C'est un poème récité, comme un rituel, pour se souvenir d'une voix et s'observer changer. Sam a 27 ans – bientôt 28. Il raconte ce que l'injection d'une hormone fait à sa vie.

"La lune dans un œil et le soleil dans l'autre" a été réalisé parThomas Diaz et Margaux Wartelle, et produit dans le cadre du neuvième numéro de la revue Jef Klak : « Lait de Vache » (automne 2024). La revue papier est accompagnée d'un CD de créations sonores.

Formé en création documentaire (Créadoc), en composition électroacoustique puis en menuiserie, Thomas Diaz partage son temps entre des projets artistiques (musique, films expérimentaux, installations sonores documentaires) et scénographiques.

Après plusieurs années à Radio Grenouille, Margaux Wartelle est réalisatrice indépendante. Elle anime des ateliers de pratiques radiophoniques avec différents publics et produit des documentaires. Elle est membre du collectif de la revue Jef Klak, et participe régulièrement au journal CQFD.

Photographie de Lorraine Druon

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Mathieu collectionne les poupées, mais il les restaure aussi. Passionné d'antiquités depuis son enfance, il laisse à l'auditeur une porte ouverte vers son passé. Cʹest en écoutant son histoire quʹon comprend comment il en est arrivé là.

"Les poupées de Mathieu" est une création sonore de Léo-Polde Poulalion et Gilles Béchara réalisée en 2022, produit par l’ENS Louis-Lumière.

Leo-Polde Poulalion rentre dans le son par la musique, pratiquant le piano depuis son jeune âge, il rencontre très vite les professeurs qui l’accompagneront dans son parcours musical et qui feront naître chez lui une passion viscérale pour la musique. Après un bac scientifique et une licence de physique, il tente le concours de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière où il est admis en master Son. Il découvre alors d’autres formes de production sonore, notamment la radio et plus particulièrement le documentaire dont il tombe amoureux.

Gilles Béchara est étudiant à l'ENS Louis-Lumière. Il rencontre Mathieu dans le cadre du projet musical de ce dernier : il l'enregistre et l'aide dans la réalisation de ses chansons. Se liant d'amitié, Mathieu lui montre un jour son travail. C'est à ce moment que Gilles propose à ce restaurateur de poupées de réaliser un documentaire sur sa passion.

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Si je vous dis sexe et violence consentie, ça évoque quoi pour vous ? C’est au départ de cette question que des femmes se sont (dé)livrées à notre micro. Entre douleur et plaisir, c’est là que le documentaire sonore « La morsure » va vous emmener… Laissez-vous faire, ça ne fait pas mal.

"La morsure" est une création sonore documentaire réalisée par Éléonore Dock, Annick Grandry et Pauline Jeanne en 2019, produit par l'asbl liégeoise D'une Certaine Gaieté.

Éléonore Dock est anthropologue (avec un intérêt porté aux peuples circumpolaires), (éco)féministe engagée, formatrice accompagnatrice en insertion socioprofessionnelle au SOFFT (Service d’Orientation pour Femmes à la recherche d’une Formation ou d’un Travail), (éco)poétesse (sous différentes formes et interventions), et animatrice d’ateliers d’écriture. Cette amoureuse des mots et du vivant veut croire encore à la possibilité d’habiter autrement et poétiquement le monde.

Annick Grandry est animatrice en éducation permanente au CVFE (Collectif contre les Violences Familiales et l'Exclusion), psychologue pratiquant l'intervention féministe, slameuse et standupeuse aux messages engagés. Cette maman solo de 2 ados colore son féminisme de joie militante car l’humour est une arme de sensibilisation massive.

Pauline Jeanne est styliste, militante, et animatrice en éducation permanente pour l'association D'Une Certaine Gaieté. Elle propose, entre autres choses, des ateliers socio-artistiques qui entremêlent écriture poétique et réflexions féministe avec comme support le tissage, le crochet, le patchwork mais aussi le collage ou la cartographie sensible.

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Mathilde, 18 ans, nous raconte son parcours d’enfant né sous X. À travers la lecture du carnet que les infirmières et les assistantes sociales ont écrit lors de sa naissance, et de sa passion pour l’escalade, Mathilde nous donne à entendre ses interrogations sur sa quête d’identité. 

Mathilde est une création sonore de Clémentine Balloum réalisée en 2023 dans le cadre du Master CREADOC d'Angoulême, récompensée en 2024 du prix "Petites Ondes" du festival Longueur d'ondes de Brest.

