La prière, dit-on, c’est parler à Dieu. Dans notre humanité, nous prêtons à Dieu les mêmes distractions que nous : se pourrait-il que nous lui parlions et qu’il ne nous entende pas ? Serait-il trop occupé ou indifférent ? Il ne se vexe pas de nos recommandations : écoute-moi, prête l’oreille, sois attentif (2) ! Or, la prière de David couvre un éventail plus large : des paroles, oui, mais encore des gémissements ou des cris. Et quand aucun son ne sort plus de sa bouche, parce qu’il attend, il guette, il espère une réponse, une intervention de Dieu, c’est encore la prière. L’attente mentionnée au v. (...)