Bonjour à tous, je m’appelle Aurélie Gsell et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode de Rembobinette, le podcast qui donne la parole à nos aînés.

Vous vous apprêtez à écouter le dernier épisode d’une trilogie dans laquelle 6 témoins nous racontent leurs souvenirs de la Seconde Guerre mondiale dans le Var. Si vous n’avez pas écouté les deux premiers épisodes qui traitent respectivement de l'occupation et de la Résistance dans le Var, je vous invite à le faire. 

Ce dernier épisode traite de la Libération et plus particulièrement du Débarquement.

Quand je vous dis débarquement, vous pensez en premier aux plages de Normandie. Moi aussi. Pourtant, pour prendre la France en tenaille, il y a eu un autre débarquement, dans le Sud de la France. C’est de ce débarquement que les témoins retrouvés avec l’aide du Souvenir Français vont vous parler aujourd’hui. 

Avant de les écouter, faisons un rappel historique rapide sur cet autre débarquement. Le Débarquement de Provence, aussi appelé opération Dragoon, a eu lieu le 15 août 1944. Près de 350 000 hommes répartis sur 18 plages entre Cavalaire et Saint-Raphaël ont pris part à l’assaut. Parmi eux, on retrouve les 260 000 hommes de la 1ère armée française menés par le général de Lattre de Tassigny. Cette 1ère armée française est essentiellement composée de soldats venus d’Afrique du Nord et subsaharienne, mais également de tout l’empire colonial français de l’époque.

Tous participent aux batailles, dont les principales se déroulent à Marseille et Toulons, villes hautement stratégiques car dotées de ports en eau profonde. Elles seront libérées le 28 août 1944 et en moins de 15 jours, toute la Provence le sera, après quasiment 2 ans d'occupation. 

Aujourd’hui, à l’approche de la date anniversaire des 80 ans de ce débarquement, je vous propose d’écouter les souvenirs de 6 témoins.

J’en profite pour remercier le Souvenir Français d’avoir rassemblé ces 6 témoins et soutenu cet épisode. Un grand merci plus particulièrement au comité de Luc-en-Provence pour l’organisation et l’accueil formidable.

Lucienne, Paul, Victor, Marcellino, Fernande, Elisabeth, c’est à vous ! 

Pour mettre des visages sur des noms, je vous invite à rejoindre les comptes Rembobinette sur instagram et Facebook.  

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Bonjour à tous, je m’appelle Aurélie Gsell et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode de Rembobinette, le podcast qui donne la parole à nos aînés.

Vous vous apprêtez à écouter le deuxième épisode d’une trilogie dans laquelle 6 témoins nous racontent leurs souvenirs de la Seconde Guerre mondiale dans le Var. Si vous n’avez pas écouté le premier épisode qui traite de l'occupation dans le Var, je vous invite à le faire. Ce deuxième épisode traitera quant à lui de la Résistance dans le Var, toujours dans le Var, puisque mon objectif est d’aboutir au récit de la Libération dans le Var, théâtre du Débarquement de Provence, moins connu que son cousin normand et néanmoins tout aussi stratégique. Et c’est ce que nous verrons dans le troisième et dernier volet de cette trilogie.

Revenons à notre deuxième épisode, celui pour lequel on est là aujourd’hui, consacré à la Résistance. Nous retrouvons donc Lucienne, Paul, Fernande, Marcelino, Victor et Elisabeth que nous avions laissés en plein milieu de la période dite de l’occupation. Dans ce deuxième épisode, ils se souviennent des héros de leur entourage, ceux qui ont résisté, ceux qui ont œuvré en secret pour la liberté de leur pays, notre pays. Je vous promettais d’ailleurs un récit d’espionnage, avec une mallette secrète et un sous-marin. Mais ça, je laisse le soin à Paul de vous le raconter.

En attendant, je prends quelques secondes pour remercier le Souvenir Français d’avoir soutenu cet épisode et plus particulièrement le comité de Luc-en-Provence pour l’organisation et l’accueil formidable. 

