Meurtre prémédité ? Faux complot ? Jeunesse endoctrinée ? Une couronne ensanglantée ? Dans cet épisode, on se plonge au cœur de crises politiques et sociales qui éclatent au tout début du règne de Hassan II, et qui précèdent un des épisodes les plus sombres de son histoire, qui fera l’objet un prochain épisode : les années de plombs.

Dans cet épisode, on passe au peigne fin une première partie de l’enfance d’un dirigeant politique qui récuse toute indifférence à son égard, tantôt loué, tantôt sévèrement critiqué, et dont le souffle réformateur emplit encore les poumons du royaume. Voici l’histoire, du défunt roi Hassan II.

Ben Barka, ce cerveau de mathématicien enivré de politique, pétri de justice sociale jusqu’à la moelle, qui a prêté allégeance au Maroc dès l’âge de 14 ans, porter sur ses épaules et l’indépendance de son pays avec succès, puis un idéal socialiste au Maroc avec l’entêtement d’un homme fort de ses convictions et de sa vision. Voici son histoire.

Les premiers pas de la démocratie au Maroc ont un visage d’homme : celui de Mohamed Ibn Abd-El-Krim al Khattabi, chef rifain d’un mouvement de résistance contre l’Europe coloniale du XXème siècle. Il incarne un tournant majeur de l’Histoire du Maroc moderne, un pan couvrant les prémices des mouvements de libération nationale. Il inspirera largement les mouvements de décolonisation à travers le monde. Voici dans les grandes lignes, la vie et l’œuvre d’Abd-El-Krim al Khattabi.

La fille aux égratinures. Chanteuse engagée, martyr de la nation, ses chants, qui retracent son combat, ont véritablement traversé l’espace-temps, accueillis par le ciel sans bornes de la mémoire populaire — sans bornes, pourvu qu’on la marque. Ses racines et sa querelle tristement célèbre avec son ennemi juré, le Caïd Aissa.Sa résistance et sa droiture ont taillé sa légende dans le marbre de la douleur. Voici l’histoire de Kharboucha.

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De récit en récit, motivés par l’humble envie de célébrer la voix profonde du Maroc dans toutes ses inflexions, ensemble, on fait vivre l’Histoire, on fait vivre les mots : on s’éclipse quelque part dans en des lieux mémoriaux, éclairés par l’honnêteté intellectuelle, un vœu d’objectivité, et par-dessus tout, l’amour du pays.