
Sign up to save your podcasts
Or


Cette semaine, Washington sourit à Pékin, Trump s’agite, et la Chine glisse doucement en déflation. L’Europe, elle, mise gros sur l’IA, pendant que le platine vole la vedette à l’or.
Â
🇺🇸 États-Unis
C’est la nouvelle majeure de la semaine : les États-Unis ont annoncĂ© s’être accordĂ©s sur un "cadre gĂ©nĂ©ral" avec la Chine pour lisser leurs diffĂ©rends commerciaux. Deux points clĂ©s ressortent : la reprise des exportations de terres rares depuis la Chine et le maintien des Ă©changes universitaires entre les deux pays, mais les acteurs des marchĂ©s attendent davantage de dĂ©tails. C’est un pas vers la dĂ©sescalade qui permet Ă l’économie de souffler.Â
Â
Côté américain, les derniers chiffres montrent que les prix restent globalement stables. L’indice des prix à la consommation recule très légèrement en mai par rapport à avril, mais reste en légère hausse sur un an.
Â
L’inflation semble sous contrôle, mais attention, l’effet des tarifs douaniers ne s’est pas encore répercuté sur celle-ci. Grâce aux stocks disponibles et aux délais logistiques, les entreprises ont pu amortir temporairement les hausses de coûts. Selon Reuters, l’impact réel devrait se faire sentir entre juin et juillet. Autrement dit, il faudra attendre encore un mois pour évaluer pleinement les conséquences sur l’inflation. Cela n’empêche pas Donald Trump de fanfaronner : il a salué des chiffres "extraordinaires" et a de nouveau exhorté la Fed à baisser les taux. Et justement, la banque centrale se réunit la semaine prochaine.
Â
Le taux de chômage est resté stable en mai. Cependant, après des chiffres décevants publiés la semaine dernière sur le marché de l’emploi, c’est surtout le taux de chômage de juin qui sera scruté de près pour confirmer un ralentissement du marché du travail.
Â
🇪🇺 EuropeÂ
Dans le camp européen, l’accord entre Mistral AI et Nvidia a retenu l’attention. Face aux incertitudes géopolitiques et aux attaques répétées de Trump, c’est un signal fort qui montre la volonté européenne de renforcer son autonomie technologique et de s’affirmer comme un pôle majeur de l’innovation.
Par ailleurs, les derniers chiffres sur la zone euro surprennent : la croissance du premier trimestre 2025 a été revue, avec une hausse de 0,60%.
En Allemagne, l’IPC reste stable sur un an, tandis qu’il recule en France. En rythme mensuel, les deux pays enregistrent une baisse, avec un recul notable en France oĂą l’inflation passe en territoire nĂ©gatif Ă -0,10%. Ces chiffres confirment un affaiblissement de l’inflation en zone euro.Â
Â
En dĂ©placement Ă PĂ©kin, Christine Lagarde a mis en garde contre des politiques commerciales trop agressives en cette pĂ©riode. Elle vise notamment les tensions entre la Chine et les États-Unis, dont la trĂŞve commerciale tient tout juste pour l’instant.Â
Â
🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Au Japon, la croissance du PIB au premier trimestre est à zéro, cependant cela reste mieux qu’attendu puisque le marché se préparait à une légère contraction.
De son côté, la Chine est entrée dans son quatrième mois consécutif de déflation avec des niveaux de l’indice des prix à la consommation négatifs. Une situation qui reflète un climat économique fragilisé et une demande intérieure en berne.
Â
🛢️ Matières premièresÂ
Â
Côté matières premières, les tensions montent d’un cran : Israël a mené une frappe préventive contre l’Iran, visant plusieurs sites militaires et nucléaires. Donald Trump a convoqué son conseil de sécurité nationale dans la foulée.
Ces frappes surviennent au moment oĂą les nĂ©gociations entre les États-Unis et la RĂ©publique islamique sur le nuclĂ©aire iranien sont dans l'impasse. Par ailleurs, le ministre iranien de la DĂ©fense avait menacĂ© directement les bases amĂ©ricaines au Moyen-Orient quelques jours avant.Â
Résultat : les prix du pétrole repartent à la hausse à court terme, portés par les craintes géopolitiques. Une fermeture du détroit d’Ormuz serait le pire scénario : jusqu’à 20% des flux pétroliers mondiaux transitent par ce passage stratégique.
Â
En parallèle, le platine attire l’attention. Depuis avril, son prix a bondi de 30%, dĂ©passant mĂŞme la performance de l’or. En toile de fond : les tensions gĂ©opolitiques et l’incertitude autour de la stratĂ©gie commerciale amĂ©ricaine, qui poussent les investisseurs Ă se tourner vers les mĂ©taux pour se protĂ©ger. L’ensemble du secteur est en hausse cette annĂ©e, l’or en est bien sĂ»r l’exemple le plus suivi.Â
Â
----
Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ
By Widoowin Cross Asset SolutionsCette semaine, Washington sourit à Pékin, Trump s’agite, et la Chine glisse doucement en déflation. L’Europe, elle, mise gros sur l’IA, pendant que le platine vole la vedette à l’or.
