La Coordination genevoise pour le droit de manifester (CGDM) a présenté ce lundi le bilan de son changement de stratégie. Depuis quelques mois, elle ne demande plus d'autorisations, mais adresse une simple annonce aux autorités. Elle dénonce certaines pressions exercées par la police et les autorités.
De simples annonces plutôt qu'une demande d'autorisation de manifester. La Coordination genevoise pour le droit de manifester (CGDM), composée de partis politiques de gauche ainsi que de plusieurs syndicats et d’associations, a présenté ce lundi le bilan de sa nouvelle stratégie. Finis les demandes d'autorisation jugée trop répressives, ce sont de simples annonces de manifestations qui sont faites désormais aux autorités. Objectif : renforcer le droit de manifester qui serait bafoué dans le canton. Premier bilan avec Anuka Schubert, membre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester.
Anuka SchubertMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterAnuka SchubertMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterAnuka SchubertMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester
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Répression et intimidation
Selon la CGDM, ce changement de stratégie a été motivé par des entraves plus ou moins directes au droit de manifester ces dernières années de la part des autorités genevoises. De nombreuses amendes d'ordre sont notamment délivrées pour non-respect de la loi, bien qu'elles soient systématiquement cassées par la justice. De plus, des interdiction d'itinéraires sans justification apparente sont établies par les autorités. Des méthodes et des agissements qui visent à intimider les organisateurs selon Raphaël Roux, membre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester.
Raphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester
Parmi les reproches adressés aux autorités genevoises, l'impossibilité de manifester ou de défiler lors d'événements impliquant la Genève Internationale. Ecoutez Raphaël Roux, membre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester.
Raphaël Rouxmembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël Rouxmembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël Rouxmembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester
Quelles perspectives?
En cours d'élaboration, un projet de loi visant à pérenniser l'annonce de manifestation sera déposé par les partis politiques de l'Alternative. Le détail avec Raphaël Roux.
Raphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifesterRaphaël RouxMembre du comité de la Coordination genevoise pour le droit de manifester
La CGDM souhaite également organiser une conférence publique avec un ancien juge de la Cour Européenne des Droits de l'Hommes afin d'expliquer les raisons pour lesquelles la pratique de demande d'autorisation n'est pas conforme au droit de manifester.