Comme Satan lors de la tentation au désert, les interlocuteurs de Jésus le flattent en lui offrant le pouvoir de légiférer. Ils lui proposent à mi-mots de prendre parti pour l’une ou l’autre des factions politiques de l’époque (20). Les chefs religieux auraient ainsi un motif de le livrer à l’autorité du gouverneur en tant qu’opposant politique. À l’époque, l’emploi de la monnaie utilisée pour payer l’impôt posait problème : cette pièce, portant l’effigie de l’empereur Tibère et l’inscription « Tibère, fils du divin Auguste », était considérée par les Juifs comme une image taillée, une marque d’idolâtrie. (...)