Â
🇺🇸 États-Unis
C’est la nouvelle majeure de la semaine : les États-Unis ont annoncĂ© s’être accordĂ©s sur un "cadre gĂ©nĂ©ral" avec la Chine pour lisser leurs diffĂ©rends commerciaux. Deux points clĂ©s ressortent : la reprise des exportations de terres rares depuis la Chine et le maintien des Ă©changes universitaires entre les deux pays, mais les acteurs des marchĂ©s attendent davantage de dĂ©tails. C’est un pas vers la dĂ©sescalade qui permet Ă l’économie de souffler.Â
Â
Côté américain, les derniers chiffres montrent que les prix restent globalement stables. L’indice des prix à la consommation recule très légèrement en mai par rapport à avril, mais reste en légère hausse sur un an.
Â
L’inflation semble sous contrôle, mais attention, l’effet des tarifs douaniers ne s’est pas encore répercuté sur celle-ci. Grâce aux stocks disponibles et aux délais logistiques, les entreprises ont pu amortir temporairement les hausses de coûts. Selon Reuters, l’impact réel devrait se faire sentir entre juin et juillet. Autrement dit, il faudra attendre encore un mois pour évaluer pleinement les conséquences sur l’inflation. Cela n’empêche pas Donald Trump de fanfaronner : il a salué des chiffres "extraordinaires" et a de nouveau exhorté la Fed à baisser les taux. Et justement, la banque centrale se réunit la semaine prochaine.
Â
Le taux de chômage est resté stable en mai. Cependant, après des chiffres décevants publiés la semaine dernière sur le marché de l’emploi, c’est surtout le taux de chômage de juin qui sera scruté de près pour confirmer un ralentissement du marché du travail.
Â
🇪🇺 EuropeÂ
Dans le camp européen, l’accord entre Mistral AI et Nvidia a retenu l’attention. Face aux incertitudes géopolitiques et aux attaques répétées de Trump, c’est un signal fort qui montre la volonté européenne de renforcer son autonomie technologique et de s’affirmer comme un pôle majeur de l’innovation.
Par ailleurs, les derniers chiffres sur la zone euro surprennent : la croissance du premier trimestre 2025 a été revue, avec une hausse de 0,60%.
En Allemagne, l’IPC reste stable sur un an, tandis qu’il recule en France. En rythme mensuel, les deux pays enregistrent une baisse, avec un recul notable en France oĂą l’inflation passe en territoire nĂ©gatif Ă -0,10%. Ces chiffres confirment un affaiblissement de l’inflation en zone euro.Â
Â
En dĂ©placement Ă PĂ©kin, Christine Lagarde a mis en garde contre des politiques commerciales trop agressives en cette pĂ©riode. Elle vise notamment les tensions entre la Chine et les États-Unis, dont la trĂŞve commerciale tient tout juste pour l’instant.Â
Â
🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Au Japon, la croissance du PIB au premier trimestre est à zéro, cependant cela reste mieux qu’attendu puisque le marché se préparait à une légère contraction.
De son côté, la Chine est entrée dans son quatrième mois consécutif de déflation avec des niveaux de l’indice des prix à la consommation négatifs. Une situation qui reflète un climat économique fragilisé et une demande intérieure en berne.
Â
🛢️ Matières premièresÂ
Â
Côté matières premières, les tensions montent d’un cran : Israël a mené une frappe préventive contre l’Iran, visant plusieurs sites militaires et nucléaires. Donald Trump a convoqué son conseil de sécurité nationale dans la foulée.
Ces frappes surviennent au moment oĂą les nĂ©gociations entre les États-Unis et la RĂ©publique islamique sur le nuclĂ©aire iranien sont dans l'impasse. Par ailleurs, le ministre iranien de la DĂ©fense avait menacĂ© directement les bases amĂ©ricaines au Moyen-Orient quelques jours avant.Â
Résultat : les prix du pétrole repartent à la hausse à court terme, portés par les craintes géopolitiques. Une fermeture du détroit d’Ormuz serait le pire scénario : jusqu’à 20% des flux pétroliers mondiaux transitent par ce passage stratégique.
Â
En parallèle, le platine attire l’attention. Depuis avril, son prix a bondi de 30%, dĂ©passant mĂŞme la performance de l’or. En toile de fond : les tensions gĂ©opolitiques et l’incertitude autour de la stratĂ©gie commerciale amĂ©ricaine, qui poussent les investisseurs Ă se tourner vers les mĂ©taux pour se protĂ©ger. L’ensemble du secteur est en hausse cette annĂ©e, l’or en est bien sĂ»r l’exemple le plus suivi.Â
Â
----
Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