Lucienne, Paul, Fernande, Marcelino, Victor, Elisabeth, c’est à vous !

Pour mettre des visages sur des noms, je vous invite à rejoindre les comptes Rembobinette sur instagram et Facebook.  

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Bonjour à tous, je m’appelle Aurélie Gsell et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode de Rembobinette, le podcast qui donne la parole à nos aînés.

Vous écoutez le premier épisode d’une trilogie dans laquelle 6 témoins nous racontent leurs souvenirs de la Seconde Guerre mondiale dans le Var. Ce premier épisode traitera de l’occupation. Le second traitera de la Résistance varoise et le troisième et dernier volet s’intéressera à la Libération.

Pourquoi le Var si spécifiquement ? Tout simplement parce qu’après avoir si souvent entendu parler du débarquement de Normandie, je voulais vous faire découvrir le moins connu mais tout aussi stratégique Débarquement de Provence.

Ils s’appellent Lucienne, Paul, Fernande, Marcelino, Victor et Elisabeth. Ils sont parmi les derniers témoins varois de l'époque. 

Je me suis retrouvée avec eux dans une petite salle du Cannet des Maures, dans le Var évidemment, par une journée pluvieuse, à écouter leurs souvenirs avec attention. Aujourd’hui, c’est à votre tour, pour ce premier épisode consacré à l'occupation.

Je remercie le Souvenir Français d’avoir soutenu cet épisode et plus particulièrement le comité de Luc-en-Provence pour l’organisation et l’accueil formidable. 

Lucienne, Paul, Fernande, Marcelino, Victor, Elisabeth, c’est à vous !

Pour mettre des visages sur des noms, je vous invite à rejoindre les comptes Rembobinette sur instagram et Facebook.  

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Bonne nouvelle : Rembobinette se transforme en exposition sonore !  L’exposition s'appelle "La voix des derniers, écouter pour se souvenir” et elle reprend 14 témoins du podcast, les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale.

Vous retrouverez Mathilde, l’orpheline de guerre, Etienne, le malgré-lui, Jean et Claude qui ont survécu aux camps, Léon et Aliette, les résistants mais aussi Christa, Michelle et Hiloïse, qui sont nées pendant la guerre et ont grandi dans un pays libre grâce aux sacrifices des générations précédentes. 

Ils sont La voix des derniers. 

Transformer mon podcast en expo a été un véritable défi. Par définition, les voix, ça ne se voit pas. Alors j’ai créé le concept d’exposition sonore avec Le Souvenir Français, partenaire de l’expo mais aussi du podcast depuis 3 ans. 

Une exposition sonore, c’est quoi ?

Tout d’abord, elle reprend les codes d’une exposition traditionnelle avec des panneaux explicatifs illustrés grâce à des photos d’époque, des archives et des dessins. Nous en avons 13. 

Et pour que cela soit possible d'entendre les voix des derniers pendant la visite, j’ai utilisé deux formats.

Le premier est un audioguide : vous voyez des symboles de casques audios numérotés sur les panneaux, vous activez l’audio correspondant. 

Le deuxième est bien plus original : il s’agit d’un téléphone ancien programmé pour déclencher des souvenirs audios selon le numéro composé. Une véritable boîte à histoires, ludique et vintage assortie d’un annuaire des souvenirs, créé spécialement pour l’occasion. Par exemple, si vous tapez le 05, vous entendrez Georges vous raconter la bataille de Royan. 

Après plus d’un an de travail pour préparer cette exposition, je suis ravie de vous y inviter officiellement et jusqu’au 2 juillet au siège du Souvenir Français à Paris, dans le 17ème. 

Infos pratiques : 

📍 Siège du Souvenir Français - 20 Rue Eugène Flachat, 75017 Paris

📆 Du 12 juin au 2 juillet

⌚ Du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h

📧 partenariats@souvenir-français.fr ou 01 48 74 79 73

🆓 exposition gratuite et ouverte à tous

Si vous n’êtes pas de Paris, patience, l’expo va voyager. D’ailleurs, si vous avez envie de l’avoir près de chez vous, dans votre école ou dans le musée le plus proche, contactez-moi. 

