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Dans cet épisode du podcast Les Afriques en Question(s), Gabriel Poda reçoit Djenabou Cissé, chargée de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), pour analyser la montée en puissance des entreprises de sécurité privées en Afrique.
À partir de son expérience au Ministère des Armées (2015–2022) et de ses travaux à la FRS, Djenabou décrypte les logiques profondes qui sous-tendent la privatisation croissante de la sécurité sur le continent. De la protection de sites miniers à l’assistance militaire, en passant par le renseignement ou la gestion de crises, les sociétés privées – russes, turques, occidentales, mais aussi africaines – occupent désormais un espace stratégique qui était autrefois réservé aux forces étatiques.
L’épisode interroge les conséquences politiques, juridiques et opérationnelles de cette tendance : dilution des responsabilités, zones d’opacité contractuelle, risques pour les droits humains, mais aussi dépendances croissantes des États face à des acteurs aux logiques parfois opaques.
Un échange essentiel pour comprendre la transformation du paysage sécuritaire africain, où la guerre devient un service, et la souveraineté un enjeu disputé.
By Les Afriques en Question(s)5
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Dans cet épisode du podcast Les Afriques en Question(s), Gabriel Poda reçoit Djenabou Cissé, chargée de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), pour analyser la montée en puissance des entreprises de sécurité privées en Afrique.
À partir de son expérience au Ministère des Armées (2015–2022) et de ses travaux à la FRS, Djenabou décrypte les logiques profondes qui sous-tendent la privatisation croissante de la sécurité sur le continent. De la protection de sites miniers à l’assistance militaire, en passant par le renseignement ou la gestion de crises, les sociétés privées – russes, turques, occidentales, mais aussi africaines – occupent désormais un espace stratégique qui était autrefois réservé aux forces étatiques.
L’épisode interroge les conséquences politiques, juridiques et opérationnelles de cette tendance : dilution des responsabilités, zones d’opacité contractuelle, risques pour les droits humains, mais aussi dépendances croissantes des États face à des acteurs aux logiques parfois opaques.
Un échange essentiel pour comprendre la transformation du paysage sécuritaire africain, où la guerre devient un service, et la souveraineté un enjeu disputé.