Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

CHAPITRE 14 - 1976

 En cette année, le phénomène de l'enregistrement live a pris son essor pour s'élever vers des cieux qu'il, à l'exception de rares occasions, aura bien du mal à retrouver avant longtemps.Dorénavant, c'est un passage obligé. Cela l'était déjà pour les musiciens de Jazz, cela l'était moins dans le monde du rock. Généralement parce que les conditions d'enregistrement hors-studio étaient défavorables, parfois par défaut d'un bagage technique et/ou d’une maîtrise insuffisante des musiciens. Car tout bon groupe devait d'abord se forger et faire ses preuves sur scène. D'ailleurs, les représentants des labels allaient juger le potentiel des candidats en concert.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

 

CHAPITRE 13 - 1975

En 1975, le rock progressif est à son apogée. Tous les albums majeurs sont sortis. Les deux autres mouvements musicaux majeurs de la période, le Glam Rock caractérisé par ses paillettes et son goût de l’excès, et le Hard Rock de Led Zeppelin et Deep Purple sont également à leur sommet, et le succès rencontré cette année par le groupe Queen est le symbole de la gloire d’une époque.Il n’empêche que les incontournables de l’année nous viennent du pays des kangourous. En l’espace de deux albums cette année là, on va comprendre comment et avec quelle puissance et rapidité, ACDC est devenu cette véritable machine de guerre que nous connaissons depuis.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

CHAPITRE 12 - 1974

Les nouveaux venus sont à chercher du côté des musiques saturées : Judas Priest et la nouvelle version d'UFO an Angleterre, Rush au Canada, Kiss aux Etats-Unis, Scrorpions en Allemagne, alors que Deep Purple change de personnel.

Le rock progressif continue de se porter à merveille, si bien que personne n'aurait pu se douter qu'en 1974, ses heures étaient comptées.

Il n’empêche que l’incontournable de l’année, c’est la sortie de « Diamond dogs » de David Bowie. Ziggy est mort et enterré, les Spiders From Mars avec lui. Devenu Halloween Jack, sa nouvelle incarnation, il décide de prendre le contrôle total des opérations. Exit Mick Ronson, place à Bowie le guitariste, et il faut avouer que ce dernier se débrouille plutôt bien pour pondre des riffs efficaces et accrocheurs. En témoignent « Rebel rebel », chant du cygne glam et tube en puissance.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

CHAPITRE 11 - 1973

 

Et si 1973 avait été la plus grande année de l'histoire du rock ? En effet, 1973 marque la naissance discographique de Queen, Aerosmith, New York Dolls, Mike Oldfield, Bruce Springsteen, Roxy Music, Lynyrd Skynyrd, Wings, Camel ... C'est également le début de l'âge d'or ou du triomphe pour d'autres formations, notamment dans l'Hexagone (Gong, Magma, Ange), mais aussi pour ZZ Top, Alice Cooper, Genesis. 

La dynamique progressive continue de battre son plein, avec ses excès d'hybris, pour Yes ou ELP, ou d'expérimentations, pour King Crimson : en ce sens, 1973 prépare 1974, dernière grande année pour le prog', mais le genre pouvait encore sembler invincible et continue de se renouveler dans son berceau britannique

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

 

                                  CHAPITRE 10 - 1972

1972 fut une année particulièrement chargée pour le paysage musical international. Quelques monstres sacrés du Hard Rock et du Heavy Metal britannique ont marqué leur territoire en ayant sorti des disques devenus, avec le temps, des classiques incontournables: BLACK SABBATH, DEEP PURPLE et URIAH HEEP font parties de ceux là.

Toujours du côté de la Grande Bretagne, décidément en pleine bourre à cette époque, le Glam-Rock était en pleine effervescence: les T-REX, SLADE, SWEET, David BOWIE, MOTT THE HOOPLE et les débutants d’alors Gary GLITTER, ROXY MUSIC ont aussi bien squatté les hautes cimes des Tops singles que sorti des albums devenus des références.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

 

                                  CHAPITRE 9 - 1971

Aux confins des sixties et des seventies, 1971 est sans conteste la plus belle année de l'histoire du rock.

11 janvier 1971. Trois mois ont passé depuis la mort par surdose de Janis Joplin. Pourtant, ce jour-là, la voix rauque de la chanteuse se fait entendre, forte et vibrante, un peu partout sur les ondes radio, grâce à de nouvelles chansons. Chez les disquaires, on fait la queue pour se procurer son album – posthume – "Pearl", qui se hisse en tête des ventes dès sa sortie et qui y restera pour les neuf semaines suivantes. C’est ainsi qu’a débuté, il y a 53 ans, l’année 1971, l’une des plus importantes de l’histoire de la musique rock.