Plus d’infos sur : https://www.rembobinette.fr/content/agenda

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Dans cet épisode, je vous propose d’écouter la passionnante Geneviève, journaliste à la retraite qui n’a pas perdu le sens des bonnes accroches. Son récit est haletant.

Issue d’une fratrie de 7 enfants, Geneviève grandit dans un milieu favorisé, à l’abri du besoin. Elle reçoit une bonne éducation à Paris, au Cour Désir, comme Simone de Beauvoir. 

Devenue documentaliste pour un journal, elle voit sa vie basculer le jour où elle rencontre Philippe, un jeune journaliste dont elle tombe follement amoureuse. Elle apprend de lui l’amour, la politique, la vie, les autres, tout ! Et le jour où il lui demande de le suivre au Liban, elle part. Lorsqu’elle arrive, le pays est en guerre. La jeune femme n’aurait jamais dû connaître ça : les tirs, les bombardements, le chaos. C’est pourtant le début de sa nouvelle vie, elle qui deviendra journaliste et parcourra la planète, des Amériques au Cambodge en passant par la Birmanie pour raconter les histoires des autres. 

Geneviève nous parle du journalisme d’avant, tel qu’elle l’a vécu, elle nous parle de ses voyages, de guerre mais aussi d’amour, de famille et de solidarité. 

Geneviève, la parole est à vous.

La citation : “En passant ma main sous l’oreiller, j’ai trouvé un pistolet. Il y avait une arme sous tous les oreillers du quartier, au cas où.”

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Aujourd’hui, je prête mon micro à Etienne, un alsacien né en 1921 à Rosheim. Vous avez bien fait le calcul, oui, oui, il a 102 ans. De ce siècle de vie, il nous raconte son mariage, l’entreprise familiale mais aussi et surtout la seconde guerre mondiale. Etienne a été un malgré-lui. Son histoire, il la partage avec environ 140 000 hommes et femmes, alsaciens et mosellans, qui ont été, comme lui, incorporés de force dans l’armée allemande. 30 000 ne sont jamais rentrés à la maison. Etienne si, et il témoigne pour les autres. Il a d’abord été enrôlé comme mécanicien sur le croiseur Nürnberg puis il a été envoyé sur le front russe avant d’être fait prisonnier le jour de la capitulation allemande. Il restera quelques mois dans un kolkhoze en Lettonie.

Malgré ce parcours difficile, vous entendrez régulièrement Etienne répéter qu’il a eu de la chance. Et je crois que c'est cette capacité à voir sa chance partout qui lui a permis de vieillir si loin et si bien. Je remercie Hervé de Chalendar journaliste du magazine Les Saisons d’Alsace pour la mise en relation avec Etienne et je remercie Alphonse Troestler, féru d’histoire et ancien Délégué à la Mémoire pour la Région Alsace, pour l’organisation de la rencontre.

Rendez-vous sur instagram et Facebook pour plus de photos et vidéos de mes témoins.

Pour préparer cet épisode, j'ai consulté les ouvrages suivants : 

Hors Série 2022 du magazine Les Saisons d'Alsace - Malgré Eux - voir ici  

Lettres de Malgré-Nous des éditions de La Nuée Bleue - voir ici  

Tambov des éditions de La Nuée Bleue - voir ici  

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Aujourd’hui, nous écoutons l’histoire de Claude. Une histoire enregistrée dans son salon, dans ce même appartement qui, 80 ans auparavant, avait été occupé par les nazis. Lorsqu’il a retrouvé cet appartement à son retour des camps de concentration, sa grand-mère l’attendait. Ils sont les seuls survivants de leur famille.

