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Or
Reconnaître un domaine artistique
Emmanuel Cuénod est le directeur du Pôle de création numérique depuis 2022. À la tête du Geneva International Film Festival entre 2013 et 2020, il considère les frontières entre les disciplines artistiques comme importantes dans le processus de financement des œuvres, mais restrictives lorsque l'utilisation de technologies numériques est perçue comme une menace pour les autres formes de création.
Rien ne l'emporte sur l'autre.
Au sein du GIFF, la télévision, le cinéma et les œuvres numériques dialoguent sans prendre le pas sur l'autre. Selon lui, la difficulté des créateur·rice·s numériques aujourd'hui réside dans l'accès à un financement reconnaissant leur discipline en tant que telle. Une création numérique doit souvent piocher dans des budgets alloués à d'autres domaines, en tordant son concept pour entrer dans les cases. Ainsi, un jeu vidéo doit intégrer un aspect théâtral, lyrique ou collaborer avec une compagnie de danse pour obtenir les fonds nécessaires à sa production, provenant des budgets de ces disciplines.
Des innovations de forme et de fond
Le Pôle de création numérique cherche à structurer, soutenir et innover. Les projets qu'il suit peuvent prendre diverses formes et réfléchir à la nature même de la création numérique, à son impact écologique, comme par exemple le Carbovirium de Yoann Douillet, qui permet de visualiser de manière tangible l’activité en ligne de foyers romands et des émissions carbones que cette activité émet. Une manière d’interpeller et de sensibiliser les visiteurs des espaces qui accueillent cette installation numérique mais aussi les habitants des lieux où le dispositif est installé.
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Reconnaître un domaine artistique
Emmanuel Cuénod est le directeur du Pôle de création numérique depuis 2022. À la tête du Geneva International Film Festival entre 2013 et 2020, il considère les frontières entre les disciplines artistiques comme importantes dans le processus de financement des œuvres, mais restrictives lorsque l'utilisation de technologies numériques est perçue comme une menace pour les autres formes de création.
Rien ne l'emporte sur l'autre.
Au sein du GIFF, la télévision, le cinéma et les œuvres numériques dialoguent sans prendre le pas sur l'autre. Selon lui, la difficulté des créateur·rice·s numériques aujourd'hui réside dans l'accès à un financement reconnaissant leur discipline en tant que telle. Une création numérique doit souvent piocher dans des budgets alloués à d'autres domaines, en tordant son concept pour entrer dans les cases. Ainsi, un jeu vidéo doit intégrer un aspect théâtral, lyrique ou collaborer avec une compagnie de danse pour obtenir les fonds nécessaires à sa production, provenant des budgets de ces disciplines.
Des innovations de forme et de fond
Le Pôle de création numérique cherche à structurer, soutenir et innover. Les projets qu'il suit peuvent prendre diverses formes et réfléchir à la nature même de la création numérique, à son impact écologique, comme par exemple le Carbovirium de Yoann Douillet, qui permet de visualiser de manière tangible l’activité en ligne de foyers romands et des émissions carbones que cette activité émet. Une manière d’interpeller et de sensibiliser les visiteurs des espaces qui accueillent cette installation numérique mais aussi les habitants des lieux où le dispositif est installé.
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