Résonance - Le Devoir

C'est le paradoxe de la modernité. En encourageant l'échange de textos, de micromessages et de données numériques à partir des téléphones dits intelligents et ordinateurs, la technologie est-elle en train d'encourager l'humain à perdre la voix au profit du texte? Un professeur de marketing, un représentant de l'industrie du numérique, une écrivaine, une blogueuse, un technicien informatique et un directeur artistique réfléchissent sur cette possible mutation, à voix haute... sur un répondeur téléphonique.

Spécial élections. La victoire électorale peut-elle tenir dans une équation? Existe-t-il un théorème qui explique le mouvement des électeurs quand ils se retrouvent seuls face à un bulletin de vote? Quel est la crédibilité des chiffres qui peuplent une campagne électorale, avant et après le passage aux urnes? Le mathématicien Matthieu Dufour, professeur à l'UQAM, tente de répondre à ces délicates questions en nous amenant parfois, par la mathématique de l'existence humaine, dans le coin irrationnel d'un scrutin populaire.

Spécial élections. Dans une résidence pour personnes âgées de Montréal, Lucille, Violette, Paulette, Denise, Jacqueline, Paul-Émile, André, Huguette et Blanche se souviennent de la première fois où ils ont exercé leur droit de vote. C'était «dans le temps», à l'époque de Saint-Laurent, Diefenbecker, Pearson, Godbout, Duplessis et les autres. Il n'y avait pas d'Internet, pas de pancartes dans les rues et dans les campagnes la paille brulait devant les maisons des électeurs ayant perdu leurs élections.

Spécial campagne électorale. À quoi ressemble le mensonge et la vérité? Comment les reconnaître? Et pourquoi l'art du faux tend à se multiplier dans notre société? Spécialiste de la détection du mensonge, Jacques Landry, un des rares polygraphistes que compte le Québec, apporte un éclairage différent sur des questions dans l'air du temps.

C'est la saison des budgets sur les collines parlementaires de Québec et d'Ottawa, un exercice politique attendu, parfois lourd de conséquence, mais pas forcément étranger aux contribuables qui eux aussi se frottent de temps en temps à un tel exercice comptable dans leur vie quotidienne. Sylvie de Bellefeuille, conseillère budgétaire chez Option Consommateurs, Judy Servay, fondatrice du restaurant bienfaiteur Robin des bois et Audely Duarte, directrice des Cuisines collectives du grand plateau en témoignent...

Quelle est la véritable nature de la corruption? Quelle est sa couleur ou sa texture? Quel bruit fait-elle? Et surtout, comment peut-on s'en débarrasser? Voilà la série de questions qui, dans les dernières semaines, a été envoyée dans le Québec des jeunes, des travailleurs et des aînés, celui d'en haut, d'en bas et du milieu. Un Québec volubile et qui, à plusieurs voix, dresse ici le portrait de la bête qui fait la une des journaux et qui ouvre les bulletins de nouvelles: la corruption.

Le 16 novembre dernier,dans le cadre de son 100e anniversaire et pour marquer l'ouverture du salon du livre de Montréal, Le Devoir, a confié à 35 écrivains la production de son édition du lendemain. Cette balado propose une incursion dans les coulisses de cette édition très spéciale et surtout des rencontres, dans le feu de l'action, avec David Homel, Stanley Péan, Micheline Lachance, Nadime Bismuth, Nicolas Dickner.... Entre autres.

Au-delà du Sommet de la Francophonie qui vient de se tenir en Suisse: depuis des lunes, la langue de Molière se conjugue au pluriel sur l'ensemble de la planète francophone avec ses accents, ses tonalités, ses régionalismes qui quotidiennement témoignent de la richesse d'une langue extraordinaire. Une richesse captée ici, en quelques minutes, dans un assemblage sonore en forme de leçon de francophonie.

Depuis plusieurs semaines, le Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges du Québec bat son plein. Sous la houlette du juge à la retraite Michel Bastarache, avocats des partis impliqués, témoins, experts s'y succèdent pour tenter de faire la lumière sur des allégations de trafic d'influence, d'abus de pouvoir et d'interventions politiques, le tout dans un cadre formel et selon une mécanique prévisible décryptée ici par trois représentants du monde de théâtre: Denis Bernard, directeur artistique du Théâtre de la Manufacture, Claude Poissant, co-directeur artistique du Théâtre Petit à Petit (PàP) et Cristina Iovita, directrice artistique du Théâtre de l'Utopie. Attention... le rideau le lève.

C'est la rentrée des classes: Isabelle Hudon, présidente de la Financière Sun Life au Québec, Normand Laprise, chef-propriétaire du restaurant Toqué!, Diane Tell, chanteuse, Yan Martel, écrivain et Thierry Labrosse, bédéiste, se souviennent, dans cette balado du Devoir, des chemins qui, plus jeunes, les conduisaient à l'école...