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By Sarah Emmerich-TEXT SYMBOL
The podcast currently has 10 episodes available.
Vraiment intelligente, la smart city ? Utile, nécessaire, indispensable, vraiment ?
C'est sur cette question volontairement provoquante et tout à fait cruciale que se conclut notre série de podcasts consacrés à la smart city et au génie numérique urbain.
Je prolongerais volontiers discussion et réflexion autour de l'innovation urbaine et des politiques publiques...
Merci à vous auditeurs, citadins et citoyens d'avoir accompagné - dans l'ordre ou le désordre - cette petite exploration en 10 épisodes animée de vignettes sonores que j'ai souhaité divertissantes...:)
Avec le web 2.0 on espérait que les citoyens prennent la parole ET le pouvoir, on parlait de gouvernement ouvert et d'empowerment. On s'est gargarisé de participation, contribution, concertation, co-construction... Et puis, finalement, on a eu droit aux ingérences russes et aux fake news. Alors, la smart city, citoyenne, vraiment ?
La smart city est, avant tout, une data city. Et la question de l'exploitation des données personnelles devient un sujet sensible qui nous concerne tous et de très près. Et nous sommes de plus en plus nombreux à exiger de la transparence dans l'utilisation des quantités fabuleuses de données que nous semons partout derrière nous. Pourtant sans data, pas d'algorithme et sans Big Data, pas d'Intelligence Artificielle et donc pas de smart city. Data, Big Data, Open Data, Algorithmes et RGPD... Faisons un peu le point pour démêler tout ça.
Pour être intelligente, la ville est forcément durable. C'est en effet en ville qu'il faut relever les grands défis du millénaire car, dans moins de 30 ans, les 3/4 des humains seront des urbains. Les villes couvrent 3% de la planète mais consomment 80 % de l'énergie et émettent 70% des gaz à effet de serre. Dans cet épisode, nous parlons smart grids et même 5G. Nous parlons aussi de Greenwashing...
Dans la smart city, on ne dit plus transports, on parle de mobilité. Façon de dire que les déplacements s'effectueront à la carte, dans un bouquet de services multimodal. On passe de la propriété à l'usage, on développe le MaaS (Mobility as a Service), on privilégie les véhicules "propres" et les modes de circulation doux et actifs : marche à pied, vélo... Mais alors, pourquoi reste-t-on encore coincé dans les embouteillages ?
Le BIM Building Information Modeling - sa déclinaison à l'échelle du quartier (CIM) ou du biotope (LIM) - permet de disposer du jumeau numérique d'un projet de construction en 3D et même en 4D avec le facteur temps puisque la maquette numérique évolue dans la durée, depuis la conception jusqu'à l'exploitation voire la démolition.
Mais le BIM est avant tout une révolution dans la méthode : il instaure une transversalité, un décloisonnement favorable à la co-construction et au "mode projet"
Le numérique use (et abuse) des adjectifs "virtuel" et "immatériel" qui suscitent un imaginaire fait de légèreté et de fluidité. Pourtant la smart city c'est du lourd. La ville numérique suppose de grands travaux d'ingénierie de réseau ainsi qu'une stratégie d'aménagement. Exactement comme dans "l'ancien monde"...
La ville est, par excellence, un domaine public. Pourtant de nombreux services urbains sont déployés par les majors du numérique qui n'ont pas forcément le service public pour raison sociale... La smart city a pour caractéristique d'hybrider le public et le privé. Cette porosité nouvelle s'effectue dans un climat parfois apaisé mais elle peut se traduire aussi par un antagonisme frontal. Dans tous les cas, la grande question qui se pose est celle de la gouvernance. Car il s'agit de ne pas se briser sur cet écueil majeur de la smart city : transformer le citoyen en abonné
On croirait à tort que la Smart City n'est qu'un effet de mode. La notion est contestée, c'est vrai. Le terme ringardisé, certes. Cependant la ville est bel et bien ultra-connectée et le numérique urbain est en train de transformer nos modes de vie. On ne parle plus d'un système centralisé à la manière d'une tour de contrôle mais on assiste à un foisonnement d'initiatives provenant d'acteurs aux intérêts parfois contradictoires... Poursuivons, dans ce 2ème épisode, notre exploration du numérique urbain.
Pourquoi le concept de smart city est-il en train de se ringardiser ?
L’expression « smart city » a été lancée, il y a une dizaine d’années, par les grandes entreprises du numérique qui investissaient alors un nouveau marché : celui de l’aménagement urbain. On imaginait une ville monitorée, capable d'être pilotée sur la base de données objectives, les fameuses data. Aujourd'hui le concept ne séduit plus. L'idée d'une tour de contrôle, cabine de pilotage de la ville numérique apparaît dystopique. Quel est donc le nouvel horizon désirable de la smart city ?
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