Le Score prend aujourd’hui des airs de polar tendu, sans lampe torche ni interrogatoire musclé, mais avec un comédien dont la précision vaut toutes les méthodes d’investigation.

On suit une enquête haletante, non pas menée par nos soins, notre flair de panda et notre vivacité de brique en attestent, mais par un acteur dont la discrétion hors champ contraste avec une puissance d’incarnation rare. Césarisé deux fois, récompensé à Cannes avec ses partenaires d’Indigènes, inoubliable dans Un fils, Les Témoins, Omar m’a tuer ou encore Les Miens, on l’a vu briller aussi bien chez Téchiné, Bouchareb, Salvadori, Michel Blanc que Desplechin.

Il est à l’affiche de Rapaces de Peter Dourountzis, en salles mercredi 2 juillet pour la Fête du cinéma.

Sami Bouajila répond aux questions de Charline Roux.

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