Née en 1998, Clémentine Balloum a suivi une formation de création documentaire à l'université de Poitiers où elle réalisa deux documentaires sonores : Mathilde et À cheval.

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« Qu’est ce qui est beau ? Comment on s’imagine la beauté ? Est ce que la beauté rend heureux ? ». Autour de ces questions, les sensibilités se réveillent, les souvenirs ressurgissent et le sujet s’élargit. Sans tabou et avec beaucoup d’humour, trois élèves de l’Institut national jeunes aveugles nous racontent leurs sens du beau.

Les sens du beau a été réalisé par Anna Finot et Lise Gaeta dans le cadre du Master CRDOC de l'INA Campus et l'ENS Paris Saclay.

Après des études pluridisciplinaires en sciences sociales, Anna Finot a suivi le diplôme en conception et réalisation de documentaire de l’INA Campus et l'ENS Paris Saclay en 2023-2024. Elle se dirige désormais vers la réalisation de documentaires audiovisuels en espérant continuer des ateliers de création avec des jeunes publics.

Diplômée d’un master en journalisme, Lise Gaeta a fait le choix de poursuivre son parcours universitaire au sein du diplôme Conception et réalisation de documentaire de l’INA Campus et l'ENS Paris Saclay en 2023-2024. Aujourd’hui elle souhaite travailler dans la réalisation audiovisuelle de reportages et de documentaires.

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Clémentine Faïk-Nzuji a 16 ans en 1960 quand son pays devient indépendant. Aujourd’hui, Mathilde, sa petite-fille belge, l’interroge sur son enfance congolaise. Elle découvre que sa grand-mère avait entrepris la même démarche 60 ans plus tôt, en questionnant ses parents à l’aide d’un petit enregistreur à cassette, l’un des premiers au Congo à l’époque. «Tu raconteras à mes petits-enfants ce que je te raconte aujourd'hui», dit la mère de Clémentine, sur l’une des cassettes... Avec mes micros, j’ai suivi Mathilde chez sa grand-mère. Une immersion dans une histoire familiale, mais aussi dans la grande Histoire du Congo.

Tu le leur diras a été réalisé par Viviane De Laveleye et produit par Sioux Productions en 2023, avec le soutien du Fonds d’aide à la création radiophonique en Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’ACSR. Mention spéciale prix francophone au Paris Podcast Festival 2024.

Viviane De Laveleye aime avant tout les mots, en particulier ceux que les autres n'utilisent plus. Elle se promène entre la création sonore et le journalisme lent. Ancienne espionne pour le parti communiste chinois, elle a été copilote du magazine belge de slow journalisme «24h01», avant de devenir prof de journalisme à l'IHECS à Bruxelles et de lancer sa boîte de production Sioux productions. Elle y a réalisé plusieurs documentaires sonores, notamment un dytique (2x15') sur la mort et les funérailles, composé de «Compost-mortem» (prix du documentaire du Fredd Festival) et «Croque-Madame» (prix du public du Festival Coupe-Circuit), ainsi qu'un long format, «Tu le leur diras», sur l'histoire d'une famille congolaise et la colonisation.

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Lyon 3, la Guillotière, il est minuit passé, la nuit commence. Je demande à ceux qui restent ce qu’ils veulent brûler. Autour de moi, des camions de CRS et des livreurs Uber Eats attendant une autre commande. De questions en conversations, je me retrouve à parler avec celui que je cherchais en premier lieu, un des Dalton, cette bande de rappeurs-motards dont les acrobaties automobiles ont fait fermer le centre de la ville à la circulation. Le documentaire, c’est cette rencontre : une virée nocturne dans la mercedes de cet homme dont je ne connais pas le nom, ses paroles inachevées entrecoupées par les sonneries de téléphones. Je cherche moins à savoir ce qui le pousse aux rodéos urbains qu’à capter des bribes de sa vie, et comprendre comment il s’en échappe. Et puis, d’autres jeunes apprennent à faire danser leurs moto sur un terrain vague à l’extérieur de la ville.

Le jeu du chat et de la souris est une création sonore d'Ella Bellone réalisée en 2022 dans le cadre du Master CREADOC. Il a été sélectionné en juillet 2022 dans le festival Les Yeux Ouverts, en août 2022 dans le festival Dulciné, et diffusé le 11 octobre 2022 sur Radio Panik.
Après des études en philosophie et en sciences politiques, Ella Bellone a soutenu en 2020 un mémoire de cinéma expérimental centré sur la question de la vie de la matière filmique dans les œuvres de Jürgen Reble et de Jacques Perconte. Elle est également diplômée du master de documentaire de création au Creadoc à Angoulême. En plus d'être réalisatrice, Ella Bellone participe au comité de rédaction de la Revue documentaires, organise le festival de films et de créations sonores Dulcinée sur le Plateau de Millevaches, et participe à l’émission Récréation Sonore sur Radio Campus Paris.

