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Or
Les plus anciens auditeurs se souviennent peut-être d’une chanson assez rigolote d’Alain Souchon, dont le refrain était « On est foutu, on mange trop ». C’était en 1978. Quarante-deux ans plus tard, on rigole nettement moins face aux dégâts de la malbouffe ajoutés à ceux d’un changement climatique dévastateur, face, aussi, à une montée de plus en plus inquiétante de l’intolérance, à une menace accentuée de conflit mondial au nom du pétrodollar, du rouble, du yuan…
Alors, la lecture de Ce que les peuples racines ont à nous dire avec en sous-titre De la santé des hommes et de la santé du monde de Frederika Van Ingen aux Éditions Les Liens qui Libèrent, est plus qu’une bouffée d’oxygène dans une Société qui étouffe de son indécence, de sa suffisance et de son mépris à l’égard de la Nature et à tous ceux qui la défendent et la respectent, c’est un réquisitoire à partir de l’exemple que nous donnent les peuples racines pour qui « la santé est d’abord synonyme d’équilibre ».
L’auteure, dont il avait été amplement question sur nos antennes avec son remarquable essai Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui, dit : « Nos corps sont les cellules du monde, nos groupes et sociétés sont ses organes, et nos maux physiques et psychiques les signes d’une maladie du vivant qui nous habite. »
L’anthropologue Jean Malaurie disait déjà en 1999 : « Les ‘‘peuples racines’’ sont à la source même – et donc partie intégrante – de la vie de l’humanité qui se construit sur notre planète ; et ils sont susceptibles d’apporter aux nations ‘‘avancées’’ le second souffle indispensable pour affronter le nouveau siècle et ses formidables défis… ».
Pour évoquer Ce que les peuples racines ont à nous dire, un essai fort de 360 pages, j’ai choisi de vous citer quelques-uns de ses passages qui m’ont plus particulièrement éclairés et, comme tout choix est subjectif, je laisse au lecteur le soin d’en sélectionner d’autres, car l’alternative ne manque pas.
En conclusion, l’auteure nous rappelle que « les savoirs des peuples racines sont une source d’inspiration essentielle pour restaurer nos équilibres, ceux de nos corps et de notre pensée comme ceux de nos sociétés. »
Musiques : extrait de Papa Mambo d’Alain Souchon et Michaël Mathy.
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Les plus anciens auditeurs se souviennent peut-être d’une chanson assez rigolote d’Alain Souchon, dont le refrain était « On est foutu, on mange trop ». C’était en 1978. Quarante-deux ans plus tard, on rigole nettement moins face aux dégâts de la malbouffe ajoutés à ceux d’un changement climatique dévastateur, face, aussi, à une montée de plus en plus inquiétante de l’intolérance, à une menace accentuée de conflit mondial au nom du pétrodollar, du rouble, du yuan…
Alors, la lecture de Ce que les peuples racines ont à nous dire avec en sous-titre De la santé des hommes et de la santé du monde de Frederika Van Ingen aux Éditions Les Liens qui Libèrent, est plus qu’une bouffée d’oxygène dans une Société qui étouffe de son indécence, de sa suffisance et de son mépris à l’égard de la Nature et à tous ceux qui la défendent et la respectent, c’est un réquisitoire à partir de l’exemple que nous donnent les peuples racines pour qui « la santé est d’abord synonyme d’équilibre ».
L’auteure, dont il avait été amplement question sur nos antennes avec son remarquable essai Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui, dit : « Nos corps sont les cellules du monde, nos groupes et sociétés sont ses organes, et nos maux physiques et psychiques les signes d’une maladie du vivant qui nous habite. »
L’anthropologue Jean Malaurie disait déjà en 1999 : « Les ‘‘peuples racines’’ sont à la source même – et donc partie intégrante – de la vie de l’humanité qui se construit sur notre planète ; et ils sont susceptibles d’apporter aux nations ‘‘avancées’’ le second souffle indispensable pour affronter le nouveau siècle et ses formidables défis… ».
Pour évoquer Ce que les peuples racines ont à nous dire, un essai fort de 360 pages, j’ai choisi de vous citer quelques-uns de ses passages qui m’ont plus particulièrement éclairés et, comme tout choix est subjectif, je laisse au lecteur le soin d’en sélectionner d’autres, car l’alternative ne manque pas.
En conclusion, l’auteure nous rappelle que « les savoirs des peuples racines sont une source d’inspiration essentielle pour restaurer nos équilibres, ceux de nos corps et de notre pensée comme ceux de nos sociétés. »
Musiques : extrait de Papa Mambo d’Alain Souchon et Michaël Mathy.