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By Mosaïque
The podcast currently has 74 episodes available.
Israël semble avoir changé de stratégie. Après une période longue et difficile marquée par le conflit avec le Hamas à Gaza, la confrontation avec le Hezbollah paraît bouleverser la donne géostratégique.
Il y a 3 mois, Eric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, annonçait sur Mosaïque le déclenchement d’une guerre ouverte avec la milice chiite.
Dans ce nouvel entretien, il éclaire les modalités de la surprise stratégique que constitue l’offensive en cours. Grâce à un long et patient travail de préparation, Israël est parvenu à décapiter l’organisation terroriste et à détruire une bonne partie de ses capacités offensives avant même qu’elles ne puissent être mises en œuvre. L’Iran, désormais privé de ses proxis, se retrouve dans une impasse stratégique. Et si Israël était en passe de changer l’ordre mondial ?
Chaque semaine, Fadila Maaroufi organise un rassemblement face au Parlement de Bruxelles pour qu’on n’oublie pas les otages. Anthropologue, militante laïque belge d’origine marocaine, elle est, depuis plusieurs années, engagée dans le combat pour contrer l’influence grandissante des « Frères musulmans » dans son pays et dans le reste de l’Europe.
Un an après le 7 octobre, un constat s’impose : l’événement a fracturé la société française. Comme la plupart des autres sociétés occidentales. Il y a d’un côté, ceux qui reconnaissent à Israël le droit de se défendre face aux forces qui veulent le détruire. De l’autre, ceux qui « contextualisent » les massacres et les transforment en acte de résistance à l’occupation.
Un an après le 7 octobre, l’identité israélienne demeure traversée par de profondes tensions internes qui se manifestent notamment sur la question des otages.
Dans un entretien engagé, l’historien Georges Bensoussan expose le dilemme dans lequel se trouve Israël : donner, quoiqu’il en coûte, la priorité à la libération des otages où faire d’abord prévaloir les intérêts actuels et futurs de l’Etat ? L’éthique juive contraint-elle d’Israël à ne pas être une État normal ? La question traverse l’histoire du mouvement sioniste jusqu’à aujourd’hui.
Mais au-delà du constat, Georges Bensoussan nous ouvre des pistes pour dépasser cette contradiction : Et si Israël cessait de s’excuser d’exister ? Et si le peuple juif affirmait plus encore sa légitimer à demeurer sur sa terre ?
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L’approche du premier anniversaire du 7 octobre est l’occasion d’une réflexion renouvelée sur les sources profondes du conflit entre Israël et le monde musulman. Dans un entretien magistral, la philosophe Nadine Shenkar, spécialiste de la kabbale, réinterprète à la lumière du Zohar, le récit biblique de la ligature d’Isaac. Elle y voit la scène inaugurale de l’opposition radicale entre les visions du monde juive et islamique. D’un côté, un appel à se renouveler pour introduire dans le réel une dimension morale. De l’autre, une injonction à se soumettre à une immuable dogmatique. L’Islam est-il susceptible d’évoluer et de s’ouvrir à l’altérité ?Un an après le 7 octobre, la réponse à cette question cruciale pour l’avenir de l’humanité reste en suspens.
Israël est de nouveau divisé. Une partie de la population souhaite un cessez-le-feu immédiat pour obtenir la libération des otages et faire baisser la tension régionale. L’autre partie refuse de céder aux exigences du Hamas au nom de la sécurité future du pays. Dans un entretien « coup d’éclat », l’essayiste Mohamed Sifaoui, spécialiste de l’islamisme et auteur d’un livre récent intitulé « Hamas : plongée au coeur du groupe terroriste » publié aux éditions du Rocher, expose l’idéologie et le fonctionnement de l’organisation islamiste. Il met en garde les Israéliens : toute concession qui serait faite au Hamas sera pour lui une occasion de se relever afin de poursuivre le même combat. Il regrette que ce constat factuel soit devenu un point aveugle pour les Occidentaux et nous fait entrer dans l’intimité de son combat contre le menace islamiste.
Comment dresser le bilan d’une année de guerre quand la conjoncture semble faire du surplace et que l’avenir reste aussi incertain ? Dans un entretien qui replace l’analyse géopolitique dans le temps long de l’histoire, Frédéric Encel évalue les différents scénarios régionaux. Il estime plus probable la perspective d'un apaisement que celle d’un embrasement généralisé, l’Iran et ses mandataires ayant montré, jusqu’à présent, qu’ils ne voulaient pas prendre le risque d’une guerre totale avec Israël qui impliquerait les Etats-Unis. Toutefois, un accord de cessez-le-feu à Gaza, condition d’un apaisement sur le terrain, ne sera jamais, à ses yeux, qu’une trêve humanitaire provisoire qui nous renverrait au statu quo d’avant le 7 octobre. La condition d’une reprise de véritables négociations de paix passe encore et toujours par l’élimination complète du pouvoir militaire et politique du Hamas. D’où l’importance stratégique du contrôle du « corridor de Philadelphie » sur lequel achoppent les discussions en cours.
Et si tout n'allait pas si mal que ça !
Dans un entretien réconfortant, l’avocat et économiste Nathan Vatine nous fait part des raisons de son optimisme malgré les difficultés du moment. Il souligne la force retrouvée de l’armée d’Israël qui se bat avec succès sur plusieurs fronts. Il témoigne de l’esprit de fraternité qui règne chez les soldats et dans la société. Il y voit le signe que la nouvelle génération est en passe de surmonter les clivages sociétaux d’avant le 7 octobre.Il considère par ailleurs que les menaces de l’axe chiite sous l’influence iranienne seront l’occasion pour Israël de se rapprocher davantage de l’Islam sunnite.Il estime enfin que l’économie israélienne fait preuve, après onze mois de guerre, d’une résilience surprenante. Il prévoit un fort rebond économique pour l’après-guerre.Nathan Vatine a l’optimisme communicatif.
Dans les périodes troublées, il est parfois bon de revenir aux personnages
Dans un entretien qui fait concorder les époques, Pierre Lurçat
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