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Or
«Le bon sens nous dit que les choses de la terre n'existent que bien peu, et que la vraie réalité n'est que dans les rêves», écrit Baudelaire dans Les Paradis artificiels.
Dans cet essai, il explore le lien entre création et drogues, et expore notamment les effets du hashish. «Pour digérer le bonheur naturel, comme l'artificiel, il faut d'abord avoir le courage de l'avaler, et ceux qui mériteraient peut-être le bonheur sont justement ceux-là à qui la félicité, telle que la conçoivent les mortels, a toujours fait l'effet d'un vomitif.» Après mille considérations, il en vient au lendemain de la drogue. « terrible lendemain » écrit-il. Tous les organes relâchés, fatigués, les nerfs détendus, les titillantes envies de pleurer, l'impossibilité de s'appliquer à un travail suivi, vous enseignent cruellement que vous avez joué un jeu défendu. La hideuse nature, dépouillée de son illumination de la veille, ressemble aux mélancoliques débris d'une fête. L'homme a voulu être Dieu, et bientôt le voilà, en vertu d'une loi morale incontrôlable, tombé plus bas que sa nature réelle. C'est une âme qui se vend en détail.» Mais entre les deux? Entre le moment où l’on avale et le terrible lendemain?
C'est ce moment que raconte Florian, au micro de Maureen Wilson, pour Transfert.
Cet épisode a été mixé par Jean-Baptiste Aubonnet. La musique est de Maxime Daoud. Gabrielle Ramain et Maud Benakcha était à l’édition et à la coordination. Transfert est présenté par Charlotte Pudlowski et produit par Louie Média pour Slate.fr.
Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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«Le bon sens nous dit que les choses de la terre n'existent que bien peu, et que la vraie réalité n'est que dans les rêves», écrit Baudelaire dans Les Paradis artificiels.
Dans cet essai, il explore le lien entre création et drogues, et expore notamment les effets du hashish. «Pour digérer le bonheur naturel, comme l'artificiel, il faut d'abord avoir le courage de l'avaler, et ceux qui mériteraient peut-être le bonheur sont justement ceux-là à qui la félicité, telle que la conçoivent les mortels, a toujours fait l'effet d'un vomitif.» Après mille considérations, il en vient au lendemain de la drogue. « terrible lendemain » écrit-il. Tous les organes relâchés, fatigués, les nerfs détendus, les titillantes envies de pleurer, l'impossibilité de s'appliquer à un travail suivi, vous enseignent cruellement que vous avez joué un jeu défendu. La hideuse nature, dépouillée de son illumination de la veille, ressemble aux mélancoliques débris d'une fête. L'homme a voulu être Dieu, et bientôt le voilà, en vertu d'une loi morale incontrôlable, tombé plus bas que sa nature réelle. C'est une âme qui se vend en détail.» Mais entre les deux? Entre le moment où l’on avale et le terrible lendemain?
C'est ce moment que raconte Florian, au micro de Maureen Wilson, pour Transfert.
Cet épisode a été mixé par Jean-Baptiste Aubonnet. La musique est de Maxime Daoud. Gabrielle Ramain et Maud Benakcha était à l’édition et à la coordination. Transfert est présenté par Charlotte Pudlowski et produit par Louie Média pour Slate.fr.
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