
Sign up to save your podcasts
Or


Dans cet épisode, NLF et Davy Adam abordent un phénomène problématique qui touche le secteur informatique : l’inflation et la dénaturation des titres professionnels, particulièrement visible sur LinkedIn. Ils observent que des métiers traditionnels et essentiels comme technicien, administrateur système ou administrateur de base de données ont quasiment disparu au profit de titres plus ronflants comme “architecte”, “consultant”, “expert” ou “spécialiste”.
Davy Adam note qu’il ne croise pratiquement plus d’administrateurs système ou réseau dans ses formations, alors que ces rôles restent fondamentaux pour le bon fonctionnement des infrastructures informatiques. Les professionnels préfèrent se présenter comme “spécialistes sécurité” quand ils font du réseau basique, ou “architectes cloud” quand ils administrent du Windows sur Azure.
Cette dévalorisation des métiers techniques de base pose problème car ces rôles sont essentiels. Comme le souligne NLF, sans bons administrateurs et techniciens pour opérer les infrastructures, les dommages peuvent être énormes. L’excellence dans ces qualifications est très importante et ne devrait pas être dévalorisée.
Les intervenants expliquent que le titre d’architecte a un sens précis, similaire à celui d’un architecte de bâtiment. Un vrai architecte informatique doit :
Au Québec notamment, il existe une présomption qu’un architecte sait rédiger, analyser et documenter, compétences souvent absentes chez ceux qui s’autoproclament architectes tout en excellant dans l’opérationnel.
Cette confusion des titres crée des dysfonctionnements :
Davy Adam utilise l’analogie médicale : on ne demande pas à un chirurgien orthopédique de couper les ongles, même s’il en a techniquement la capacité. La hiérarchisation des rôles n’est pas un jugement de valeur mais une question de répartition efficace des compétences.
Les deux experts insistent sur ce qu’est réellement le consulting :
Davy Adam compare son profil à un “couteau suisse” : de multiples capacités sans être le meilleur dans aucune, mais avec la capacité de faire le lien entre tous les domaines.
Les consultants freelance font face à des demandes inadéquates :
NLF et Davy Adam expliquent que leur valeur réside dans la diversité de leurs expériences, pas dans une expertise approfondie unique. Ils préfèrent refuser des missions inadéquates plutôt que de créer de la frustration mutuelle.
Le consulting coûte plus cher à l’heure mais reste moins onéreux sur l’année car :
Comme le dit Davy Adam : “Je synthétise 10 ans d’expérience en une journée et réponds à toutes tes questions.”
Face aux questionnements sur l’IA, les experts restent confiants. L’IA générative ne peut pas :
NLF utilise l’analogie de la rénovation : demander à ChatGPT de rénover une maison patrimoniale de 200 ans serait inadéquat car ses références ne correspondent pas au contexte spécifique.
Un problème récurrent observé est la tendance des organisations à adopter des solutions trendy (IA, Kubernetes, cloud) sans avoir identifié le vrai problème à résoudre. C’est une approche inverse où “la solution cherche un problème”.
Le rôle du consultant est justement de remonter aux vrais besoins et de guider vers les solutions appropriées, en tenant compte des contraintes organisationnelles, culturelles et techniques réelles.
Cet épisode appelle à une clarification des terminologies professionnelles et une meilleure compréhension des rôles de chacun. L’objectif n’est pas de critiquer mais de rétablir la cohérence entre les titres, les compétences réelles et les besoins des organisations pour améliorer l’efficacité du marché du travail informatique.
By Nicolas-Loïc Fortin et tous les collaborateursDans cet épisode, NLF et Davy Adam abordent un phénomène problématique qui touche le secteur informatique : l’inflation et la dénaturation des titres professionnels, particulièrement visible sur LinkedIn. Ils observent que des métiers traditionnels et essentiels comme technicien, administrateur système ou administrateur de base de données ont quasiment disparu au profit de titres plus ronflants comme “architecte”, “consultant”, “expert” ou “spécialiste”.
Davy Adam note qu’il ne croise pratiquement plus d’administrateurs système ou réseau dans ses formations, alors que ces rôles restent fondamentaux pour le bon fonctionnement des infrastructures informatiques. Les professionnels préfèrent se présenter comme “spécialistes sécurité” quand ils font du réseau basique, ou “architectes cloud” quand ils administrent du Windows sur Azure.
Cette dévalorisation des métiers techniques de base pose problème car ces rôles sont essentiels. Comme le souligne NLF, sans bons administrateurs et techniciens pour opérer les infrastructures, les dommages peuvent être énormes. L’excellence dans ces qualifications est très importante et ne devrait pas être dévalorisée.
Les intervenants expliquent que le titre d’architecte a un sens précis, similaire à celui d’un architecte de bâtiment. Un vrai architecte informatique doit :
Au Québec notamment, il existe une présomption qu’un architecte sait rédiger, analyser et documenter, compétences souvent absentes chez ceux qui s’autoproclament architectes tout en excellant dans l’opérationnel.
Cette confusion des titres crée des dysfonctionnements :
Davy Adam utilise l’analogie médicale : on ne demande pas à un chirurgien orthopédique de couper les ongles, même s’il en a techniquement la capacité. La hiérarchisation des rôles n’est pas un jugement de valeur mais une question de répartition efficace des compétences.
Les deux experts insistent sur ce qu’est réellement le consulting :
Davy Adam compare son profil à un “couteau suisse” : de multiples capacités sans être le meilleur dans aucune, mais avec la capacité de faire le lien entre tous les domaines.
Les consultants freelance font face à des demandes inadéquates :
NLF et Davy Adam expliquent que leur valeur réside dans la diversité de leurs expériences, pas dans une expertise approfondie unique. Ils préfèrent refuser des missions inadéquates plutôt que de créer de la frustration mutuelle.
Le consulting coûte plus cher à l’heure mais reste moins onéreux sur l’année car :
Comme le dit Davy Adam : “Je synthétise 10 ans d’expérience en une journée et réponds à toutes tes questions.”
Face aux questionnements sur l’IA, les experts restent confiants. L’IA générative ne peut pas :
NLF utilise l’analogie de la rénovation : demander à ChatGPT de rénover une maison patrimoniale de 200 ans serait inadéquat car ses références ne correspondent pas au contexte spécifique.
Un problème récurrent observé est la tendance des organisations à adopter des solutions trendy (IA, Kubernetes, cloud) sans avoir identifié le vrai problème à résoudre. C’est une approche inverse où “la solution cherche un problème”.
Le rôle du consultant est justement de remonter aux vrais besoins et de guider vers les solutions appropriées, en tenant compte des contraintes organisationnelles, culturelles et techniques réelles.
Cet épisode appelle à une clarification des terminologies professionnelles et une meilleure compréhension des rôles de chacun. L’objectif n’est pas de critiquer mais de rétablir la cohérence entre les titres, les compétences réelles et les besoins des organisations pour améliorer l’efficacité du marché du travail informatique.

637 Listeners

13 Listeners

2 Listeners

7,999 Listeners

59 Listeners

2 Listeners

17 Listeners

73 Listeners

20 Listeners

0 Listeners

5 Listeners

21 Listeners

0 Listeners

0 Listeners

8 Listeners