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Or
Rachid Temal, sénateur socialiste du Val-d'Oise, vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, est l’invité de l’Atelier politique. Il répond aux questions de Frédéric Rivière.
La formule est forte, mais Rachid Temal l’assume. Il faut, dit-il, sortir du « colonialisme numérique » que nous imposent les Big Tech américaines, « qui veulent définir ce que l’on doit penser, et sortir de l’humanisme entre guillemets ». Pour le sénateur socialiste, l’UE, qui est le premier marché de ces entreprises, est en mesure d’imposer des règles.
La souveraineté est également au cœur de ses préoccupations sur les questions de défense. Il faut prendre conscience, dit-il, qu’avec « le monde tel qu’il est aujourd’hui, on revient à la situation d’avant 1945, où la brutalité, la violence prennent le pas dans les relations entre les États ».
Dans ce contexte, Rachid Temal défend la création d’un livret d’épargne « défense souveraineté ». Selon lui, ce dispositif, qui comporte un enjeu patriotique, permettrait de mobiliser plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Président du groupe d’amitié France-Algérie du Sénat, Rachid Temal déplore vivement la profonde détérioration des relations entre les deux pays. À l’issue d’une visite sur place en février 2025, à l’invitation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-algérienne, il témoigne de la très forte volonté des acteurs économiques de sortir de cette crise. Pour y parvenir, il faut, dit-il, « retrouver le chemin de l’accord d’Alger de 2022 ».
L’Algérie, pour lui, c’est aussi une histoire familiale. Fils d’immigrés algériens, il est le premier de ses frères et sœurs à être né en France. A-t-il souffert de racisme ? La réponse est immédiate et sans équivoque :
« C’est dans le monde politique, y compris au Parti socialiste, que j’ai vécu le plus de racisme. »
Rachid Temal, sénateur socialiste du Val-d'Oise, vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, est l’invité de l’Atelier politique. Il répond aux questions de Frédéric Rivière.
La formule est forte, mais Rachid Temal l’assume. Il faut, dit-il, sortir du « colonialisme numérique » que nous imposent les Big Tech américaines, « qui veulent définir ce que l’on doit penser, et sortir de l’humanisme entre guillemets ». Pour le sénateur socialiste, l’UE, qui est le premier marché de ces entreprises, est en mesure d’imposer des règles.
La souveraineté est également au cœur de ses préoccupations sur les questions de défense. Il faut prendre conscience, dit-il, qu’avec « le monde tel qu’il est aujourd’hui, on revient à la situation d’avant 1945, où la brutalité, la violence prennent le pas dans les relations entre les États ».
Dans ce contexte, Rachid Temal défend la création d’un livret d’épargne « défense souveraineté ». Selon lui, ce dispositif, qui comporte un enjeu patriotique, permettrait de mobiliser plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Président du groupe d’amitié France-Algérie du Sénat, Rachid Temal déplore vivement la profonde détérioration des relations entre les deux pays. À l’issue d’une visite sur place en février 2025, à l’invitation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-algérienne, il témoigne de la très forte volonté des acteurs économiques de sortir de cette crise. Pour y parvenir, il faut, dit-il, « retrouver le chemin de l’accord d’Alger de 2022 ».
L’Algérie, pour lui, c’est aussi une histoire familiale. Fils d’immigrés algériens, il est le premier de ses frères et sœurs à être né en France. A-t-il souffert de racisme ? La réponse est immédiate et sans équivoque :
« C’est dans le monde politique, y compris au Parti socialiste, que j’ai vécu le plus de racisme. »