Dans les rayons « poésie » des librairies, j’aime farfouiller. Trouver des éditeurs inconnus, des plumes dont j’ignorais jusque-là le nom. J’ouvre les bouquins et je lis au hasard. Mon cœur est ma boussole. Et très souvent, j’ai de très jolies surprises. Comme pour la poétesse d’aujourd’hui.

Rosalind BRACKENBURY est née en Angleterre, a vécu en Ecosse, en France, avant de s’installer aux Etats-Unis, à Key West, en Floride, là où un autre écrivain célèbre, Ernest Hemingway, avait lui-même trouvé refuge pour accoucher de ses romans. L’œuvre poétique de Rosalind porte la trace de ses explorations, de son goût du voyage, de son dialogue avec d’autres cultures.

Ce qui me plaît particulièrement dans ses textes, c’est qu’elle porte son attention, et donc la nôtre, sur ce qu’on pourrait balayer du regard, machinalement. Parfois, c’est un élément du vivant, parfois, c’est le trait de caractère d’une personne, parfois, enfin, c’est un ingrédient saugrenu qui fait le charme d’un lieu… Les textes sont à retrouver dans le recueil bilingue « Jaune Balançoire », publié en 2011 aux éditions de l’Amandier.

Fermez les yeux... 

... Écoutez la poésie alerte et curieuse de Rosalind BRACKENBURY

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”. 

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Conception et lecture : Mathilde VERMER

Enregistrement et Montage : Mickaël GIUNTA

Design graphique : Adèle LAPARRA 

Accompagnement podcast : Collectif Pousse - Caroline FRANQUET & Clémentine ROUX 

Photo : Timotej Nagy, Sans titre, 2017

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