1971, c’est l’annus mirabilis du disque rock. Les albums sont qualifiés de classiques quand on les écoute 50 ans plus tard et qu’on les trouve encore brillants et pertinents. C’est le cas pour un grand nombre qui sont sortis cette année-là. 

On est en présence d’une jeunesse très créative qui, après avoir proposé ses premières chansons et connu les joies de la scène, retourne en studio au tournant de 1970. Elle veut alors créer des albums plus complexes, plus personnels, et offrir le meilleur de ce qu’elle a appris. Elle prend le temps de bien faire les choses. Et ça s’entend.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

                                  CHAPITRE 8 - 1970

Alors que la fin des années 60 sonne le glas pour les déjà mythiques Beatles, la musique Rock connait une profonde mutation et diversification. Le Rock Psychédélique laisse place au Rock Progressif et ses parties instrumentales à rallonge, dont Pink Floyd et Genesis sont les fer-de-lance. Dans le même temps, les sons des guitares s'électrisent de plus en plus au sein de formations telles que Led Zeppelin et Deep Purple, donnant ainsi naissance au Hard Rock. 1970 marque aussi les esprits par la mort d'icônes : Janis Joplin et Jimi Hendrix.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

CHAPITRE 7 - 1969

Quelle année ! Elle a été célébrée par les Stooges, elle a vu l’homme gagner la lune, le Concorde et le Boeing 747 gagner le ciel, un belge gagner le tour de France, un film rock « Easy Rider » gagner le Festival de Cannes.

Le 21 août,  quelques cinq cent mille spectateurs vécurent un gigantesque festival à Woodstock aux U.S.A. Bob Dylan était au faîte de sa gloire, Elvis Presley plus « king » que jamais, était de retour sur scène et au sommet des hit-parades, les Beatles sortaient « Abbey Road », les Moody Blues « On The Threshold Of A Dream », les Rolling Stones « Let It Bleed »,Led Zeppelin,  ses deux premiers albums, Pink Floyd « More »  et « Umma Gumma », et les Who produisait l’un des plus importants chef d’œuvre de l’histoire du rock « Tommy ».  

Parce que l’humanité fit un grand pas, parce que ce fut la dernière année de ce qu’on appellera les « golden sixties », parce que les progrès scientifiques ne connaissaient encore aucun frein économique, parce que la création artistique était en plein boum,  parce que les jeunes de l’époque avaient encore un futur, certains estiment que le « sommet » du XX ième siècle se situe cette année-là.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

CHAPITRE 6 - 1968

 

1968, une année où des générations de chanteurs se croisent en premières parties de concert, ou débutent quand d’autres s’effacent. Led Zeppelin se forme, tandis que Maurice Chevalier donne son dernier concert à Paris le 20 octobre pour clôturer sa tournée des « 80 berges ».Dans les rizières du Vietnam, les boys de l’oncle Sam se battent lors de la première guerre qui restera liée à la musique pop-rock. Des haut -parleurs attachés à des hélicoptères d’attaque crachant du Jimi Hendrix. Un spectacle de dingue mis en scène quelques années plus tard par Coppola dans Apocalypse Now. "I heard it through the Grapevine" de Marvin Gaye, mais aussi "On the road again" de Canned Heat restent liés à ce conflit en Asie. 

Mai 68, une période de troubles marque la France de de Gaulle avec des affrontements violents entre CRS et jeunes en plein Paris. Un sale temps politique qui inspire certains, avec des chansons devenues depuis des classiques. Comment oublier "Revolution" des Beatles ou le célèbre "Street Fighting Man" des Stones, la chanson du groupe la plus politique jamais enregistrée. Deux hits liés à cette petite révolution de rue. Dutronc chante quant à lui "Il est cinq heures Paris s’éveille", avec son ironie habituelle.

Une fois par mois, retour avec l'Oncle Jo sur une année marquante de l'histoire du rock.

 

                                   CHAPITRE 5 - 1967

Dans l’histoire tumultueuse du rock, l’année 1967 apparaît comme une anomalie, une singularité dans l’espace-temps, un petit miracle. En l’espace de douze mois, les principales figures du panthéon musical des sixties ont émergé du néant pour le plus grand bonheur des fans. 

Que l’on accorde du crédit aux astrologues ou pas, 1967 en fera réfléchir plus d’un. Cette année-là, les étoiles et les planètes se sont alignées dans une harmonie parfaite pour donner à la terre l’une des années musicales les plus prolifiques de l’histoire.