Pour tous ceux qui sont partis, à 95 ans, Claude témoigne, inlassablement. Depuis les années 90, il a raconté à des centaines de collégiens comment il a été arrêté ce 29 juin 1944, comment il a été déporté par le convoi 77, le dernier convoi parti de Drancy vers Auschwitz et surtout comment il a survécu. Aujourd’hui, c’est à vous qu’il raconte cette histoire. Je l’en remercie et je remercie le Souvenir Français d’avoir mis Claude  sur ma route et d’avoir soutenu la réalisation de cet épisode. Claude, la parole est à vous ! 

Extrait : 

"A la sortie du train, ils ont dit, les femmes et les enfants à droite. J’avais 15 ans, je pouvais encore passer pour un enfant, alors j’ai couru vers ma mère. Elle m’a repoussé brutalement. C’est la dernière vision que j’ai eue d’elle. C’était dur mais aujourd’hui je sais qu’elle m’a sauvé la vie."

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Aujourd’hui, je vous présente Petit Louis qui n’a de petit que le surnom affectueux que lui donne son entourage puisque ce monsieur fait plus d’1,90m. 

Né en 1933, il nous raconte son enfance sans la présence de son père, puis son métier de boucher et de chauffeur livreur. 

A mon micro, il se confie sur son service militaire en Algérie, au tout début de la guerre. 

Petit Louis, la parole est à vous ! 

Pour mettre des visages sur des noms, je vous invite à me rejoindre sur les comptes Rembobinette sur instagram et Facebook.  

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Aujourd'hui je ne vous interpelle pas pour vous offrir un nouvel épisode de Rembobinette. Non. Cette fois, j'ai une autre proposition à vous faire :  découvrir les coulisses de mon projet de podcast. 

De la première idée à la mise en œuvre, en passant par les moments de doute, de joie et les grandes fiertés. C'est à mon tour de rembobiner tout ça dans l'épisode 14 de Meilleure Alliée, un podcast de  développement personnel et professionnel animé par Marie Le Gac, coach professionnelle.

Marie voulait faire un épisode sur les projets de cœur, ceux qui font vibrer, qui ne répondent à aucune logique financière ou de rentabilité, mais qui répondent à une quête de sens et elle a pensé à moi. 

Ensemble on répond à des questions telles que : Comment créer un projet de cœur en parallèle de son travail ? Comment oser se lancer ? Comment trouver le temps ? Quelles astuces pour garder la motivation? Qu'y gagne-t-on vraiment si déjà on n'y gagne pas d'argent ? Bref c'est un épisode pour découvrir les coulisses de Rembobinette, et j'espère, encourager tous ceux qui ont un projet de cœur à se lancer !

Découvrez un extrait dans cette bande-annonce et retrouvez l'épisode complet ici : https://smartlink.ausha.co/meilleure-alliee/14-creer-un-projet-de-coeur-grace-a-un-bon-etat-d-esprit-avec-aurelie-gsell-creatrice-de-rembobinette-et-pas-que 

Cet épisode de Meilleure Alliée est également disponible sur :

- Spotify  

- Deezer  

- Apple Podcast

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"J’ai voué ma vie à essayer de rendre la beauté que j’ai reçue"

Guetty est née avec un biberon de couleur et de musique dans les mains. Cet épisode sera à son image : lumineux et coloré. 

J’ai rencontré Guetty dans son appartement parisien. Ce qui m’a frappée, c’est la blancheur des lieux, tout est blanc, les murs, le sol, les meubles. Tout est blanc sauf Guetty, l’artiste, la touche de couleur orangée, jusqu’au bout de ses cheveux courts.

Elle va vous raconter sa vie, comment elle est devenue peintre, et ce malgré les difficultés sur son chemin. Des difficultés telles que l’assassinat de son père ou un accident de vélo qui lui aura fait frôler l’amputation. Elle raconte ses rencontres, sa vie de nomade, ses inspirations et sa recherche de la liberté.  

Pour découvrir ses oeuvres, je vous invite à découvrir son site internet et sa page Facebook. 

Un grand merci au Souvenir Français pour le soutien dans la réalisation de ce podcast et pour la mise en relation avec Guetty.

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