"J'ai décidé de tenter une espèce d'auto-suffisance affective... bon, ça ne marche pas très bien, mais (rires)... mais ça va. J'arrive à me rendre compte que je peux vivre seule, que ça va, que je peux me gérer, que je n'ai pas besoin des autres pour essayer d'être heureuse et mener ma vie. [...] Bon sinon je suis Handi, j'ai un trouble de la personnalité borderline, et je pense que c'est important d'en parler parce qu'après, niveau affectif, ça fout la merde."

« Ma manière de me définir en tant que personne Queer elle est super liée au fait d’être autiste pour moi. Parce que être autiste, c’est percevoir le monde, fonctionner différemment de la norme, et du coup forcément ça fait que ma manière de vivre des relations va être différente aussi. »

"Comme j'ai de la chance d'être entourée par des roudoudous, le poids de la norme ne vient pas des gens avec qui je relationne (...), je pense qu'elle vient de moi. Je me rend compte que plus j'avance, plus c'est une des grosses barrières. C'est super chouette de commencer par de la théorie en disant "Idéalement, moi je veux ci, je veux ça" (...). Je suis toujours un peu en admiration devant les gens qui disent : "moi ça a toujours été comme ça, j'ai jamais eu de souci.". Moi si, j'ai eu des difficultés pour le faire et c'est pas pour autant que je trouve ça moins chouette, je suis toujours trop content de faire ça. Mais du coup, je sens qu'il y a encore des petites résistances de mon côté. De m'inscrire en dehors de la norme."