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Ginette, ma grand-mère, a 84 ans et chasse depuis toujours. Tous les matins, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, elle sort faire le tour du bois. Son habileté à manier les armes, à pister les bêtes, la dextérité avec laquelle elle les tue, tout cela m’a donné envie de passer mon permis de chasser. Moi qui, lors de parties de chasse, aurais plutôt tendance à m’identifier à Bambi, j’espère réussir à changer de camp… Le sang de Ginette coule-t-il dans mes veines.

“Le sang de Ginette” est une création sonore réalisée par Sonia Cabrita en 2021 avec l’aide de la SCAM, la DRAC Nouvelle aquitaine et Artegia.

Sonia Cabrita réalise des documentaires sonores, anime des ateliers de création radiophonique, notamment de fiction collective, fomente des émissions avec des radios associatives et programme des séances d’écoute avec un gout prononcé pour le plein air, la rue, les rives d’un lac, les sous bois et pour les dispositifs d’écoute à la croisée du salon d’écoute et de la fête foraine. Elle s'intéresse aux petits faits vrais et troublants, aux formes de narration cultivant le trouble entre documentaire et fiction et je cherche à matérialiser en sons ce qui nous relie dans le non verbal.

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Ce documentaire sonore suit Alfred, un frère dominicain de 27 ans. Étudiant ordinaire, amateur de grasses matinées et de soirées, il décide un jour de prendre l’habit et d'intégrer le couvent des Dominicains de Bordeaux. Nous suivons son chemin de réflexion ainsi que les doutes qui ont accompagnés sa décision.

Comme des Anges est un documentaire sonore de Caroline Baum et Hélène de Lacoste réalisé dans le cadre du Master conception réalisation de documentaire de l’INA sup et ENS Paris Saclay.

Caroline Baum est une réalisatrice de documentaires germano-américaine ayant grandi dans le Midwest américain, en Iowa. Après des premières expériences dans la production de documentaires à New York, elle s’installe à Paris et se tourne vers la réalisation. En 2023, Caroline intègre le Master conception réalisation de documentaire de l’INA sup et de l’ENS Paris Saclay. Son travail de réalisatrice est centré sur l'intergénérationnel, la mémoire et l'oubli, et les expériences individuelles des tournants historiques.

Hélène de Lacoste est diplômée de l’école de journalisme de Sciences Po Paris. Après avoir couvert pendant un an le conflit en Ukraine pour l’AFP, elle décide de se tourner vers le documentaire et intègre le master réalisation documentaire de l’INA sup et l’ENS Paris Saclay.

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Nous avons remarqué combien, à titre personnel, les musiques d’obsèques nous marquent, tant dans notre rapport au souvenir lié au défunt qu’à la cérémonie en elle-même. Cette pièce sonore, grâce au témoignage de Bettina, tente de mettre en lumière l’importance de ce choix musical qui précède le silence éternel. Avec sa voix encore vacillante et fragile, elle nous raconte une histoire intime, celle des obsèques de sa sœur jumelle. Tout en retenue et avec beaucoup de pudeur, nous plongeons dans ses souvenirs, son souffle et ses silences. Tout au long du documentaire, entre le murmure des feuilles mortes emportées par le vent et le cri des corbeaux, un rythme se distingue, celui de la musique de Bettina, que nous ne découvrirons qu’à la fin de cette immersion sonore.

Comme un linceul, une création sonore d’Alice Gariépy et Éléonore Michelot-Brun, réalisé en 2023 dans le cadre du Master CRDOC de l’INASUP et l'ENS Paris Saclay.

Après un master de recherche en anthropologie des religions spécialisé sur l’islam, Éléonore Michelot-Brun a suivi le diplôme en Conception et réalisation de documentaire de l’INAsup & ENS Paris Saclay en 2023-2024. Sensible au monde musulman, elle se dirige à présent vers la photographie et la réalisation de films questionnant à la fois l’intime et le politique. 

Alice Gariépy a suivi un Master en Management de la Mode à l’Institut Français de la Mode et a ensuite travaillé en production audiovisuelle. En 2023, elle intègre le diplôme en réalisation de documentaire à l’INAsup. À la recherche d’une esthétique singulière, entre la photographie de mode et l’écriture documentaire, Alice s’oriente vers la fiction et la direction artistique. 

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