Une vaste étude internationale publiée en 2025 a analysé, auprès de plus de 220 000 adolescents issus de 41 pays, l’impact du temps passé sur les réseaux sociaux — en distinguant usage excessif et usage problématique — sur leurs habitudes alimentaires. Les résultats révèlent que l’utilisation problématique (addiction, perte de contrôle) est clairement associée à une moins bonne alimentation : moins de fruits, légumes et petit-déjeuner, mais plus de sucreries et sodas, aggravant les risques pour la santé. L’usage excessif, quant à lui, présente des effets plus nuancés, avec parfois un surcroît de consommation de fruits et légumes sous l’influence de contenus positifs, mais aussi une tendance accrue aux grignotages sucrés. L’étude souligne l’importance d’un encadrement intelligent des algorithmes et d'une meilleure éducation nutritionnelle sur les réseaux sociaux afin de promouvoir de saines habitudes alimentaires et limiter l’exposition à la publicité de produits ultra-transformés.